chapitre 27

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Heureusement qu'il fait beau, parce que sinon je serais devenue un glaçon avec mes vêtements pas encore totalement secs. Je descends du bus et pars retrouver les gars.

- Alors, c'était bien à l'avant du bus ? me demande Théo.

- C'était horrible ! J'étais à côté d'un Stanislas qui a essayé de me draguer à coup de « les jolies filles peuvent m'appeler Stan donc toi tu peux » et de « poupée » !!

Mon air désespéré fait rire les gars. Tom passe à côté de nous et me matte ouvertement. Je lève les yeux au ciel.

- Regarde ailleurs, dit Éden.

Je le regarde, étonnée. Je ne pensais pas qu'il me défendrait.

- Ah ouais ? Sinon quoi Marciano ?

Il se rapproche de moi tandis que je m'écarte. Soudain il pose une main sur mon cul et je tente de lui mettre une gifle, mais il anticipe le coup et attrape mon poignet. Il finit par me relâcher et repars en riant, tandis qu'Éden le fusille du regard.

- Je vais finir par tuer ce gars, dit Éden.

- On en a tous envi. Mais on doit se retenir, sinon bientôt c'est en prison qu'on ira mec, le résonne Jayden.

Je suis un peu perdue. Est-ce qu'Éden m'a défendu parce qu'il déteste Tom ou... parce qu'il tient à moi ? Au fond de moi, j'espère que c'est plutôt la deuxième option. Je range tout ça dans un coin de ma tête et avance en direction de ma chambre.

- T'as l'air de bien l'apprécier, me dit Jay dans les couloirs.

- Qui ??

Euh, j'ai pensé à voix haute ?

- Bah Girly, la petite chienne.

- Ah euh oui... bien sûr. Elle est adorable.

Il se marre.

- Tu pensais que je parlais de qui ?

- Je... bah je sais pas c'est pour ça que je t'ai demandé de qui tu parlais.

Éden et Théo parlent derrière nous, j'espère qu'ils ne nous entendent pas. Une fois qu'on est dans notre chambre, Éden se prend un livre et m'annonce :

- Ce soir c'est l'anniversaire d'un gars, donc y'a une autre fête. Enfin si on peut appeler ça comme ça.

- Comment ça se fait que je sois pas au courant ?

- Il l'a annoncé après que tu sois partis du cours à cause de...

- Ouais, je le coupe. Cool, je vais me sortir une jolie robe et demandé du maquillage à l'infirmière.

- Franchement je te trouve très bien sans maquillage.

Je rougis involontairement devant ce compliment. Je me tourne pour éviter qu'il ne me voit et sors de la chambre.

- Euh... merci ! je lance en allant vers l'infirmerie.

Je toque à la porte et elle m'ouvre. J'ai l'impression qu'il n'y a jamais personne ici, c'est fou.

- Oui ?

- Bonjour madame. Ce soir il y a une fête d'anniversaire et la dernière fois vous m'avez dit que je pourrais avoir du maquillage.

- Oui, c'est vrai. Je vais te passer le gloss et le mascara que tes amies t'on apportés la dernière fois et une petite palette de fards à paupière. Tu as de la chance que je n'ai pas signalé ce que tes amies ont fait. Si je l'avais fait, elles auraient été interdites de visites.

- Oh... merci.

Elle hoche la tête puis va chercher les éléments de maquillage. Elle me les donne et me passe même une paire de perles, à accrocher aux oreilles. Je repars, le sourire aux lèvres.

Une fois dans la chambre, je regarde parmi mes robes et en sors une, longue et moulante à bretelle de couleur bleu foncé tout en paillettes ( voir média ). Elle est magnifique. Je prends une paire d'escarpin de la même couleur ( mais sans paillettes ) et file dans la salle de bain. J'enfile le tout, attache mes cheveux en queue-de-cheval haute et mets les perles. Maintenant, place au maquillage ! Je fais un dégradé de bleus plus ou moins foncés. Ensuite, je mets du mascara, qui fonce mes cils et les étire un peu, puis m'applique du gloss sur les lèvres. Je suis prête. Je me regarde dans le miroir et ne peux m'empêcher d'admirer mon œuvre. Je me trouve plutôt pas mal ce soir. Je resserre un peu ma queue et sors de la salle de bain. Quand Éden me voit, il écarquille les yeux.

les opposés s'attirentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant