le roman d'une vie

partie 32

Abdoulaye Fall

La vie semble toujours injuste quand on est au côté de la justice et de la vérité.
La vérité, pourtant elle triomphe toujours quoiqu'il advienne et et qu'importe le temps que consomme la durée de sa venue mais pour se faire l'homme devra toujours passer par le malheur, s'armer de patience, cohabiter avec l'oppression de la crainte, affronter l'affliction en encaissant les coups du destin, souffrir et faire taire ses pleures afin de paraître inébranlable devant les partisans du mal
C'est pourquoi je ne laisse pas Raïcha baisser les bras une minute sur son combat de faire valoir la vérité malgré le fait que la vie semble lui tourner le dos.
La pauvre elle n'imagine même pas que Abdel Ndiaye puisse gagner ce procès après tout les horreurs qu'il lui a fait enduré.
Mais malheureusement on n'arrive pas à mettre la main sur cette clé USB, j'ai moi même chargé monsieur Brown d'aller chercher des preuves dans l'appartement où vivaient Abdel avec Raïcha toutefois il n'y a pas trouvé le moindre trace d'indice pouvant prouver que ma femme y a un jour vécu avec Abdel, il n'y a ni photos, ni caméras, ni même l'ordinateur dont parlait Raïcha.
Monsieur Brown m'a même dit que l'appartement a été acheté par un riche styliste gay très réputé dans le monde de la mode américaine , il est d'origine Belge et monsieur Brown affirme qu'il est allé plusieurs fois rendre visite à Abdel Ndiaye avant son déportation au Sénégal.
La disparition des preuves à l'appartement serait liée à ce gay du nom Leonard Félayni, il soutient ce voyou pour des raisons que j'ignore cependant tout ce que je sais c'est que jamais au plus grand jamais le mal ne règnera sur le bien raison pour laquelle je me suis fait une certitude aussi sûre que certaine et c'est le fait que quoi qu'il puisse se passer Raïcha va gagner.
Un seul coup de fil de mon père aurait suffit pour mettre toutes les chances de notre côté car quoi qu'on puisse dire dans ce monde règne la loi du plus fort mais tout comme mon père la famille entière ne veut en aucun cas avoir recours à la corruption , non jamais on ne se réduirait à une telle bassesse, on a confiance à la justice même si ses agents peuvent parfois déviés , ces hommes qui se disent hommes de loi , hommes de justice peuvent être injustes mais la justice elle est toujours juste.
Et donc présentement ce qui m'étonne c'est que personne, j'ai bien dit personne de tout ce monde qui était présent lors de l'arrivée de Raïcha n'a vu la clé.
Actuellement mon énigme éternelle demeure qui a bien pu voler la clé USB ainsi que les photos et pourquoi ?

Sophie.

La vie est un théâtre et il faut savoir être un bon acteur pour pouvoir jouer dans toutes pièces , dans le cas contraire vous serez vite mis aux oubliettes et vous ne serez vivant que dans les souvenirs de quelques mémoires , raison pour laquelle je m'adonne à l'attitude du caméléon et devient celle que les circonstances font de moi dans toute situation.
Une voix s'exprime derrière et c'est ma mère.

Sophie ces temps ci tu es constamment à la maison , comment ça avance avec Karim Fall ? Me dit ma mère.

Maman , je suis désolée mais il ne m'est plus possible d'approcher Karim Fall, oublies notre plan .Lui répondis je.

Incapable, à quoi me serts_ tu espèce de bonne à rien, Karim Fall était mon dernier espoir pour ne plus retourner dans la misère car cet idiot d'Abdel Ndiaye ne nous sert plus à rien vue qu'il est coincé entre quatre murs, tu n'es même pas capable de te faire désirer en tant que femme anh Sophie, moi ta mère jamais un homme ne m'a résisté à ton âge. Reprit ma mère.

Maman c'est pas aussi facile que tu le crois, répliquai je.

Dis moi qu'est ce qui t'en empêche, son mariage, combien d'hommes mariés trompent leurs femmes , même les plus tenaces succombent à l'infidélité, si tu avais appliqué mes instructions à la lettre la fidélité serait de l'histoire ancienne pour Karim Fall après tout ce n'est qu'un homme et un homme reste un homme quoique puisse être sa grandeur et sa position dans la société alors dis moi qu'est ce qui t'empêches de suivre le plan. Reprit ma mère