Aiko Tome 1 : Le temps sans retour

Chapitre 28 : Ita colère, Ita pervers !

NdA : ACHTUNG PRESENCE DE LEMON ! Eh eh eh, ceux qui veulent passer, passez, les autres, amusez-vous bien ! (Le média c'est parce qu'Itachi est BOOOOOOOOOOO)

P.D.V. Itachi

Aiko s'était un peu plus blottie contre moi alors que les autres idiots disparaissaient dans leurs chambres pour se préparer.

Je sentais contre mon flanc la dureté de la pochette qu'elle transportait avec elle, et, aussi furtivement qu'une ombre, je m'emparais d'elle.

Ma petite fée eut beau s'en apercevoir, elle ne fit rien qui put m'empêcher d'ouvrir l'épais papier pour en sortir une liasse de papier sur lesquels courait une fine et inclinée écriture. Mon Aiko préféra planter ses yeux dans les miens, se retournant à demi.

- Lis le si ça te chante.

J'embrassais son front avant de faire glisser les feuilles entre mes doigts pour entamer ma lecture et tandis que mes yeux parcouraient ligne par ligne les documents, je la sentais se dérober entre mes bras. Seulement, plus elle tentait de s'enfuir, plus ma pression sur elle se faisait forte, ma colère et mon angoisse croissant au fur et à mesure de ma lecture.

Mon Aiko allait définitivement me glisser entre les mains alors que j'atteignais le dernier mot. Elle allait se défaire de mon emprise pour de bon, je la retenais cependant du poignet, l'autre main trop occupée à froisser le papier.

- Juste une question avant que tu ailles te préparer.

Elle tourna vers moi un regard des plus détachés que ma petite fée puisse produire.

- Vas-y...

Yeux dans les yeux, j'empêchais difficilement mes pupilles de faire surface.

- Que ferais-tu si je meure ?

Ce fut elle qui brisa le lien.

- Je ne serais pas sortie de l'auberge si je devais te faire une scène pour chacune de tes missions.

Mes doigts se resserrent davantage autour de son froid poignet.

- Là n'est pas la question...

Mon Aiko leva les yeux pour me regarder sans le faire d'un air à la fois doux et peiné.

- Malheureusement, si.

Sur ces mots elle se glissa totalement et alors que je la voyais disparaître dans l'un des jardins de Zetsu, le papier se consumait avec lenteur dans ma paume.

Peut-être était-ce parce que l'angoisse s'y était mêlée, que l'agacement qu'elle prenne un tel sujet à la légère avait pris possession de mon cœur, quoi qu'il en soit je ne parvenais pas à décolérer.

Ainsi le repas se déroula en silence et tandis que je picorais du bout de mes baguettes le contenu de mon plat, elle me regardait avec came sans pour autant toucher aux ingrédients qui doucement se refroidissaient dans son assiette.

Après avoir terminé mon plat, je levais vers elle un regard des plus distant puis d'une voix calme ;

-Mange...

Elle secoua négativement la tête, faisant ainsi tinter les clochettes que Zetsu blanc avait accrochées à ses chignons parfaitement symétriques.

-Je n'ai pas faim.

Quelques secondes coulèrent avant que je me rende compte qu'une envie furieuse d'abaisser cette maudite pièce de tissu pour prendre possession de ses lèvres m'avait pris de cour.