Chapitre 3

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La route avait semblé bien plus longue que d’habitude à Arthur. Ils ne s’étaient
pourtant pas arrêté une seconde car plus les heures passées t et plus les chances de
retrouver Guenièvre indemne s’amenuisait. Tout ce qui arrivait été de la faute d’Arthur, du
moins en avait-il l’impression. Il avait péché par excès de confiance, croyant sa sœur
morte il pensait pouvoir être enfin heureux. Malheureusement alors qu’il se dirigeait vers
ce qui semblait être sa dernière destination il comprenait que sa destinée n’avait jamais
été de trouver le bonheur. Tout cela il pourrait s’en accommoder, tant qu’il parvenait à
faire sortir Guenièvre saine et sauve.
Une fois sur place la cachette de Morgane ne fut pas difficile à trouver. En même temps le
piège n’avait pas besoin d’être dissimulé. La proie venait se jeter dedans en sachant ce qui
l’attendait. Arthur s’immobilisa quelques instants.
- Vous souhaitez faire demi-tour. Il n’est pas encore trop tard vous savez.
- Ne sois pas stupide Merlin, mais une fois à l’intérieur tu devras faire sortir Guenièvre… et vous partirez sans moi.
Vous ne devez pas m’attendre. Ramène-la à Camelot, mets la en
sureté. Est-ce clair ?
- Oui Sir.
- Promets le moi.
- Je vous le promets Arthur.

Quelques minutes plus tard, ils atteignirent l’entrée d’une grotte et descendirent de cheval. Ils firent le reste du chemin à pied, lentement dans une obscurité incroyablement dense où seules leurs torches brisaient les ténèbres.
Ils ne leur fallu pas longtemps pour atteindre le fond de cette grotte.
C'est là qu’ils trouvèrent enfin
Guenièvre.
Elle était attachée, inconsciente et malgré la distance qui les séparaient, Arthur apercevait les traces que les jours passées en compagnie de Morgane avaient laissé sur son visage. Il ne vit pas tout de suite que sa sœur se tenait juste à côté de sa prisonnière et quand leurs yeux se croisèrent, Arthur senti son corps propulsait dans les airs.
Il alla s’écraser sur la paroi derrière lui mais ne toucha jamais le sol.
Il resta en suspend maintenu par des lianes qui sortaient peu à peu du mur. L’une d’elle lui maintenait les bras le long du corps, alors qu’une autre s’insinué le long de sa gorge le
privant peu à peu d’air.
Avant de ne plus en être capable Arthur supplia sa sœur :
- Laisse là partir je t’en supplie. C’est à moi, que tu en veux, pas à elle.
Ce que tu veux c’est ta place sur le trône et elle n’ait pas l’obstacle à ce désir. C’est moi.
- Hum que tu es arrogant. Tu l’as toujours été. C’est d’ailleurs ce qui t’as si souvent fait passer pour un sot. Car tu as tort, ce n’est pas toi que voulait attirer ici.
- Qui d’autre alors ?
Enlever Guenièvre était l’assurance de me faire venir ici.
- Et bien je voulais que tu viennes mais tu n’es pas la finalité de ce plan. Car vois-tu depuis le départ le seul obstacle entre le trône et moi ce n’est pas toi, mais un homme nommé Emrys .
- Je ne connais personne qui porte ce nom…
La liane autour de sa gorge se resserrait de plus en plus lui coupant la respiration et il se sentait faiblir.
- Ce n’est pas étonnant, moi-même jusqu’à il y a peu je ne savais pas qui il était.
Et quelle surprise de l’apprendre ! Rends-toi compte que l’homme capable de causer ma perte n’était autre que le serviteur que je voyais chaque jour au palais.
En même temps la surprise passé je me suis senti idiote de ne jamais avoir compris. Le bon et courageux Merlin, qui ne quitte jamais son roi. Si peu de compétences au combat et pourtant toujours tellement prompt à s’interposer entre son maitre et le danger.
Toutes ces fois où toi Arthur tu t’en es sorti sans être capable d’expliquer comment. Cette bonne étoile qui a semblé te suivre depuis… depuis le jour où Merlin est entré à ton service.

Arthur n’était pas certain de comprendre où Morgane voulait en venir. Que sous entendait
elle exactement ? Mais au plus profond de lui-même les paroles de sa sœur faisait échos.
Il avait toujours eu cette sensation que quelqu’un veillait sur lui.
Il interrompit le fil de ses
pensées car Morgane continuait de parler.
- Vois-tu Emrys, notre dernière rencontre à bien failli me détruire. Heureusement certain de mes alliés les plus fidèles m’ont trouvé. En peu de temps grâce à mes pouvoirs et à ma volonté je me suis rétabli, et chacun de ses jours passé à lutter contre la mort j’ai pensé à
toi. Car si Emrys  ne semblait avoir aucun point faible Merlin en avait un évident. Son Roi.

Si Arthur l'avait su.Hikayelerin yaşadığı yer. Şimdi keşfedin