Chapitre 42

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L'une d'elles me força à m'assoir sur une vieille caisse et m'attacha les mains. Elles se tenaient devant moi toutes excitées à l'idée de mettre leur plan à exécution. La première s'approcha et m'attrapa le menton , me forçant à ouvrir la bouche en prenant un malin plaisir à appuyer sur ma lèvre tuméfiée. Elle m'enfonça le goulot de la bouteille, pencha ma tête pour que je puisse avaler un maximum d'alcool. Le liquide me brûla et j'essayai d'avaler le plus vite possible, mais je m'étouffai. Je recrachai tant bien que mal ce mélange d'alcool et de sang, mais sans me laisser le temps de reprendre mon souffle, elle recommença plusieurs fois jusqu'à ce qu'elle fut satisfaite de la quantité que j'avais ingurgitée. A cause sans doute de la situation le soju fit effet rapidement et je me sentis soudain très mal.

-« A mon tour » s'écria la maigrichonne en brandissant un cutter, « je vais te faire de belles entailles pour mettre en valeur ta beauté ! »

A la vue du cutter je me relevai et essayai de me protéger mais je titubai et retombai lourdement sur ma chaise sans qu'aucune des filles n'eut à intervenir. Elle attrapa un de mes seins et suivit l'arrondi avec la lame, puis s'attaqua au second. Je poussai un cri plus de stupeur que de mal. Celle à la bouteille d'alcool en profita pour me faire boire à nouveau. Elle m'agrippa les cheveux et me décocha un coup de poing qui fit éclater mon nez. Sous l'effet de l'alcool la douleur ne me parut pas si forte.

- « Et maintenant à moi » ironisa la meneuse en s'approchant de moi avec son couteau.

Elle saisit mes cheveux par poignée et se mit à les couper pendant que celle au cutter finalisait son travail en rasant à l'arrache des parties de mon cuir chevelu. Puis les quatre se reculèrent pour admirer leur travail semblant satisfaites du résultat. .Elle se regroupèrent pour une discussion animée et explosèrent de rire. Je tremblais de tous mes membres et je faisais tout pour ne pas tourner de l'œil. Elles partirent chacune leur tour au fond de la salle, puis la dernière revint avec un seau à la main.

-« Surtout ne pas oublier la touche glamour : le parfum ! » ricana t-elle

Et joignant le geste à la parole et me balança en pleine figure le contenu. A l'odeur je reconnus de la pisse dont elle s'étaient sans doute soulagée tour à tour. Je crachai et essuyait mes lèvres et mes yeux qui me brulaient au contact de l'urine. Une d'elle ne m'avait pas touchés elle semblait plus intéressée par mes vêtements qu'elle s'appliquait à mettre en lambeaux exceptée mon écharpe châle qu'elle semblait apprécier.

Elle regarda sa montre et se tourna vers la meneuse. A moitié dans les vapes je crus comprendre qu'elle parlait de rentrer , de la voiture à rendre et de ses parents. Avec un soupir de déception la maigrichonne acquiésça et me souleva sans ménagement. Elle défit mes liens et me dirigea vers l'extérieur. Le froid glacial sembla entrer dans mon corps par tous les pores de ma peau et je ne pus contenir un gémissement. Nous regagnâmes la voiture. Cette fois-ci elles ne prirent pas la peinerde m'allonger voyant que dans mon état mi comateux j'étais bien incapable de regarder le paysage qui défilait. Puis elles stoppèrent la voiture stoppa et elles me jetèrent sans ménagement dehors nue. Au moment de redémarrer, la meneuse ouvrit la fenêtre et me balança mon châle et mon sac à main.

-« Appelle ton chéri, je suis sûr qu'il s'inquiète ce gros connard ! S'il est intelligent, il aura compris le message : il n'a plus sa place dans le groupe ! » me lança t-elle et le véhicule démarra en trombe .

From Paris with IdolWhere stories live. Discover now