Un génie playboy philanthrope milliardaire ? - STONY

BONUS 2 - Le cul de l'Amérique (SOFT LEMON)

/!\ LEMON LES ENFANTS /!\
Enfin Lemon poétique. Ouais je sais difficile à imaginer comme ça mais en gros c'est du lemon plutôt soft mais écrit avec doigté (HA HA), franchement c'est pas très crédible mais je l'ai surtout écrit pour le délire. Bref ! Bon divertissement...
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Tout était parti d'une simple provocation. Une de ces blagues que Tony ne peut s'empêcher de sortir en toute ignorance de la situation, créant pour son plus grand bonheur, le malaise ou -mieux- l'agacement de ceux qui l'entourent. Un regard fuyant, un haussement de sourcil ou un roulement d'yeux, c'était tout ce qu'il attendait, et dont il se délectait, de ses petites punchlines bien placées. Mais cette fois ci Captain America ne leva pas les yeux au ciel à l'entente de sa remarque ou de son sale tour mal placé. Non. Il ne soupira pas, ne le réprimanda pas du regard, ni ne lâcha un rictus satisfait. Non. Lorsqu'il fut victime de l'ingéniosité de son fiancé ce jour là, Steve eut une toute autre réaction...

Mais replaçons le contexte. Cela faisait à présent 1 an que la relation qui le liait au grand Tony Stark avait atteint ce degré de rapprochement. Ils partageaient depuis peu amour, maison et lit, sans oublier les disputes qui continuaient de parsemer allègrement leur vie de couple. Les deux hommes se remettaient doucement de la catastrophe qui avait alors frappé l'univers, se retapant l'un l'autre comme de vieilles épaves. La vie reprenait maladroitement son cours, entre les idylles et les craquage de Tony quand à son addiction et sa tempête intérieur. Rarement ce dernier surprenait à son tour Steve, le regard dans le vague, le fantôme d'une larme discrète gisant sur sa joue, plongé dans de sombres réflexions. Il n'était pas le seul a aller mal. Mais à deux, entre discussion, tendresse et activité sexuelle, ils se rafistolaient tant bien que mal.

Venons en alors à cette fameuse remarque que sorti Tony avec son rictus narquois, tandis que tout deux se trouvaient au complexe des Avengers. L'ingénieur avait été presque trainé jusqu'au QG par son amant. Son activité super héroïque s'était brusquement arrêtée à son retour sur Terre. Après tout ce qui s'était passé, après la guerre, la défaite et le snap, il n'était plus capable. La seule vue de son armure lui donnait des nausées ou la furieuse envie de se pencher sur la bouteille. Ce n'était pas une histoire de volonté, juste de profond dégoût envers l'homme de métal. Alors, bien qu'il gardait contact avec l'équipe restante avec une obsession presque maladive et se rendait toujours utile s'il s'agissait de financement ou d'innovations techniques, l'idée de se rendre au complexe des Avengers le répugnait profondément. Il y était passé quelques fois mais tentait un maximum de ne pas avoir à y poser un pied. Il restait dans son labo, dans le sous sol de sa maison. A tenter de créer toutes sortes de choses utiles pour réparer le monde. Cependant, Steve avait insisté sur le fait qu'il avait besoin de lui pour la conception d'un accessoire et celle d'un plan pour une petite mission néanmoins importante, convaincant ainsi Tony.

Toute l'équipe -composée en réalité de Steve, Tony, Natasha, Rocket et Nebula (c'étaient les principaux concernés)- s'était assise autour d'une table.

Natasha exposait le problème, coupée de temps à autre par une réplique généralement sarcastique de Rocket, une remarque narquoise de Tony ou une question pertinente venant des deux autres. En fin de compte l'ingénieur avait fini par bien aimer celui qu'il surnommait plus ou moins affectueusement « La peluche ». La réunion suivait son court bien que le milliardaire cultivait la furieuse envie de planter son mec sans précédent et de rentrer seul.

Ce fut alors que lui vint une idée.

Appuyé nonchalamment sur le dossier de sa chaise de bureau à roulette, il laissa son regard dériver sur Steve. A son inverse le soldat semblait parfaitement concentré, bras croisés, visage sérieux.

Excellent. Un sourire discret, mais annonciateur de ces malices dont il avait le secret, naquit sur ses lèvres sublimant de magnifiques pommettes. Prenant un air parfaitement détaché, Tony fit rouler son siège de quelques centimètres sur sa droite, cognant dans un bruit sourd sa chaise à celle de Steve. Unique témoin de ce choc, ce dernier lança un regard méfiant à son amant qui pourtant ne le regardait pas, ses yeux noisettes ancrés sur le plan de Natasha. Il fronça les sourcils secouant la tête. Le brun avait juste dû glisser sans faire exprès, son siège n'était après tout pas bien stable. Tony se mordilla brièvement la lèvre avec amusement devant la naïveté accablante dont faisait preuve Captain à son égard, qui pourtant le connaissait si bien. Mais un Tony Stark qui s'ennuie est antonyme de sagesse, et jamais -au grand jamais !- Steve n'aurait dû ignorer la question. Le regard moqueur toujours mine de rien, dirigé sur l'espionne, l'ingénieur descendit sa main sous la table. Il laissa quelques secondes s'écouler puis, alors que Captain America était en train de poser une question, glissa sensuellement ses doigts jusqu'à l'intérieur de sa cuisse. Le blond se figea, se tut, pris de cours.