5- Déni, déni... dis-moi qui est le plus en forme ?

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Iron Man 3

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– MERDE !

Tony balança violemment la pièce de métal contre le mur.

– Ça ne marche pas, ça ne marche pas, ça ne marche pas ! jura-t-il en se passant furieusement les mains dans les cheveux.

– Calmez-vous Monsieur ce n'est qu'un question de calibrage.

– JE SAIS !

L'ingénieur souffla de rage et s'appuya à son bureau, les points serrés. Cela faisait deux semaines qu'il était sorti de l'hôpital et malgré la promesse faite à Bruce, il s'était immédiatement replongé dans son travail. Le monde avait besoin de ses inventions, de son Iron Legion. IL en avait besoin. Alors au diable le sommeil, la paix et la sécurité n'attendent pas. Ses armures, c'est tout ce dont il avait besoin. Il ferma les yeux inspirant profondément. Il devait se calmer. La colère n'amenait à rien dans ce travail. Il avait besoin d'avoir une parfaite maîtrise de soi, d'être parfaitement rationnel et serein. Tony prit une profonde inspiration.

Le calme, le calme...

– Monsieur ? Steve Rogers cherche à vous joindre.

Le calme...

– Qu'il aille se faire FOUTRE !

Pardon ?

L'ingénieur redressa la tête, l'air encore plus agacé.

– Jarvis. Je peux savoir pourquoi tu as répondu.

– Pardon Monsieur, mais je pense qu'il est bon que vous repreniez contact avec l'extérieur. Cela fait trois jour que vous n'êtes pas sorti de votre labo.

Stark ! C'est vrai ?!

Nouveau soupire.

– Captain, j'ai le temps pour vous entendre pleurnicher sur ma santé, faites vite.

A vrai dire c'est en partie pour ça que je vous contacte.

Tony fronça les sourcils. Steve se soucier de lui ? De son état ?

– C'est Fury qui vous envoie, rétorqua instantanément l'ingénieur.

A l'autre bout du fil, le soldat soupira d'agacement.

Quoi ?! Non ! Je vous ai trouvé à demi-mort en plein milieu de votre labo, ça vous suffit pas comme excuse ? Vous pensez que j'ai besoin du S.H.I.E.L.D pour m'inquiéter au sujet de mes coéquipiers ?

Le milliardaire ne prit même pas la peine de répondre, préférant ignorer le soldat et se concentrer sur un énième perfectionnement de son casque.

Je vous demande si ça va, insista Steve.

– Si ça va ? Mais évidemment que ça va, pourquoi ça n'irait pas !

Tony.

– Maintenant dégagez. Votre appel ralenti Jarvis.

Il s'apprêta à raccrocher mais Captain revint à la charge.

Laissez-moi vous rendre visite. Vous avez besoin de voir du monde. Juste une visite. Une discussion autour d'un bon verre.

L'interpellé marqua une pose. Avant de secouer catégoriquement la tête.

– J'ai du travail.

Hé ! Vous m'en devez une Tony.

– Hum non je vois pas de quoi vous parlez.

Je vous ai sauvé je vous rappelle.

L'ingénieur laissa tomber son casque dans un fracas, se tourna brusquement vers l'écran d'appel et rétorqua :

– Ah oui ? Sauver de quoi ? s'énerva-t-il.

Du coma probablement !

– Qu'est ce qui vous dit que j'aurais pas préféré, hein ?!

Un silence tomba instantanément des deux côtés de la ligne téléphonique. Tony se passa une main dans les cheveux, furieux et confus de cette discussion et particulièrement de cette dernière réplique. On entendait que la fine et légère respiration de Steve à l'autre bout du téléphone. S'appuyant de nouveau sur son bureau, cette fois de fatigue, le milliardaire poussa un soupir chuchoté.

– Foutez-moi la paix, lâcha-t-il finalement. Je n'ai besoin de personne et surtout pas de vous. Je préfère encore appeler l'oncle Sam...

Et avant que Steve ne puisse répliquer quoi que ce soit d'autre qu'un début de « Tony », l'ingénieur raccrocha.

Un génie playboy philanthrope milliardaire ? - STONYWhere stories live. Discover now