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-Salut mon beau chevalier ! Je lance d'une voix assurée. Merci pour l'aide dont tu m'as procurée, mais je n'en avais pas vraiment l'utilité! Au fait, quel est ton nom?
Je le regarde en battant des cils, séductrice, mon Charisme déployé. J'ignore superbement l'autre bouffon à côté qui crie comme une hommelette (NDA:hommelette,femmelette, vous avec compris?? je l'avoue, je me suis faite rire moi-même. Hum. Peut-être ne suis-je pas toute seule dans ma tête ). Il me sourit, visiblement séduit, et...amusé. Par quoi? Je déteste les humains et leurs intrigues !
-Moi, C'est Ethan, répond-t-il avec son sourire parfait. Enchanté de te rencontrer, je ne t'ai jamais vu ici ! J'parie que t'es nouvelle!
Il me fait un clin d'oeil et je fonds, littéralement. J'en perds mes moyens, diantre! Je me reprends. Sérieusement, tu fais quoi là ?! T'es sensée être insensible aux humains je te rappelle ! Ces siècles de meurtres et de guerres n'ont pas servi à rien ! Si les vampires apprennent que tu reprends tes sentiments humains, ils ne donneront pas cher de ta peau! J'inspire profondément. C'est à lui de chavirer, ma belle, pas toi. J'utilise ma voix de séductrice et triple mon Charisme. Il se tend et ses pupilles se dilatent un peu. Ah, enfin un résultat. Mon nouveau jouet sera bientôt à moi.
- Je me prénomme Karine. Et, oui, je suis nouvelle, tu pourrais m'accompagner à ma salle s'il te plaît ? A ce que je vois sur ton emploi du temps, on est dans la même classe !
-Comme tu veux princesse ! Dit-il en me faisant un sourire parfait.
Je glousse, amusée.
-Non, mon beau prince, moi c'est pas princesse, c'est Reine ! Prosterne toi devant moi ou subit le pire des châtiments!
Et il éclate de rire à mon grand désarroi. J'étais sérieuse! Il fait une mini révérence ironique et je me sens presque insultée, mais ses beaux yeux me font tout oublier. Il me tend son bras et je le prend avec la grâce d'une reine qui a vécu mille ans. Il sera à moi.

PDV Ethan

J'éclate de rire et lui fais une révérence. Elle ne s'aime PAS DU TOUT (notez l'ironie) à ce que je vois. Il n'empêche qu'elle a tout à fait raison, elle est magnifique avec ses splendides yeux bleus et sa longue chevelure noire qui lui tombe au bas des reins. Elle est tout simplement sublime.  Un corps étonnamment bien sculpté pour une fille gracile comme elle, un port de tête absolument divin, une puissance incroyable qui émane de son être. Elle n'est décidément pas commune. 

Je lui tends un bras et elle s'en empare avec plaisir, avec la grâce étonnante d'une princesse. Le temps du trajet jusqu'à la classe, on échange quelques banalités et je la vois déjà comme une fille égoïste, fille à son papa, qui possède tout ce qu'elle veut par la force de la manipulation. Elle a un étrange langage, un peu vieillot. Je dois avouer que cela lui donne un grand charme, et la rend d'une certaine façon intimidante. Je vois aussi que son sourire, son rire, et ses gloussements ne sont que des facettes. Chaque mouvement est calculé avec précision. Cette fille semble naturelle, et pourtant mon instinct me dicte e'être vigilant. Je constate rapidement qu'elle est superficielle, mais d'une mortelle intelligence.

-Alors, comme ça, tu viens d'arriver ici ? Je demande. Tu habite ici où tu as déménagé ?
- Je suis née ici, répond-elle. mais j'ai fais le tour du monde plusieurs fois. C'est d'un ennui ! Tous les endroits se ressemblent, les gens sont tous pareils ! Au bout d'un moment, j'en ai eu marre et j'ai dis, ou plutôt, ordonné à mon père que je revenais dans ma vile natale. Il a bien évidemment accepté, vu que je suis sa fille unique et chérie et qu'il ne veut pas perdre. Il a très peur que je me fasse mal, que je me blesse, ou, que je meure, maintenant que tout est comme avant. 


Elle dit cette dernière phrase avec une telle nonchalance que j'ai du mal à croire ce que j'ai entendu. Ai-je imaginé ses paroles ? Je pose la question quand même:
-Que tu meures? Il est surprotecteur ton père!
Elle soupire d'un ton théâtral.
- Tu ne sais pas si bien dire ! Il est tellement naïf !

