O X Y M O R E

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Si je ne peux pas redonner la vie aux rêves échoués dans les Perséides,
J'aimerais pardonner tes paroles les plus mensongères,
Elles ont un goût sucré entre tes lèvres avides ;
Tu es un poète sans n'avoir jamais écrit un vers.

Quand le Soleil se pare d'or, la Lune tend l'oreille,
Et tes mots résonnent alors dans un silence assourdissant.
L'illusion est sincère, l'ordinaire s'émerveille,
Mais l'amour te déteste, à chaque fois que tu mens.

Sur la nue, c'est moi, qui pense à toi, encore,
Tu ne me plais plus, mais comment puis-je t'oublier,
Quand, une fois le jour levé, nous ne sommes plus qu'un oxymore ;
Aussi morts que la nuit dans cette obscure clarté.

Sur la nue, c'est moi, qui pense à toi, encore,Tu ne me plais plus, mais comment puis-je t'oublier,Quand, une fois le jour levé, nous ne sommes plus qu'un oxymore ;Aussi morts que la nuit dans cette obscure clarté

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