L'épouse bafouée du cheikh (saga playboy Tome 5)

chapitre 6🌷

Les deux jours qui suivirent la venue du cheikh Fadir passèrent sans grand encombre. Posté devant une fenêtre de l'hôtel,le cheikh  jeta un regard distrait sur la rue qui semble déserte.  Pas étonnant,il était 1heure du matin. Il avait peu dormi et ne souhaitait pas le faire. Pas avant de la voir retrouvé! Il décrocha un autre regard sur la rue comme s'il cherchait quelque chose ou quelqu'un

Pas de trace d'Ismen!

Il avait demandé a ses hommes de faire profil bas. Ismen était capable de fuir le village et là encore il perdrait sa trace. Mieux vaux ce faire discret. Fadir ne voulait gaspiller ses journées a la rechercher en vain. Le cheikh tira les rideaux de sa fenêtre et s'alla s'assoir sur le lit.

diable! Qu'est-ce qui lui avait prit d'épouser une femme aussi dérangé?
Franchement,il s'attendait a tout de la part d'Ismen. Même au suicide! Aussi folle qu'il n'y parait,les femmes aussi dérangé que la princesses finissait par se suicidé. Non pas qu'il veuille la voir pendu a une corde ,mais sa lui arrangerait de ne plus la chercher.

Dieu! Il déraillait.

Quittant ses pensées obscures,Fadir alla se servir un verre. Il en avait bien besoin. D'un traite,il le bu. Et pendant quelque seconde ,il se mit a savouer le liquide pétillant qui découlait de sa gorge. Il allait se resservir quand son portable sonna.

Il eu un soupir. D'un geste brusque ,il longea sa main sur la petite table basse qui trônait au milieu du salon et attrapa son portable.

Il décrocha quand la voix de sa mère se fit entendre

-Mon fils ,j'ai entendu ce qui c'est passé avec ta douce femme?

Sa douce femme?

Il se retint de rire. Cette femme était une dérangé capricieuse de surcroît une vraie tête brûlée. Alors sa mère pouvait mettre de côté son sentimentalisme. Aucune femme douce ne pouvait s'enfuir le jour de ses noces pour y passer un mois dans un désert. Elle n'était pas douce et tendre! Non loin delà. C'était une emmerdeuse ,faillit t-il dire a sa mère. Pourtant,il s'abstint de lui en faire la remarque. Sa mère était capable de lui faire une scène pour s'y peu.

-Et comment l'as-tu su? Demanda Fadir en découlant un regard sur la pièce.

Un long silence en suivît.

-Ton frère m'a tout raconté mon fils.

Cela ne l'etonnait pas. Amir avait la langue pendante même si dès fois, il aurait voulu le lui arracher de la bouche.  Un silence suivit cette aveu. Fadir aurait voulu étrangler cet imbécile. Qui donc était au courant de la disparition d'Ismen? Dieu! Cette nouvelle ne lui plaisait pas du tout. Lui qui tenait a régler cette affaire dans un secret le plus total, il pouvait dire merci a son frère.

Maîtrisant a peine son calme,il déposa son verre sur la table base et s'asseya sur le canapé, la gorgé serré.  Bien qu'il ai bu son verre d'un traite , ses lèvres devinrent sèches.

-Fadir..... Murmura sa mère a l'autre bout du fil.

Le cheikh  fixait un point invisible. Il tenta de contrôler sa colère et sa rage qui palpitait ses veines. Pourquoi n'avait-il pas su la fermer?

-Qui d'autre est au courant,gronda t-il d'une voix qui su faire sursauté sa mère

-Je n'en ai aucune idée mon chéri. Je sais seulement que  Soraya ,sa concubine est au courant.

Sa rage se déculpa

Alors tout le harem est au courant que sa femme a disparu. Tôt au tard,cette nouvelle se répandrait comme une épidémie de grippe. Il se leva brusquement, un sentiment indicible tenaillant son bas ventre. Il n'aurait jamais du confier cette mission a son frère. Il se maudit lui même! Ismen s'était échappée dans son palais ,sous sa surveillance

Cette histoire allait ternir sa réputation. Lui qui n'était pas foutue de surveiller sa femme. La rage laissa place a l'angoisse. Une angoisse qui tenaillait ses veines.

