Oikawa propose - force - à son colocataire, Akaashi, d'aller à la salle de sport avec lui.
Si au début Akaashi n'était pas très partant, il trouve rapidement une nouvelle motivation pour y aller.
Akaashi va désormais à la salle de sport pratiquement...
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Akaashi se tournait et se retournait dans le grand lit de Bokuto. Il essayait de trouver le sommeil mais il n'y parvenait pas. Il avait beau tourner l'oreiller pour se poser sur le côté froid ou même se mettre dans les positions les plus insolites, il n'arrivait pas à dormir. Et pourtant il en avait essayé des poses. C'était simple, il se contorsionnait comme élastique. Mais rien. À. Faire.
Après s'être retrouvé la tête en bas avec les pieds au-dessus du mur dans l'optique de trouver une dernière position, il décida d'abandonner et ouvrit grand les yeux pour les poser sur le plafond.
Ce lit était grand. Trop grand. Il allait parfaitement pour deux personnes. Là il avait l'impression de nager dedans en faisant des longueurs semblables à celles des jeux olympiques. Enfin si il y avait bien quelque chose qu'il aimait dans ce lit, c'était l'odeur de Bokuto. Elle s'imprégnait absolument partout. L'oreiller était Bokuto, les draps étaient Bokuto, la chambre en elle même était Bokuto. Gosh, il était de partout.
Il aurait bien aimé dormir avec lui d'ailleurs. Juste l'idée d'imaginer ses bras puissants se resserrer autour de sa taille lui suffisait à se détendre avec un petit sourire sur ses lèvres. Il avait vraiment failli lui demander tout à l'heure, mais les mots étaient restés coincés dans sa gorge.
Il devait être très très tard dans la nuit et vu qu'il n'avait pas fermé les volets, la lumière de la lune était clairement en train de l'agresser. Ses yeux se perdirent quelques instants sur la magnificence de cette nuit étoilée. Sa gorge était sèche comme le Sahara et actuellement il avait une grande envie de boire. Il soupira avant de se redresser avec la grâce d'une personne courbaturée puis posa ses petits pieds sur le parquet froid.
Il se leva du lit avant de marcher. Mais il se figea net et retint un cri de douleur quand il sentit quelque chose de pointu sous ses pieds.
Un lego. Il venait de tomber sur un lego de merde. Et croyez le ou non, il avait autant mal que la fois où il avait dû refusé d'aller manger un grec avec quelqu'un parce qu'il devait réviser. Ou encore plus mal que quand il entendait le son de son réveil le matin. Pire que sa tartine qui tombait sur le côté de la confiture. Pire que la languette d'une canette qui se cassait avant qu'on ait eu le temps de l'ouvrir. Pire que de ne pas arriver à ouvrir la porte du micro-onde avant que ça n'arrive à zéro. Pire que de mouiller sa manche pendant qu'on se lavait les mains. Pire que de sortir ses écouteurs de sa poche et voir qu'ils sont tout emmêlés. Pire que de voir le dentifrice tomber de la brosse à dent quand on versait de l'eau dessus. Pire que de ne pas arriver à mettre sa clé USB du premier coup. Bref l'enfer sur terre.
Keiji leva sa jambe et se tint le pied en grimaçant pendant qu'il essayait de garder l'équilibre. Et aussi pendant que sa vie essayait aussi de garder un équilibre puisqu'elle oscillait entre la vie et la mort à l'heure actuelle.
