A Day In July - TOME 1

Chapitre 10

PDV July

Je prends une grosse gelée d'air afin de bien reprendre mes esprits. Je suis au seuil de la porte de notre maison, et je ne veux pas que ma famille aille des doutes. Je jette un coup d'œil par par-dessus de mon épaule, et remarque que Reid est encore là, son regard est toujours accroché à moi. Il veut être sûr que je suis bien rentrée à ma maison, saine et sauve. Malgré que je ne suis pas pour l'idée qu'il soit mon garde de corps, mais je suis vraiment reconnaissante à lui. Je n'ai pas compris pourquoi, il s'est proposé et non pas quelqu'un d'autre. J'ai même essayé de gratter quelques informations sur lui, mais il n'a pas voulu rien lâcher.

Je lève ma main droite pour le saluer et il me répond avec un hochement de tête. Je retourne encore et baisse le poignet de ma porte. Je me dirige vers la pièce principale et trouve mes parents, entrain de boire une tasse se thé devant la cheminée.

- Coucou.

- Salut ma puce, dit ma mère en souriant.

- Bonsoir, July. Ajoute mon papa. Ça bien passé ta journée ?

Si tu savais.

- Oui. Superbe même.

Je m'affale sur le grand canapé, épuisée.

- Parfait. Lâche mon père en souriant de toutes ses dents. C'est ton petit ami ?

- Joachim ! S'exclame ma mère en foudroyant mon père du regard.

Je me redresse surprise et essaye de deviner de qui parle-t-il. Il indique la grande baie vitrée du salon avec sa tête, et automatiquement, la mienne se retourne pour voir la personne.

Ryan?

Sérieusement, il crois que j'ai me suis engagé dans une relation dès les premiers jours de la rentrée ?

- Tu pense que je suis allée à l'université pour te trouver un bon beau-fils ?

Il hausse les épaules en prenant une gorgée de sa boisson, tant dit que ma mère souffle désespérément.

Soudain, les deux clowns de la famille débarquent dans le salon en criant.

- Papa, je veux avoir une chambre pour moi tout seul. Je veux plus partager mon oxygène avec celui-là.

- John, soupire mon père, on a déjà parlé de cette histoire plus que mille fois.

- Papa moi Johnny ! C'est lui John.

- Oui, c'est moi John et lui Johnny.

Je dirige mon regard vers Mr. Joachim et je remarque qu'il sourit nerveusement. Bon, pour mettre les points sur les " i ", John et Johnny se rassemblent comme deux gouttes d'eau,  mais logiquement, les parents doivent différencier entre leurs jumeaux. C'est bizarre que mes parents n'arrivent pas à voir la différence.

- Bon, John c'est ça ? On a déjà parlé de ce sujet plusieurs reprises. Et on l'a déjà fait en pratique. Si tu te rappelles, l'an dernier pendant le mois de décembre exactement le 15, on vous a séparé dans deux chambres différentes, et avant même fe passé une demi-heure, vous vous êtes retrouvés pour pleurer l'un dans les bras de l'autre. Donc, finalement ce dossier est clos.

Johnny regarde mon père la bouche grande ouverte, pendant que son œil gauche se prend des spasmes successifs. Finalement, il tourne des talons pour rejoindre sa chambre, je crois.

D'accord, oui je sais. Papa a une mémoire d'éléphant, et il l'utilise généralement pour nous juger de quelque chose qu'on a fait et qu'il n'accepte pas qu'on en reparlera.

John regarde son jumeau partir avant de se retourner vers mon père.

- Est-ce qu'au moins je peux avoir un lit individuel ? J'en ai marre de monter les escaliers d'un lit double.