Première partie

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Dans ma voiture, cigarette dans une main, et l'autre sur le volant je pensais à ma mère, à l'abandon de mon père, et à la disparition du jour au lendemain de mon grand-frère, l'homme de la situation, quand j'étais âgée de tout juste quinze ans, et lui âgée de vingt-ans il est partie et m'as laissée avec ma mère qu'il qualifiait d'alcoolique et de sans cœur.

Cette épisode de ma vie ne fais que me faire pleurée, et me rappellais le manque qui se ressent en moi du haut de mes dix-huit ans. J'avais besoin d'un père, j'avais besoin d'une mère, en clair j'avais besoin d'une famille. Quand j'ai passée mon code, ma mère as trimée pour que je l'ai, quand j'ai fais ma conduite accompagnée avec ma voisine, ma mère m'as boustée, mon permis en poche elle m'as fais promettre de prendre sa voiture, et qu'on irait tout les deux à Paris ensemble. Nos rêves se sont transformées très vite en cauchemar. Je suis très vite sortit de mes pensées après m'être brûlée le bout des doigts à cause de la cigarette qui ne faisait que se conssumait.
Je suis arrivée dans cette ville qui m'était inconnu, j'ai trouvée l'endroit où j'allais passée certainement le reste de mes jours seul.

L'appartement que j'avais louée avec l'aide de ma mère était déjà meublée, car elle était venue dans cette endroit pour tout arrangée, pour que moi sa « perle » tel qu'elle m'appellait soit bien. A ma descente de la voiture le vent d'hiver me faisait frissonait, certaines lumière des lampadaires allumée, mon coffre refermait, je me dirigeai dans cette endroit qui serait mon nid ''douillée''. Il devait être minuit à mon arrivée, et beaucoup de jeune se trouvait dehors, des filles par la fenêtre. Cette ambiance que je ne connais pas, me change vraiment de chez moi. Devant le bâtiment A qui était le mien, il y a un homme seule complètement sonnée à cause sûrement de l'alcool, quand il m'as vu, il se déplaça. Moi, sans un mot je monte les escaliers, au quatrième étage se trouvait ma nouvelle vie.

Ce lieu où allait commencée ma nouvelle vie, était petit mais acceuillant, ma mère s'était bien débrouillée, un petit sourire apparut sur mon visage. Arrivée dans la chambre, je dépose mes affaires et je me met à scruter les moindre recoin de mon nouveau chez moi. Je me sort une cigarette et me met à fumer, chaque bouffée que je prends, ne fais que m'éloignée de mon passé et d'effacée toute cette douleur que j'ai encrée dans chacun de mes gestes.
Je m'endormis la pensée pleine, et le cœur remplie. Mon réveille se fait très violemment, je sors d'un cauchemar où je voyais ma mère brûlait. J'essuie la sueur sur mon front et je vais me mettre de l'eau sur le visage. Ce contacte d'eau froide, réveille mes sens, et m'ouvre les portes de la dure réalité qu'est ma vie.

La routine est faite. Assise sur le canapé, chaque moment de mon enfance repasse comme un film dans ma tête, mais le problème c'est que aucune pause ne se fait comme devant un film quand on veut faire autre chose. Je sens que chaque jours depuis la mort de ma mère, je ne fais que m'enfoncée dans un enfer profond. Dans cette enfer, il n'y a que moi, et je ne fais qu'allumer ce feu qui est à l'intérieur de mon cœur, mon confident est mon esprit, dire ce que je ressens à une autre personne serait détruite cette carapace que je me suis forgée depuis que mon frère m'as abandonnée.

Je m'habille rapidement, écouteur dans les oreilles, j'allais courir pour ne plus pensée. Dans ce hall se trouvait des hommes de couleur ou non. Chaque regard était posée sur moi. La musique pas en marche mais écouteur dans les oreilles, je fais comme si je ne les entends pas.

X1 : « Une nouvelle dans le tieks*. »
X2 : « J'les jamais vu, c'est une bombe ! »
X3 : « C'est une kehloucha* wesh ! »
X4 : « Rien à foutre elle est bonne. »
X1 : « Hey la mra* c'est quoi ton blaze* ? »
X4 : « Elle entends pas wesh, les écouteurs dans les oreilles ! »

Je sortis de l'immeuble, et commença mon début de course. Chaque parole prononçait par ses hommes me dégoûtait. Mon footing s'est fait rapidement, ma découverte de ce quartier était rapide aussi. Près de l'immeuble où j'étais, se trouvait l'air de jeu de plusieurs jeune, à proximité un stade de football. Je voyais des mères criaient sur leurs enfants, ou rigolaient avec eux. Ça me faisait chaud au cœur de voir des mères étreindre leurs enfant, moi, ma mère jamais elle ne m'as pris dans ses bras, cette manière de montrer son amour n'existait pas pour elle. Elle m'aimait certes, mais être câline envers moi était impossible pour elle. Ma mère n'était pas le genre de femme à montrer ces sentiments, elle le montrait indirectement, quand elle buvait, elle me disait avoir l'impression qu'elle la peste et que tout ces proches la laissée seule, la seule personne qui lui restait c'était moi. Elle me souhaitait le meilleur, elle voulais que j'accomplisse ces rêves d'être une femme indépendante et non une femme dépendante d'un homme comme elle l'as était auparavant. Elle se qualifiait de femme qui ne sera jamais indépendante car elle as toujours compté sur mon père. Et elle s'en voulait beaucoup pour ça.

Mon Esprit VagabondeWhere stories live. Discover now