-Mon fils ,je suis si désolée,murmura sa mère comme pour l'apaiser.

Il ne répondit pas.

Ce fut sa mère qui raccrocha vu qu'il ne daignait  lui répondre. Le calme reprit dans la chambre qu'il avait loué. Fadir passa une main sur son visage. Il était fatigué de lui courir après. Et chaque jour perdu a la retrouver le rapprochait un peu plus du scandale qui était inévitable.

~

Quand Ismen reçu l'appel d'Aman ,le mercenaire, elle était heureuse de pouvoir quitter ce pays.  Son anxiété prit fin lorsqu'elle rencontra ce matin la,plusieurs soldat appartenant a la grande cour royale. Ces soladts étaient postés dans les moindres recoins ,le regard aiguisé, l'oeil vigilant prêt a sauter sur tout danger.

Elle déglutit et tira sur sa voile pour ce recouvrir entièrement le visage. Ismen traversa le petit marché,le coeur battant la chamade. Les instants de panique ne cessèrent pas et quand elle atterrit devant la boutique du mercenaire ,elle eu un soupir de soulagement.

Elle toqua a la porte comme d'habitude et fut accueilli par le même homme froid qui était habillé en noir de la tête au pied.

-vous aviez rendez-vous ma petite dame?

Elle réprima un sursaut de nausée. Cet homme lui lançait des regards aguicheurs. Et quand son regard a elle s'aiguisa au sien,elle crû lire une parcelle de perversion qui présageait que cet homme n'était pas un enfant coeur.

Elle ne se laissa pas impression pour autant.

-Je suis venue voir Aman. Nous avions rendez-vous.

L'homme s'effaça et la laissa entrer.  Elle prit grand soin de ne pas l'effleurer.
Aman n'était pas a son bureau . il était sur le comptoir,jouant le barman. Elle ignorait que la boutique avait changé a ce point. La boutique était devenue un bar, restaurant. Aman avait tout changé. D'un geste lent, elle s'avança jusqu'à lui. La musique parvint a ses oreilles et le bruit cognait sauvagement dans  ses tympans. Plusieurs personnes se dehanchait sur la piste de danse. Ismen regarda tout avec stupeur.

Ce n'était pas son monde!

- ma belle. Je suis heureux de te voir

Ce qui n'était pas réciproque!

Et depuis quand Aman lui parlait d'un ton aimable?

-J'ai ton passeport,dit-il en ouvrant un tiroir.

Sur ce,il revient avec son passeport.

-J'ai accompli ma part du contact,déclara Aman

Ismen s'en doutait. Elle ouvrit sa valise et lui sortit le collier,un cadeau de Fadir pour son mariage. Les yeux d'Aman étincellerènt devant ce bijou de toute beauté si bien qu'il tendit la main quand l'incroyable se produisit

Brusquement, elle entendît des bruits que faisait des étalons,des pures sans arabes étaient entrés dans la  grande cour, elle se retourna ,le coeur galopant comme le faisait les chevaux. Timidement,elle s'avança, suivit d'Aman qui était beaucoup trop surprit pour parler

Elle vit la poussière se relever et le bruit que faisait les montures étaient insupportables. Elle se raccrocha a une table qui était juste a côté d'elle pour éviter de s'écrouler. Elle se sentit perdre pied et s'écraser sur le poid de ses larmes.

Il l'avait retrouvé!

Elle n'y croyait pas !

C'était les cavaliers du cheikh. La lèvres seche ,elle sentit son esprit la quitté. Pour éviter le pire ,elle s'arma de son courage et s'enfuit en ouvrant une autre porte pour se cacher quand elle entendît une voix hurler

-Fouiller le bar et ramener la moi!

Cette fois elle était perdue

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