C h a p i t r e 4

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Le contraire aurait été étonnant. Le bus s'arrête devant chez moi, je descends comme tous les jours, je traverse. Aujourd'hui ma mère n'est pas là, ni mon père j'ai la maison pour moi. Je sors la clef de la maison de ma poche pour ouvrir la porte et rentre chez moi.

JJ : Tu sais avec la disparition de JB, je ne suis pas un mec exemplaire. Mais je ferais l'effort de venir sobre si tu acceptes de venir à la plage parler un peu.

Lucie : Tiens le coup une semaine, et peut-être que j'accepterais de venir. J'ai bien dis peut-être.

Est-ce que JJ allait vraiment arrêter l'alcool pour une parfaite inconnue ? Qui n'a aucun moyen de vérifié l'état d'ébriété de celui-ci ? Je rentre et me plonge dans mes devoirs, je n'avais pas reçu de réponse de sa part, et je suis sure ne pas en recevoir. Mes parents rentrent alors que je suis dans la cuisine a essayé de trouver quoi faire à manger pour le dîner de ce soir.

JJ : Promis.

Mon téléphone me tombe des mains, mon père le ramasse et me le donne.

- Tout va bien Lucie ?

- Oui, je sais que ce n'est pas dans mes habitudes, mais, est-ce-que je peux sortir ce soir ? Rien qu'une heure.

Mes parents se regardèrent mutuellement. Toutes leurs vies, ils ont attendu que je prononce cette phrase, d'autres auraient dit non car on est mardi, il y a les cours demain, mais mes parents étaient limite à pleurer de joie en acceptant ma demande. Le seul moyen que j'avais de vérifier s'il allait tenir ses promesses, et d'aller vérifier par moi-même. Je sais qu'il vit chez John depuis sa disparition, et je ne suis qu'à un petit kilomètre à pied de chez lui. Je prends la route, sans écouteurs sur les oreilles et me dirige sur le sentier qui donne au château. La lumière éclaire la maison de tous les côtés, et au loin bien caché derrière un arbre je le vois, sa chevelure blonde tombant sur son visage. Je m'approche un peu, et j'entends des bruits de bouteilles.

- Tu me déçois JJ. chuchotais-je

Je m'en allais repartir quand j'entendis la porte s'ouvrir. Il était là, un sac poubelle énorme, rempli de bouteilles vides qu'il déposa dans la benne près du château. Je ne saurais vous dire à ce moment-là à quel point j'étais fière de moi, même si je n'en pensais pas moins de lui, je pense qu'au fond, bien que je ne veuille l'admettre, j'avais peut-être envie de discuter avec lui, voir si il est vraiment comme ce que dise les journaux. Je rentre chez moi après ma petite visite cachée au château. Mes parents se demandent où j'ai été, mais je ne leur dirais rien, absolument pas. Je vais me coucher, le sourire aux lèvres, niaiseuse. Le lendemain, ma mère me réveille en sursaut.

- Lucie il est 7 :10 !

- Oh merde, le bus !

- Je t'emmène, dépêches toi de t'habiller.

Dans tout cette agitation, j'en avais oublié de mettre mon réveil hier en rentrant. Comme quoi, la socialisation ça n'est pas pour moi. Je m'habille en vitesse, prend une pomme et monte en voiture avec ma mère en direction du lycée.

- Tu as été voir quelqu'un hier ?

- Oui, enfin non. Et tu as vu que ça fait ?

- Lucie, tu as juste oublié de mettre ton réveil. Je suis contente si tu t'es fait des amis.

- Non maman.

On arrive au lycée, je remercie ma mère et fonce en classe juste au moment où la sonnerie retentit.

- Il s'en fallut de peu Mademoiselle Hamish. s'exclame mon professeur d'histoire

- Désolé.

400 MILLIONS : TOME 1Donde viven las historias. Descúbrelo ahora