Chapitre 9

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Point de vue de Élise :

Je crois que je vais être obligée de toute avoué à Billie.

Billie : Alors ?

Moi: Euh...

Billie : Élise ! J'ai besoin de savoir !

Moi: Billie, s'il te plaît, ne t'énerve pas.

Billie : Je m'énerve jamais, tu le sais bien.

Moi: Hein hein c'est ça, bien sûr !

Billie : Bon, dit moi Élise.

Moi: Tu sais que je me fais insulter. Et bien il y aussi autre chose que je ne t'ai pas dit...

Billie : Élise, les gens te frappe ?

Moi: Oui...

Billie : À cause de ton orientation sexuelle ?

Moi: Oui...

Billie : J'vais les défoncer c'est gros connards ! Tu ne vas pas te laisser faire, je t'assure ! Tu as suffisamment été frappée par ton père alors ils ne vont pas s'y mettre !!!

Moi: Mais c'est bon Billie.

Billie : Nan c'est carrément pas bon !

Moi: Billie, s'il te plaît, stop. Tu sais, je pense que tu as suffisamment souffert par ma faute, je ne peux pas me permettre de te mettre en danger par ma faute alors je préfère que l'on s'arrête là...

C'est yeux bleu se remplir de larmes.

Billie : Nan... Élise...tu ne peux pas faire ça !

Moi: Et pourquoi ?

Billie : Parce que je t'aime !

Moi: Mais moi aussi je t'aime mais ça te fera du mal. Maintenant laisse moi s'il te plaît.

Je remets mon T-shirt et mon pull puis sort de la chambre.

Billie : Élise ! Attends ! Je ne veux pas que tu partes ! Tu ne peux pas me faire ça, tu ne peux pas...

Je sors, fait un petit tour dans les couloirs puis retourne dans ma chambre. Billie était sur le bord de la fenêtre...

Moi : Billie !!! Nan !!! Stop, ne fait pas ça !

Billie : Ma vie n'est plus rien sans toi...

Point de vue de Billie :

Je sens mes pieds ne plus toucher le sol, je tombe dans le vide. J'entends les cris et les pleurs de Élise puis plus rien. Le noir complet.

Élise : Billie !!!!! Billie !!!!

Je réouvre doucement les yeux. Élise était pencher sur moi.

Élise : Les pompiers arrive, tiens bon !

Elle pose ses lèvres sur les miennes. Si jamais je meurs, je suis contente que ça soit la dernière chose que j'ai fait.

Moi: Élise ? Dis je avec une voix faible.

Élise: Oui ?

Moi: Je suis heureuse que tu sois là.

Élise : Je serais toujours là.

Moi: Il y a 20 minutes tu disais que c'était fini... Je préfère crevée que vivre sans toi.

Élise : Il y a des filles 1000 fois mieux que moi.

Moi: Mais c'est toi que j'aime et personne d'autre.

Élise : Les pompiers sont là !

Et là... Trou noir... Je me souviens des lumières bleu et rouge. De la sirène. Des pleurs de Élise. De la voix des pompiers mais c'est tout...

Point de vue de Élise :

Ça va faire maintenant 3 jours que Billie est dans le coma. Ils ne savent pas si elle se réveillera... Mais j'y crois. Je passe mes journées au près d'elle. Je rentre juste le soir pour dormir. Tout est de ma faute, je n'aurai jamais du faire ça. Si jamais elle ne se réveille pas. Je m'en voudrais tout ma vie et me détestera à tout jamais. Aujourd'hui, je vais savoir si elle se réveillera un jour... J'ai très peur... très très peur. Je passe beaucoup de temps à l'hôpital avec sa famille. J'avais très peur qu'il me haïssent à jamais mais en vrai ils m'aiment plutôt bien. Sa mère essaie de me convaincre que c'est pas de ma faute mais je sais très bien que tout est à cause de moi. Sa famille ne peut pas venir aujourd'hui du coup le médecin les va les appeler pour leur donner le verdict. Moi il me le dira en face. Je tremble tellement j'ai peur. Le médecin rentre.

Médecin : Alors, nous ne voulons pas vous faire de faux espoirs donc je préfère vous le dire que il y a qu'une faible chance qu'elle survive. Si dans 24h elle ne c'est pas réveiller alors ça sera fini...

Chaque mot qu'il prononcer me torture. J'attends qu'il sorte de la chambre pour m'écrouler par terre. J' était à genoux, à côté de son lit. Je lui prit la main tout en continuant de pleurer. Je suis restée au moins 3h comme ça. Des infirmières passer de temps en temps et essayer de me réconforter. Je me suis endormie sur le fauteuil puis réveiller quelques heures après. Ça faisait bientôt 9h que j'attendais dans sa chambre. Un médecin repassa pour me dire que c'est parents arrivé dans 3h. Il m'a expliqué que là c'était presque sûr qu'elle ne tiendrai pas. Dès qu'il sortit de la chambre je me suis écroulée sur le lit de Billie en pleurant. Je sentis une main passer dans mes cheveux.

Billie : Je suis là... Ça va aller.

Moi: Bi... Billie !

Billie : Ne pleure pas comme ça tu me brise le cœur.

Je vais chercher un médecin pour Billie. Appartement, il y avait vraiment peu de chance qu'elle s'en sortir mais c'est une guerrière ma Billie !

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