Le Genie du Collège Saint Marine

Chapitre 2: La rentrée scolaire

Vous connaissez sans nul doute le premier jour d'école que les élèves entament toujours avec l'envie d'étudier. Ce jour somptueux et éblouissant, où même les plus idiots espèrent à des merveilleuses surprises que réserve souvent la tendre providence.

Pour des mères subtiles et prévoyantes, tout était déjà bien prêt et bien ranger pour des nouvelles aventures scolaires.

Seul le lever du jour était attendu pour donner enfin le coup d'envoi. Pendant ce temps, plusieurs de nos collégiens ronflaient, sachant clairement quelles sortes des nuits les attendaient après.

Cependant, l'un d'entre eux vivait son pire cauchemar. Il sortait de sa chambre après avoir été réveillé par sa mère marchant comme un poivrot.

Fatigué, il s'assit par terre et il tenta de s'allonger.

- essaie d'être fort, lui dit sa mère en souriant, lève toi et viens t'asseoir à côté de moi.

Il se leva en gardant toujours ses yeux fermés et prit la direction de la chambre de son grand frère.

- mais où vas-tu comme ça? Elle le suivit, lui prit par la main et ajouta.
Assis toi ça ne sera pas interminable.

- je peux parier que vous m'avez réveillé sans regarder la montre.dit-il en se grattant.

- si jetais toi j'arrêterai de me plaindre.

- ça alors! C'est l'enfer.

Après quelques minutes, un calme survint, celle-ci ouvrit un gros livre qu'elle posa sur la table et se mit à lire. Pendant ce temps, son pauvre petit se débattait avec toutes ses forces contre le sommeil qui paraissait plus fort que lui.

Cependant, au lieu qu'elle porte son attention sur la puissante somnolence de son petit garçon, elle gardait ses yeux sur le gros livre qu'elle lisait à voix levée et quand elle posa sa première question, elle reçut pour réponse un ronflement bien agrémenté.
Elle insistant avec d'autres questions et reçut des réponse plus bêtes que le ronflement.

Consciente de son erreur, elle lui ordonna de regagner sa chambre pour rendormir et sans discuter, l'enfant qui paraissait pour une fois comme un cancre s'éleva et regagna sa chambre.

Inquiète et soucieuse, sa mère ne ferma pas ses paupières les minutes restantes. Assise sur son lit à cinq heures dont d'accoutumée elle se trouvait déjà dans une besogne, elle n'arrêtait pas d'y penser.

Lorsque son mari se réveilla, il jeta premièrement son regard vers la pendule et la connaissant parfaitement, il fut étonné.  

- On dirait qu'il va pleuvoir. Dit-il comiquement.

Cependant, elle resta silencieuse.

- Il y a un problème?demanda l'époux, d'habitude tu es dans une quelconque besogne  à cette heure-ci