Chapitre 39 : Hécatombe de fangirls

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NdA : Il ne faut pas se sentir concernée par le titre...

P.D.V Itachi // Q.G. Akatsuki // 3 mois plus tard

Un coup de vent écarta les pans de rideau qui occultaient les rayons du soleil, illuminant ainsi la petite fée blottie contre moi.

D'un geste tendre, je passais mes doigts sur les deux cernes qui couraient sous ses yeux, Haku ne lui laissait aucun répit. Un sourire glissa sur mes lèvres, cela allait être sa première vraie nuit depuis trois semaines déjà.

En effet, Pain n'avait pu m'éviter une longue mission, laissant Aiko s'occuper seule de notre enfant qui ne faisait pas encore ses nuits correctement.

Ainsi, lorsque j'étais enfin revenu, ma belle Aiko ressemblait plus à une morte vivante qu'autre chose, les membres de l'Akatsuki ne pouvant l'aider.

Je me penchais sur mon amour pour lui embrasser le front ; il ne fallait pas oublier qu'elle n'avait que 17 ans.

Un rayon de soleil vint effleurer la joue de mon endormie puis il prit d'assaut ses paupières clauses et, bientôt, sa chaleur les fit papillonner.

Mon Aiko sursauta en m'apercevant si proche d'elle, je la calais davantage contre moi.

- Quand es-tu rentré ?

Un petit rire glissa de mes lèvres, ma main passa dans le flot de lumière qu'était sa chevelure.

- Hier soir...

Les traits de ma femme se détendirent puis elle s'approcha de moi pour embrasser mes lèvres par-dessus son masque. Quand tout à coup :

- Où est mon fils ?

Je restais un instant interdit face à cette demande plus qu'angoissée avant d'éclater de rire.

- Parce que maintenant tu fais passer notre fils avant moi ? Ne t'inquiète pas, il dort.

Mon Aiko se releva puis dirigea son regard vers le berceau voilé près du lit avant de replonger dans mes bras.

Nan, rectification ; avant que je la reprenne dans mes bras, ma belle poussa alors un soupir mi-amusé, mi-fatigué puis se tourna vers moi.

- Ne serais-tu pas un peu jaloux toi.

J'enserrais ma femme avant de nicher ma tête dans le creux de son cou pour respirer son doux parfum.

- Tu m'as manquée...

Aiko ne répliqua rien et se contenta de se blottir encore plus contre moi. Ma main se glissa sous sa nuisette puis vint caresser le creux de sa hanche maintenant mince, arrachant ainsi un sourire à ma belle. J'avais besoin de la sentir auprès de moi, sa peau contre la mienne, son regard sur moi. J'avais besoin de lui faire preuve de mon amour, lui dire combien je l'aimais et combien elle m'avait manquée.

Soudain, la porte s'ouvrir en grand sur trois idiots.

- ITACHI ! TU ES REVENU !

Règle numéro 1 lorsqu'un bébé dort : ne pas crier.

Oui, cela peut vous paraître transparent, seulement ça ne l'était apparemment pas pour un certain Tobi sauvage.

Ce qui devait arriver arriva et Haku se mit à pleurer.

Ainsi, après avoir successivement fusillé du regard Tobi, Princesse Barbie et le masochiste, je me levais pour sortir mon fils de son berceau et commençais à le bercer doucement.

Mon enfant commença doucement à se calmer et, après lui avoir tendrement embrassé le front, je le calais contre mon torse puis m'asseyais sous trois regards de chiots larmoyant.

Aiko  Tome 1 : Le temps sans retourWhere stories live. Discover now