Quatrième partie.

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Je me retourne pour voir si Sheima dors toujours, je ne la voie pas dans le lit, il est cinq heure du matin, et j'entends des chuchotements que je n'est jamais entendu auparavant. Je me lève et va en direction du salon, la voir assise, voilée, le saint livre à la main, elle récite, chaque verset qui sort de sa bouche est comme des paroles douces qui rentre dans mes oreilles, ces paroles envahissent tout mon cœur. J'écoute attentivement et au fur et à mesure je me laisse emporté par ces paroles divines. La voix de Sheima est douce, à la fois cassée et ce mélange donne à ces paroles une vérité que je ne comprends pas.

Elle s'aperçoit que je suis entrain de la regarder. Elle me fais signe de m'avancer tout en lisant, je sens mon corps aller vers elle, je contrôle aucun de mes mouvement. Je m'assois près d'elle, et l'écoute, je regarde sa bouche d'une manière comme si j'allais comprendre ce que ces paroles voulaient dire. Elle me berce tout en lisant, et ne me fais plus penser à rien, juste à mon bien être. Je sens une larme tombé sur la paume de ma main. J'aime pas être faible et à ce moment là je l'étais, je me sent tellement mal que je partis du salon, pour aller dans la salle de bain.

Devant le miroir, mes larmes se redoublent. Je ne sais pas ce qui m'arrive, je me sens plus faible qu'auparavant à cause de ces gouttes qui coulent au niveau de ma joue. Je passe de l'eau sur mon visage, et en profite pour me doucher tout en pleurant. Je ne cesse de mettre de l'eau sur mon visage, sûrement pour enlevé cette eau salé.

La serviette autour de mon corps, je me regarde encore une fois dans ce miroir, une inexplicable douleur pouvait se lire sur les traits de mon visage. Cette douleur attroce je voulais en mettre fin, j'ai aimé la vie maintenant je n'est besoin que de la mort, je sombre peu à peu dans ce tunnel noir que je ne vais pas quitté de si tôt. Je me rends compte que je ne suis plus rien, juste un corps sans vie, un corps présent mais l'esprit qui vagabonde ailleurs.
J'essuie les quelques larmes, et part m'habiller, il est certes que six heures mais j'ai besoin d'aller prendre l'air, car j'étouffe dans cette pièce.

Moi : « Sheima je sors. »

Sans attendre de réponse, j'étais déjà sortis. Je veux pas me justifier, ni me confier, j'ai qu'une envie c'est de soulager cette peine qui m'envahit. Je pense à mettre fin à mes jours, je pense à me suicider, à en finir avec cette vie. Plus personne n'est présent auprès de moi. A quoi ça sert de vivre ? A quoi ça sert de me faire souffrir sans cesse ? A quoi ça sert de pleurer un mort si je peux le rejoindre ? Je veux apaiser cette douleur. Ces quelques larmes m'ont fais comprendre que je ne suis pas aussi forte que j'essaye de me faire croire.
Je me trouve dans la cage d'escalier, personne en vue. Je m'assoit sur les escaliers, je fume mais ça ne me calme pas pour autant. Sans m'en rendre compte, j'étais en pleure. Ma voix est cassé à cause de cette avalanche de larme, je laisse tomber ma cigarette que je n'est pas fini.

: « Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?

A chaque « pourquoi » que je prononçais, je frappe mes mains sur le bout de verre éparpillé qui sentait l'alcool, cette alcool qui m'as arrachée l'être en qui je tenais le plus. C'est comme si je ne sentais rien, je voulais ressentir la douleur d'avoir mal physiquement car j'en ai marre de souffrir moralement. Je prends le plus gros bout de verre que je trouve. Mes mains innondée de sang, je regarde fixement ce bout de verre, tout doucement je le dirige au niveau de mes veines.

: « Oh tu fou quoi ? »

Moi : « Partez ! Laissez – moi ! »

: « T'est entrain de te tuer, t'est malade ou quoi ? »

Sa voix était rauque, cassée, je la reconnais c'est celle de Khalis. Je voulais en finir, j'allais m'exécuter quand je le sens m'arracher ce bout de verre de la main.

Khalis : « T'est malade ou quoi ? »

Moi : « Laissez – moi mourir ! Je n'appartiens pas à ce monde. »
Khalis : « Oh réveille toi ! Plusieurs personnes morte voudrait revenir et toi tu veux te tuer parce que tu n'appartiens pas à ce monde. Pourquoi Allah t'as laissée vivre ? Pourquoi ? T'as quoi dans ta tête, t'est malade ? Il te manque un nerf ? »

Moi : « Laissez – moi allez la rejoindre, s'il vous plaît, laissez – moi, je dois la rejoindre, elle m'appelle chaque soir dans mes rêves ou plutôt cauchemar, elle as besoin de moi. Vous devez me laisser, vous devez me... »

Mon Esprit VagabondeWhere stories live. Discover now