Elle ricane, et je sens mon cœur se serrer. Serait-ce une véritable peste ? Pourquoi cependant je ressens cette attirance inexplicable envers elle, comme un aimant qui me pousse vers cette fille ?Je suis vraiment déçu de ce qu'elle est, mais j'ai bon espoir que, sous toute cette arrogance, bat un cœur fragile et innocent. Je veux y croire ! Je ne sais pas pourquoi, mais je sens que je peux toujours rêver.

On arrive enfin en classe, et je décide de me débarrasser d'elle en rejoignant tout de suite mon meilleur ami Marco. Peau noire, cheveux noirs, yeux noirs. Tout est noir chez lui, sauf ses dents et ses habits. Tout le temps blancs. On fait de la boxe ensemble depuis des années. On se salue rapidement: 

-Ethan ! Mon frère, il faut absolument que je te racontes ce qu'il s'est passé à la fête de...

Il voit la nouvelle, et lui adresse un sourire charmeur.Je vois Karine me regarder, secouer la tête, amusée. Comme si cela ne lui faisait ni chaud ni froid. Elle va au fond de la classe, et s'assoit, un sourire glacé aux lèvres.

Entre alors dans la classe un mec assez robuste, musclé, et couvert de tatouages. La classe se fait silencieuse tandis qu'il se dirige lentement au fond de la classe vers Karine, qui le regarde impassiblement, les lèvres pincées, une lueur de défi dans le regard. Merde, elle va se faire défoncer. Le mec, c'est Mike Degrow, une putin de grosse brute qui tape pour un oui ou pour un non, et là, Karine est assise à sa place et il va bientôt rester d'elle qu'un petit tas d'os. Il ne fait pas de différence entre fille et garçon, tous ont droit au même traitement. Même si elle est une véritable peste, elle ne mérite pas de se faire frapper. Je me lève de suite pour aller la défendre mais Marco me retient.
-Attends, murmure-t-il,laisse la se débrouiller. C'est son premier jour, il faut qu'elle sache quelles sont les règles, et c'est Mike qui va les lui enseigner.

Je la vois sourire, le regard rivé sur nous, comme si elle l'avait entendu. Mais c'est impossible. Pas vrai?
Marco me retient par la manche et je ne sais que faire. Ca y est, Mike est devant elle, et il n'a pas l'air content, du tout.

PDV Karine

Haha, cette grosse brute me fais bien rire. Je n'ai pas choisis cette place au hasard, j'ai eu la subite impression qu'elle était crainte avec les regards peureux jetés à cette chaise et ce bureau. Je voudrai juste me faire respecter par tout ce beau monde et leur faire comprendre que je ne suis pas une faible. Comment s'appelle-t-il ? Hmmm...J'entends chuchoter le copain de mon prince bleu.

- Il faut qu'elle sache quelles sont les règles, et c'est Mike qui va les lui enseigner.

Je souris. Alors, le fameux Mike s'approche de moi, menaçant.

-T'ES A MA PLACE SALOPE ! DEGAGE DE LA SI TU VEUX PAS QUE JE TE DONNE UNE PTITE CORRECTION!!
Ouïlle, sa voix porte beaucoup et cela m'agace. Je porte délicatement ma main à mon oreille, prenant un air dédaigneux.
-Ne crie pas si fort, je ne suis pas sourde ! Qu'est ce que tu entends diantre par une petite correction ? Tu veux bien me montrer en quoi cela consiste ?

D'abord interloqué, le balourd fronce les sourcils puis s'avance vers moi, la main prête à frapper. Sans que tout le monde s'y attende, je me lève, lui prends sa main et avec ma force inhumaine, la met dans son dos de manière à ce qu'il ne puisse plus bouger. Je lui plaque la tête sur la table. On entends un ptit "crac", un son délicieux à mes oreilles. Waou, il a le crâne dur lui! Malgré ce que je lui ai fait, il est toujours conscient ! Je le lâche et il se relève, me tend la main à contrecoeur en signe de paix que j'accepte avec un grand sourire charmeur, et mon Charisme bien entendu. Il me sourit à son tour. Hop, dans la poche, le badaud. Quand on trouve plus méchant et plus fort que soit, il fait toujours s'assurer qu'on l'ai sous la main. Il s'assoit à côté de moi et on se tourne vers la classe, qui nous fixe.

-Qu'est ce que vous regardez?! C'est pas un spectacle ! Dis-je, venimeuse.

Ils se détournent tous, sauf mon Ethan, qui me regarde quelques secondes avant de se tourner à son tour. Je l'ai déçu, je le sens, et, bizarement, j'ai un petit pincement au coeur. Non, Karine, PAS DE SENTIMENTS ! Je jette un sourire en coin à Mike, qui me sourit d'un air complice en retour. Bien. Je sais ce que j'ai à faire ce soir, j'irai rendre visite à Ethan. Il n'a pas à être déçu de moi, j'en ferai bientôt mon esclave après tout.

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