XXV.

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25.









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Apparemment il se dirigeait au salon.

- Heu.. Ça va ?

Isaac - Oui et toi ?

- Oui, ton anniversaire s'est bien passé ?

Isaac - Oui ça allait.

- Mhm, et la fille avec qui tu as.. fin'.. je veut dire.. Est-ce que tu la connais ? Elle..

Isaac - C'est une fille que j'ai rencontré au moment de la soirée. Je connais même pas son nom.

- Ah..

Isaac - Mais elle était jolie.

- C'est cool alors.

Isaac - Mhm.

- C'est amusant par ce qu'il y a presqu'une une heure on a croisé Vincent au centre commerciale. *petit rire*

Isaac - Je sais.

- *petit rire* Tu.. Attend tu quoi ?

Tout d'un coup je me suis mise à paniquer. Comment était-ce possible qu'Isaac soit au courant ?

Isaac - Je le sais.

- Mais c'est pas possible.

Isaac - C'était mon ancien collègue. Il y a quelques minutes il m'a envoyé un message me disant que c'était drôle il a crue voir les anciens détenus Abdelazim et Benaissa au supermarché.

Sans le voir je savais que j'étais devenue toute pâle. S'il nous avait vu alors il allait nous dénoncer et la police recommencerait les recherches. Nous devrions encore fuir et je ne me vois pas du tout faire une cavale à deux semaines de l'accouchement.

Isaac - Oh Nayah ?

- ...

Isaac - Oh.. Oh t'es la ?

- ...

Isaac - Putain ! NAÏM !

J'entends du bruit puis une forte présence derrière mois. Naïm m'attrape les bras et se place en face de moi. J'avais comme une absence, je me sentais vraiment bizarre. Puis tout d'un coup j'ai eu un gros coups de fatigue, alors j'ai préféré fermer les yeux. J'avais peur. Peur de devoir revivre la cavale. Peur de devoir revivre la prison. Peur pour mes enfants. Peur pour mon couples. Cette seule phrase d'Isaac avait réussis à me faire ressentir énormément d'émotions à la fois. Peut-être trop.

















O M N I S C I E N T

















La panique était le maître mot dans l'esprit de Naïm. Sa belle se trouvait sur un brancard, emmenée par les médecins d'une clinique privée. La Panique a ensuite laissé sa place à la Peur qui elle envahit le corps entier de notre bel algérien. Il sentait ses muscles se tendre et ses doigts légèrement trembler.

Assis dans une salle d'attente vide, il a très vite été rejoins par le reste de sa famille dont Isaac.

Le ballet a donc continué dans la tête du benjamin des Abdelazim. Sur scène, alors que la Panique venait de laisser place à la Peur c'était au tour de la Haine de monter sur scène.

Nayah - Cœur Enfermé IIWhere stories live. Discover now