Chapitre 18

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- Quoi ! Mais je pensais que c'était une fuite de gaz où quelque chose comme ça !"

Crier me fait tousser et je me plie en deux, en crachant du sang.

"Non. C'était volontaire. Et je sais qui a fait ça.

-...

- C'est l'homme qui m'a retenu prisonnier après mon arrestation.

- Son nom, dit-moi son nom.

- Je sais que mon geôlier s'appelait Achille mais je pense qu'il a un supérieur. Il y avait un autre homme, François, il était chargé de me torturer. J'ai réussi à m'échapper lorsqu'Achille est parti poser la bombe.

- Les gens qui était à l'intérieur du bâtiment ont survécu ?

- Pourquoi cette question, me dit-il surpris, Personne n'a survécu. Il n'y avait personne aux alentours sauf toi, moi et ton "ami", vous êtes donc les seules victimes."

Yin Elle est donc morte. Je sens les larmes couler sur mes joues et commence à ressentir un vide immense dans ma poitrine. Je m'étais réellement attachée à elle, elle était drôle, souriante et pétillante. Je sais qu'elle va me manquer.

Arthur semble totalement perdu, il ne sait pas comment réagir face au torrent de larmes qui dévalent mes joues. Il soupire encore une fois et m'interroge.

"Qu'est-ce qui t'arrive ?

- Rien."

Il comprend que je ne veux pas parler, me presse la main et s'en va. Une fois qu'il est parti, Hadès gigote désespérément pour essayer de rapprocher son lit du mien et me prendre la main. Mais il n'arrive qu'à tomber de son lit ce qui sèche rapidement mes larmes.

Il se redresse en grimaçant, faisant redoubler mon rire. Il me tire la langue et me jette son oreiller dans la figure. S'en suit une longue bataille de polochon où nous finissons à bout de souffle.

Je récupère l'oreiller d'Hadès alors qu'il avait la tête dessus et le garde contre moi. Il se plaint et c'est à mon tour de lui balancer son oreiller dans la figure.

L'infirmière entre dans la chambre et nous gronde comme des enfants pour notre immaturité. J'aimerais en savoir plus sur François et Achille mais en même temps, je ne veux pas savoir. J'ai déjà remarqué que mon maitre a des marques de fer sur les poignées. J'ai déjà rencontré Achille, qui a essayé de me tuer mais je ne connais pas François. Heureusement.                                                     Qui pourrait être leur supérieur ?

Un policier entre dans la salle en nous expliquant :

"Vous êtes les seuls à avoir vu l'explosion de près en étant encore vivants, je dois donc vous interroger. Alors, qu'avez-vous à me dire ? dit-il avec humour

- Pas grand chose. On s'était donné rendez-vous devant le palais pour parler et il y a eu une première explosion à l'arrière du bâtiment, puis une seconde plus proche de nous.

-humm. Effectivement, c'est pas grand chose. Vous êtes sûrs que vous n'avez rien vu d'autre ?

- Bah, c'était un rendez-vous amoureux, alors , intervient Hadès"

Je rougis violemment pendant qu'il me regarde avec une étincelle de malice dans les yeux.

"D'accord. Je dois vous prévenir les enfants, que vous pourriez être considérés comme suspects."

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