BXBX | recueil justin • shawn.

11 • DISILLUSION.

Auteur : Pour ceux qui lisent vraiment ce recueil, déjà merci pour les 1K, je suis trop contente. J'ai écrit cet OS rapidement, c'est une sorte de cadeau mais ce cadeau pour moi, comporte des parties sexuelles ou des grossièrtés donc so, si vous ne l'aimez pas, passez tranquillement. Normalement, je voulais prendre du recul sur ce recueil, pas pour longtemps mais pour me concentrer sur mes autres recueils en projet. Donc, vu que ça faisait longtemps que je n'avais pas écrit un truc assez "explicit" (ça ne l'est pas beaucoup, j'exagère), je me suis dit pourquoi pas ?

So, enjoy. 

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Moi, blond, fumeur, serveur dans un restaurant qui se vantait d'être haut de gamme, célibataire, partenaire non-déterminé. Pouvais-je ajouter à ma liste, pervers et obsédé sexuel ou juste frustré sexuel.

Je savais que quelque chose n'allait pas, surtout lorsque je l'ai rencontré pour la première fois. Je savais que quelque chose allait mal tourner lorsque j'ai su qu'il avait un petit ami qui allait travailler dans le même restaurant.

J'ai commencé à déconner, je sais que ce n'est pas de l'amour, ça ne peut pas être de l'amour, parce que je sais que ce n'est pas de l'amour.

A chaque fois je rêvais de la même chose, son visage innocent, ces lèvres toutes roses autour de mon sexe, faisant des vas et viens réguliers sur mon bâtonnet de glace. Moi assis sur ma chaise, on était toujours dans une salle de classe, dans chacun de mes rêves on jouait à des jeux pas très catholiques, dans une salle de classe.

Je rêvais de lui, de mon collègue, qui avait un petit ami. Je fantasmais sur lui, son visage, son sourire, son caractère. Il m'obsédait, sa voix, sa gestuelle.

Mes rêves paraissent si réels, je me réveille pour me masturber en pensant à lui, à sa bouche autour de mon sexe en suçant mon bâton de glace, dont des vas et viens qui me font grogner de plaisir, mon esprit arrive à bien matérialiser la scène dans ma tête.

Une fois je rêvais que je le dépucelai dans les vestiaires, là où son petit ami l'embrasse souvent devant tous ces collègues y compris moi. Je rêvais de le faire venir dans des puissants coups de reins qui l'auront emmené jusqu'au septième ciel. Son visage apparaissait clairement, un peu trop clairement d'ailleurs.

Son souffle chaud frappait mon visage, il gémissait, ses bruits s'harmonisaient avec le clappement de nos peaux lors de mes introductions en lui. Il touchait mes tétons, les caressaient, griffaient mon dos, tournaient ses yeux du au plaisir. Je rêvais tout simplement, mis lorsque je me réveillais une bosse sous mon pyjama, je me masturbais en pensant à lui, à tout ce que je pourrais le faire s'il était mien, à toutes les positions sexuelles et toutes les heures que l'on passera à baiser.

Je ne pensais qu'à ça, ce qui me déstabilisais fortement lorsque j'étais en face de lui, pire encore lorsqu'il m'adressait la parole pour quelconque demande. Je bandais, lorsqu'il me touchait mais résistait pour peur de me faire prendre.

Cette nuit, j'ai encore rêvé, je tirai ses cheveux bouclés en arrière tandis que je me butais à sa prostate, une de mes mains à ses hanches. Mes rêves je veux qu'ils se réalisent juste une fois.

A force je serai capable de disjoncter, de perdre pieds, de le kidnapper, de le séquestrer, de l'embrasser devant son copain après que j'ai cassé la gueule à ce fils de pute. Je serai tellement prêt à tout, juste pour réaliser mes rêves.

Aujourd'hui il s'est avancé vers moi lorsque j'ai cassé le rêve dans la cuisine, on n'était rien que tous les deux, je l'ai repoussé avant qu'il ne me touche, je ne pouvais pas.

Sinon j'allais péter un plomb, je ne veux pas le faire mais je veux que mes rêves se réalisent.

J'ai levé mes yeux vers lui, les siens étaient inquiets et incompréhensibles. Je n'avais jamais vu ses yeux de si près, ni son visage, il est trop beau, et là j'ai failli disjoncter mais je ne peux pas, même si je veux réaliser mes rêves.

Rapidement je suis sorti de la cuisine, pour me diriger dans les toilettes, je me suis enfermé à double tour, les mains tremblantes, la queue qui bandait.

Je ne peux pas réaliser mes rêves.

Fin.