Encore une nuit sans étoile,
Vous me manquez. Mon visage pâle
Tourné vers cette infinie
Noirceur de la nuit,
J'aimerais tant vous le dire,
Ô, à quel point je vais souffir.En rêves je vous voie
Et cela ne s'arrêtera pas.
Pitiez, faites que s'arrêtent
De tomber ces milliers de comètes.
Qui peut autant m'en vouloir,
Moi qui était pleine d'espoirs ?Ce soir je porterai le poids
Des âmes que je n'oublie pas ;
De tous ceux qui, en silence,
Tentent d'atténuer nos souffrances.
Et un jour après tout cela,
Alors peut-être l'Aube viendra.16 Mars 2020.
VOUS LISEZ
Poésie
Poetry"Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends. J'irai pas la forêt, j'irai par la montagne, Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps. [...]" Victor Hugo, "Les Contemplations".