Une Fabuleuse Mésentente

chapitre 4

Il pensa soudainement à Vanessa avec une douleur au cœur. Il espérait vraiment qu’elle s'en sorte, il ferait tout pour qu’elle y arrive. Soudain, une idée lui vient en tête. Il se demanda si il pouvaient les confronter l’une à l’autre et peut-être arrêterait-elle de jouer la comédie. Non, cet idée était saugrenu, il ne ferait pas souffrir sa sœur, il trouvera un autre moyen. Ce qui était étonnant, c’est que son frère n’avait pas essayé de la joindre. Il n’avait pas essayé de la chercher. Pourtant il devait être proche ? Amir réfléchissait à comment la faire souffrir et soudainement une autre idée lui vînt à l’esprit. Depuis le début, il lui faisait apporter des plats copieux. Il décida de faire le contraire. 
Le lendemain, la journée passa lentement pour Amir qui ne faisait que de songer à Shancy. Pourquoi diable l’obsédait-elle à ce point-là ? Était-ce dû à ses magnifique yeux, à sa longueur de cheveux, ou à ses lèvres pulpeuses ? Certes, il la détesté mais elle était tout de même fascinante et cela l'intrigué. Il s’en voulait amèrement et encore plus de ressentir une telle chose alors que sa sœur souffrait tant.
La porte de son bureau s’ouvrit, et Anila entra, elle s'inclina.

Amir: Dites-moi comment a-t-elle réagi ?

Anila: Comme tous les jours Votre Altesse.

Il fronça des sourcils.

Amir: Que voulez-vous dire par là ?

Anila: Quand je lui ai ramenée le plateau. J’avais posée un verre d’eau, une pomme ainsi qu’un morceau de pain. Elle m’a seulement regardée et m’a remerciée en prenant le plateau.

Amir:  Et c’est tout ?

Anila:  Non, elle m’a également sourit.

Amir soupira, il ne s’attendait pas à une telle réaction. Il s’attendait à des hurlements ou quelque chose… Pourquoi diable ne disait-elle jamais rien?

Amir: Merci Anila, vous pouvez y aller.

En fin de journée, Amir décida d’aller la voir. Cela était étrange pour lui, car il ne s’attendait pas à avoir cette envie. Quand il arriva dans la grange, il la vit allongée sur la paille, elle s’était assoupi. Il en profita pour s’approché d’elle et la contempler. Elle était extrêmement belle, même si elle avait quelques taches de terre sur le visage. Elle avait l’air complètement épuisée. Étrangement cela lui fit de la peine et  quelques remords. Après tout, ce qu'il lui demander ne servait absolument à rien. Cela l'énervé de ressentir une telle chose, avoir de la peine pour elle alors qu’il devait la détester.  Il ne put s’empêcher de s’approcher d’elle, et de sa main, il effleura délicatement sa joue. Soudainement, elle ouvrit les yeux et eût la peur de sa vie. Elle mit ses deux mains devant son visage pour se protéger, Amir fronça des sourcils, surpris par son comportement défensive.

Shancy :  Je viens à peine de m’assoupir.

Elle se leva et repris la grosse pelle difficilement, ses doigts étaient douloureux.

Amir: Pourquoi est-ce que votre frère ne cherche pas après vous ?

Elle fût surprise par sa question et le regarda dans les yeux.

Shancy: Je ne l’intéresse pas.

Elle avait dit cela de façon tellement naturel qu'il voulait la croire. Mais la haine qu’il avait envers son frère l'en empêché.

Amir : Vous mentez!

Elle fut surprise par son agression, son ton était extrêmement froid et son visage était dure. Elle prit la pelle et continua à soulever difficilement la paille. Elle ne s’en sortirait pas, il la détester probablement autant que son frère. Elle continua quelques secondes en gardant le silence mais Amir ne pouvait pas bouger. Elle s’arrêta quelques secondes et le regarda dans les yeux.

Shancy:  Autre chose Votre Altesse  ?

Amir: Pourquoi êtes-vous poli?

Elle fût décontenancée par sa question.

Shancy:  Excusez-moi ?

Amir: Une de mes domestiques est venu vous emmenait de quoi vous restaurer. Pourquoi l’avez-vous remercier ?

Shancy: Comme vous venez de le dire, Votre Altesse, elle m’a emmenée de quoi me restaurer. Je ne comprends pas pourquoi je ne l’aurais pas remerciée.

Amir: Je vous en prie, elle vous a ramenée un morceau de pain, de l’eau et une pomme. Ne me dite pas que cela vous suffi ?

Elle se mit à sourire ce qu'il ne compris pas.

Amir: Qu’est-ce qu’il vous fait sourire comme cela ?

Shancy: Je l’ai remerciée par ce que mes parents m’ont appris à être poli. Je ne me plains pas simplement par ce que c’est de la nourriture et peu importe que cela me suffise ou non ça reste de la nourriture. Si vous pensiez que j’étais mieux nourris avec mon frère vous vous trompez. Je ne voudrais pas vous paraître impolie mais j’ai vraiment besoin de terminer mon travail.