L'argent ne fait pas le bonheur (terminé)

Chapitre 25 (2/2)

Nous nous installons sur le canapé et nous choisissons un film au hasard. Dix minutes plus tard, je me rends compte que l'histoire est barbante et jette un regard à Théo qui me regarde.

— Il est nul ? me demande-t-il.

J'ascquiesce et éteint la télévision. Quand je lui demande ce qu'il souhaiterait faire, il me répond :

— T'embrasser. J'en meure d'envie, mais si tu veux prendre ton temps, on peut toujours rallumé l'écran et regarder ce qui s'annonce à être une bouse immonde qui a coûté le PIB d'un petit pays.

Le baiser dans mon bureau a encore l'air d'être inachevé. Je viens me placer à cheval par-dessus les jambes de Théo, passe les bras autour de son cou. Il me sourit tendrement, un éclat brille dans ses yeux. Mon coeur se met à battre plus vite, mon regard est rivé dans le sien. Quand il place ses mains sur mes fesses, j'ai chaud, je suffoque malgré le chauffage de mauvaise qualité. Le désir se loge au creux de mon bas-ventre. Je me penche vers lui pour l'embrasser.

Nos lèvres et nos langues trouvent rapidement un ballet qui leur convient. Par moment, je prends le rythme de la danse avant de la laisser à Théo qui me la rend quelques instants après. Mes mains ne restent pas immobiles, mes doigts parcourent ses cheveux puis descend vers son torse où je tente de deviner le corps qu'il y a en-dessous de son pull. Les siennes ne sont pas en reste, d'abord mes fesses, puis je les sens longer mes cuisses avant de remonter pour reprendre leur place initiale et d'aller jusqu'à ma taille.

Je m'écarte un instant, mes lèvres ont gonflé sous l'action du baiser, j'ai des papillons dans le ventre et je meurs d'envie d'enlever les vêtements qu'il porte. Son regard est transperçant de désir, ses doigts dessinent des arabesques à travers ma chemise. Ne pensant qu'à l'instant présent, je commence à déboutonner ma chemise. Théo m'arrête.

— Tu n'es pas obligée, Allie.

Il prend l'une de mes mains où qu'il embrasse rapidement.

— Je sais que tu veux prendre ton temps, que la situation est compliquée. Je ne veux pas que tu le regrettes demain.

Je m'assois sur ses cuisses, je sens en descendant la puissance de son érection. La pulsion dans mon bas-ventre est de plus en plus forte et brûlante. Je retire ma main de la sienne et reprend ce que j'avais commencé.

— Je ne veux pas le regretter, lui répondis-je.

Il déglutit par anticipation et regarde ma poitrine apparaître sous ses yeux. Il m'aide à enlever ma chemise, mes tétons pointent à nouveau, je ne sais pas si c'est mon désir pour lui qui fait cet effet ou la fraîcheur de la pièce. Je passe mes mains sous son pull avant de d'attraper les bords et de le lui ôter. Il se charge du tee-shirt qu'il a mis en dessous. Nos corps à moitié nus se retrouvent pour un peau à peau. Les mains de Théo caressent mes seisn à travers mon soutien-gorge, les miennes parcourent son torse le plus possible. Quand cela ne suffit plus, elles s'approchent de sa braguette. Avant de l'ouvrir, il me demande la voix rauque de désir :

— Tu veux vraiment aller jusqu'au bout ? J'ai envie de te faire l'amour Allie.

— J'en ai envie aussi, lui répondis-je. Tu as de quoi nous protéger ?

Il acquiesce, je descend de ses jambes pour qu'il puisse prendre un préservatif. Il se lève et part en chercher un dans sa sacoche de travail. Un brin de méfiance surgit en moi et je ne peux m'empêcher de le questionner :

— Tu es prévoyant ou tu pensais qu'il allait se passer quelque chose ce soir ?

Il me sourit.