Chapitre 3

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Après avoir sorti de l'enfer qui a duré une bonne éternité, je me dirige vers la cafétéria qui se trouve dans l'établissement à côté de l'université. Enfaite, je suis fascinée par l'architecture de ces deux établissements parfaitement travaillée. En entrant par la porte principale, on se trouve face à l'université, juste à côté, se situe un autre établissement qui contient la cafétéria, la bibliothèque et une salle privée. C'est une salle désignée aux étudiants " privilégiés " ! Parce que oui, il faut bien trouver une sorte de favorisation entre les étudiants. Je me dirige à pas lents vers ma direction en serrant les bandoulières de mon sac à dos et en admirant les différentes peinture bien faites sur les les murs, et le toit couvré par les pièces de fayence en mosaïque. En arrivant devant le grand portail de la cafétéria, je souffle d'un bon coup en espérant que le déjeuner soit mangeable. Parce que ma mère n'a pas arrêté de me répéter :

" Si tu trouve leur nourriture trop carbonatée ou trop cuite ou couvrée d'une couche verte, ou... ou... ou..., Tu te lève sagement, et poliment tu renverse ton plateau en pleine figure du cuisinier. Étais-je suffisamment claire ? "

Ma mère était toujours très protectrice vis à vis notre santé. Elle nous oblige chaque mois à visiter le docteur familial. Je crois que la moitié, au moins, de la fortune de ce dernier est grâce à nos séances répétitives chez lui.

Je pousse doucement le portail et me dirige vers la longue file d'étudiants, qui attendent leurs repas.

L'odeur ? Disons que c'est pas mal. Je crois que ce sont des nouilles. Ou bien des bonnes pâtes polonaises. Enfin, ça sent bon !

Je tends mon plateau au cuisinier, lorsque mon tour est atteint. Une purée ? Je crois que mon olfactif était guidé par les rêves de tout à l'heure, de façon que je n'ai pas pu deviner l'odeur de cette purée. Je grimace face au vieux cuisiner qui me regarde d'un regard froid.

Bon, tu ne vas pas quand même prendre les conseils de ta maman au sérieux. Soyons sage.

Je m'installe sur une table libre et déguste une toute petite bouchée.

Je crois fourrer la purée sous ses vêtements, est mieux que la lui balancer en pleine tronche, non ?

Je soupire en posant la cuillère. J'ai bien estimé que mon premier jour en étant une étudiante passe à la merveille ; se lever tôt, prendre un bon petit-déjeuner, me faire conduire par mon chauffeur, nommé imbécile Jonathan et me faire quelques amis avec qui je peux passer la journée. Mais, bien évidemment, au lieu de tout ça, il failli bien que je me lève assez tard, que je n'aille pas suffisamment de temps pour me nourrir, je me déambule seule tel une perdante dans cette fichue université, et que je me trouve seule face à un plateau de purée. Bon sang.

- E...Euh, j-je peux m'as-ssoir i-i-ici ?

Je me déconnecte de mes pensées et lève la tête vers ce mec qui se tient nerveusement face à moi, avec son plateau entre les mains.
Ah ! Tiens ! C'est le geek qui était à côté de moi pendant le cours de l'autre zombie. Il l'air nerveux, il soulève doucement ses lunettes rondes sur son nez et avale péniblement sa salive. Je lui souris doucement et désigne le banc face à moi, lui permettant de s'asseoir.

- Bonjour, c'est July. Dis-je en lui tendant ma main.

- M- Mathieu. Répond-t-il avec un petit sourire aux lèvres. C'est très original t-ton pré-prénom.

- Oh oui, tout le monde me dit la même chose.

- Mais... Mais c'est t-trés joli.

Je vois qu'il est très nerveux. S'il est incapable de parler normalement face à moi, pourquoi il est là ? Je balaye la salle du regard, et je parviens à voir qu'il n'y a plus de tables libres. Elles sont toutes occupées. Sauf, quelques unes où il y a des places libres à côtes des autres mecs.

A Day In July - TOME 1Where stories live. Discover now