💞 Chapitre 25 :Clarté et Nébulosité

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Bonsoir.

J'espère que vous avez passé une excellente fête de Magal, la communauté sénégalaise 😊🤝
Que vos vœux soient tous exaucés.

Bonne lecture !
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LUNDI - 12H30

[ Narration externe ]

Le cours de Droit administratif vient de prendre fin. C'est dans un grand empressement que les étudiants ont quitté la classe.

Yvonne et les filles viennent de prendre le chemin menant au campus 2.

Anta et Binta doivent se rendre à leur restaurant privé favori au campus 2 où elles ont donné rendez-vous à Maréme.

Yvonne, quant à elle, a confié à ses copines qu'elle doit voir un membre de la chorale qui se trouve au village K.

Sur le chemin, Anta est en pleine conversation téléphonique avec son père, laissant les autres discuter entre elles.

-Tu n'as toujours pas parlé de ton altercation avec Leila à Abdoulaye ? S'enquiert Yvonne en s'adressant à Binta.

-Tu sais bien que les nouvelles courent vite ici. Il le sait sans doute à l'heure actuelle. Tant que je n'apparais pas dans la prochaine publication de Sanar-potins, cela me va.

-Bon d'accord alors. Et Momar ? Il ne se doute toujours pas de quelque chose ? Poursuit Maréme.

-Pas du tout. Les seules filles qui sont entrées dans la chambre après la bagarre, en ignorent la raison. A moins qu'elles s'en doutent et qu'elles n'ont pas jugé nécessaire de le préciser en allant colporter les choses...Bon, pour le moment, je ne m'inquiète pas. On verra.

-Epérons que tu n'auras pas de problèmes avec lui. En tout cas, j'ai raté la bagarre du siècle, fait Yvonne en égrenant un rire.

-Je ne veux plus me battre avec cette folle. Je compte enlever mes braids dans la semaine puisqu'ils sont dans un piteux état.

-Vous parlez de quoi ? Questionne Anta qui se joint à la conversation après avoir raccroché avec son père.

-De mon altercation avec Leila, répond Binta. En tout cas, je suis soulagée de n'avoir pas eu grand-chose avec mon nez. Quand je pense que j'ai dû mentir à Momar en lui disant que je me suis cognée à la porte.

-Ah je vois, répond Anta. Je n'ai pas croisé Leila depuis lors, d'ailleurs. Par contre, j'ai vu Abdoulaye hier soir mais on n'en a pas parlé.

-D'accord, répond Binta.

-Et toi, ton père a pu te rassurer ? Demande Yvonne à Anta.

-Oui par rapport à lui mais non par rapport au ministre. Tu sais que monsieur Sada N'diaye est comme mon oncle. C'est le meilleur ami de mon père. Sa famille est détruite. Je n'ose même pas appeler ses enfants pour le moment. Quant à sa femme, j'espère que la nouvelle ne lui parviendra pas de sitôt à l'hôpital. Quiconque a pu être derrière ce piège-je considère que c'en est un- mérite de crouler en enfer !

-C'est une bien sombre affaire, lance Binta. La vie est pleine de surprise. Franchement, cela fait peur.

-Je ne vous le fais pas dire, répond Yvonne.

Au même moment, Yvonne reçoit un message.

Lorsqu'elle l'ouvre, un grand sourire se dessine sur ses lèvres.

Ce qui n'échappe pas à ses copines.

-Yvonne, tu es contente, hein, s'exclame Binta qui lui lance un regard amusé.

Tu n'aurais jamais dû me sourireWhere stories live. Discover now