Chapitre 3 : le voisin du palier

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Auriane 


Il m'ouvrait et je découvris un jeune homme torse nu. Plutôt pas mal la musculature.

- Euh, salut, je peux t'aider ? me demanda-t-il.

- Euh, euuuh, bégayais-je. Ouais, j'aimerai du sucre s'il te plaît.

- Ok miss licorne-panda, je te passe ça, rentre si tu veux.

A l'intérieur, c'était notre appart' en bis mais tout dans l'autre sens. Il avait tout à droite. Je découvrit avec lui, dans la cuisine, un mec, brun, habillé sobrement. Il a l'air ténébreux et à cette pensée, j'en ai eu des frissons. Il me fixais, me reluquais ou je ne sais quoi mais ça me faisait peur. Mon interlocuteur s'avança vers moi et me dis :

- Désolé, j'ai plus de sucre, reviens demain, j'irai en acheté.

- Non merci, ça va, se sont mes colocs qui m'ont donné ce gage stupide de venir toquer et te demander du sucre, répondais-je

Est-ce que j'ai déjà dit que lorsque je suis stressé, je sors tout ce que j'ai sur le cœur. Je suis un vrai moulin un parole. Même si je ne sais pas pourquoi je suis stressé, une partie de moi dit que c'est parce qu'il est torse nu. Mais une autre me dit que c'est parce que le mec mystérieux du fond ne fait que me fixé depuis tout à l'heure.

- D'ailleurs, c'est quoi ton nom ? demandais-je.

- Moi ? C'est Valentin. Et toi ?

- Ah euh, Auriane.

- Ah, je ne t'ai pas présenté, voilà mon ami Ezio.

Son prénom trottait dans ma tête. C'était un prénom si doux et à la fois si brutal. J'aime bien.

- Bonjour, moi c'est Auriane

- Ouais, j'ai entendu, je suis pas sourd tu sais, répondait-t-il.

Sa voix était brusque. Elle était roque et inspirait la peur. Mais je n'étais qu'intriguer par cet être.

Il me rappelait un peu papa des récits de maman. A cette idée, je rigolais.

- Qu'est-ce qui te fait rire, intervint Valentin.

- Ah, euh, rien, je pensais à un truc, répondais-je

- Et à quoi donc pensais-tu ? Me demanda Ezio.

- A mon père, enfin pas vraiment, aux récits que me faisait ma mère sur mon père. Mon père est mort il y a 11 ans. Bref je parles trop, vous devez me trouver bizarre mais en fait je suis juste super stressé et je dis n'importe quoi quand je suis stressé et ça m'empêche de dire des trucs logiques du coup je dis n'importe quoi. Mince je l'ai déjà dit ça. Oh et puis je vais m'en aller, je dois vous déranger en pleins milieu de votre soirée.

Sur ce, je ne les laissais même pas le temps de me dire au revoir que je suis déjà partie comme une fusée dans mon appart'.

Arrivé là-bas, Jeanne et Térésa étaient mortes de rire. Je leur demandais pourquoi et elles me disaient que la tête que j'avais lorsque je suis rentré était mémorable. Que j'étais ridicule et qu'elles avaient pris une photo de quand j'ai couru pour rentrer.

Mais je ne m'étais même pas rendu compte que je courais.

*******

Un semaine passa. Demain c'est la rentrée. Ok je suis complètement stressé. J'ai peur de ce que je vais dire dans la journée. Mes colocs sont complètement folle avec cette photos.

Seulement LuiWhere stories live. Discover now