6 - L'écume Des Jours Sur Nos Lèvres

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Note auteur car ce chapitre n'est pas clair :

Katsuki est prisonnié dans son inconscient et de ses souvenirs qui défilent comme un film dans une salle de cinéma.

Je voulais l'enlever de base, mais une amie m'a dit de le garder... Donc...

...

Bon film !

***

Je me retrouvais dans un noir opaque, l'air me manquai atrocement.
Je suffoquais, et je croyais être seul dans cet enfer silencieux.

Je le croyais, mais tu étais là.

Deku.

Tu es toujours là.
Tu m'accompagnes partout, comme une ombre qui me colle à la peau.

-Tout va bien Katchan ?

Tu étais là et tu avais Toujours cette question au bord des lèvres. Elle avait le don de me mettre en colère, si tu savais.

-Ta gueule. Je veux sortir de là putain !

Il fallait que je sorte, que je retourne auprès de Yuri.
Izuku restait là, en face, à moins d'1 mètre. Son visage ne lui avait jamais paru aussi clair, et sa voix en y repensant était la même que ceux de ces profonds souvenirs.

C'est en réfléchissant un peu plus qu'il réalisait ou il était.

Katsuki était encore tombé dans cet endroit. Le même lorsqu'il se prenait d'un sommeil profond.
Spectateur de ses souvenirs qui allaient défiler un par un.

-Non... Non non non pas encore !

Le vert finit par me regarder dans les yeux, et ce simple contact me demandait un calme légendaire.
Une sensation désagréable commençait à bouillir dans mon bas ventre.

-Putain d'enfoiré ! T'es vraiment qu'un connard !

La salive amère me remontais en bouche, et si le noire ne me tenais pas immobile je jure que je l'aurais choppé au cou.

Je ne voulais plus entendre ça.

-Je suis désolé Katchan... .

-Putain, que cet enfer s'arrête !

Ça allait recommencer, encore une fois. Katsuki se débattait furieusement contre la brume qui lui prenait les bras les jambes et le cou, mais rien n'y faisait, comme à chaque fois.

Il se souvenait de chaque phrase et de chaque moment que ce soit le jour où il est parti.. Que ce soit le jour ou ils ont obtenu leurs diplômes...

Et tout ces souvenirs s'accumulent, se deforment ici, dans cette brume qui l'etouffe jusqu'à ce que la dernière petite goutte d'oxygène s'évade.

-On s'est perdu de vu, trop de fois pour le compter. Je suis content que notre situation ait changé ! Félicitation Pour notre Diplôme Katchan !

Toujours ce même cauchemar.
Cette même discussion.
Toujours ce même visage triste que le nerd arborait.

-Tu m'as laissé tomber, comme une merde ! T'avais pas le droit de faire ça ! Hurla le cendré

Et même si tout était faux, inventé de toute pièce dans son esprit morose, le cendré avait ce besoin de lui répondre, encore et encore, d'évacuer sa tristesse, d'évacuer sa colère insatiable.
Même si le fantôme en face ne répondait jamais à toute sa frustration.

~Respirer La Corde Au Cou~ [TERMINÉE] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant