Voisins d'un destin {Prof/éléve}

-Le fantôme d'une toile-

Je suis assez gênée, il est à coter de moi me souriant attendant sûrement que je commence mais je n'ai jamais eu de réel relation, celle que j'ai eu avec Mike était superficiel puis en dehors de ça, je n'en ai eu aucune.

Mon père faisait bien attention au personne que je fréquentais, que ça soit fille ou garçon mais avec les «mâles», il était plus prudent.

-Je vais être honnête. Commençai-je, je pense qu'il faut qu'on soit franc l'un envers l'autre non ? Il hoche la tête toujours avec ce même sourire. Je ne sais pas comment me comporter avec toi.

Il ne réagit pas et ses lèvres sont toujours étirés de la même façon alors je le tape sur le torse.

-Arrête de me regarde comme ça, tu commence à me faire flipper.

Il se redresse visiblement vexée.

-Si on peut même plus sourire à sa petite-amie.

Ce surnom me fait rend heureuse mais anxieuse en même temps, ça implique tellement de chose.

-On..On ne doit pas nous voir dis-je hésitante

-Évidemment, ça serait la fin de ma carrière et de ma belle vie à coter de la plus belle des voisines. Je penche la tête sur le coter avec un petit rictus. Je parle de Madame Dubois.

Je boude faussement et il me chuchote à l'oreille.

-Je rigole princesse, tu es ma voisine préférée.

Il est si mignon, je tourne ma tête vers lui et il m'embrasse.

Je ne suis pas forcement à l'aise alors je stoppe le baiser et il me regarde les sourcils froncés.

-Quelque chose ne va pas ? Je me lève alors que des milliards de scénario se profil dans ma tête.

-Non c'est rien juste j'ai soif. Il vient me rejoindre et me fait le regarder dans les yeux.

-Je sais quand quelque chose ne va pas.

-J'ai peur pour toi avouai-je, sa moue s'attendrit et il me laisse un bisou sur le front.

-Ne t'inquiète pas, je sais ce que je fais.

-Mais tu risques gros.

-C'est vrai mais j'en ai conscience. Ne pense pas à ça s'il te plaît, fais moi confiance.

Je lui souris, c'est vrai, je dois lui faire confiance.

-On regarde un Marvel ? Il lève les yeux au ciel. Tu en as déjà marre ? Il détourne le regarde alors je lui tape l'épaule.

-Quelle violence mademoiselle Hayes.

-C'est que vous me cherchez monsieur Druart.

-Vraiment ? Il s'avance, je recule et hoche la tête. Hé bien, j'ai l'impression de vous avoir trouvez, Ma-de-moi-selle.

Ses yeux me transpercent et foudroient mon cœur. Dos contre la porte, lui me surplombant , ses lèvres m'attirent et je n'y résiste pas. Je veux juste profiter.

~

Une semaine s'est écoulée depuis notre sortie au musée et tout va pour le mieux.

On se voit souvent en vu de nos statuts de voisins donc on a pas trop de mal pendant les cours.

Il évite de trop me regarder et moi de baver même si Mya n'arrête pas de me charrier, j'essaie de faire la fille indifférente.