Chapitre 56

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Coucou tout le monde.

Dans ce chapitre, je ne prendrais pas la peine de réécrire les révélations de Nathan vu qu'il les avait déjà racontées au chapitre 39.

Bonne lecture

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Flashback

Marina regarda pour la énième fois la ligne pâle visible sur le petit écran du bâtonnet d'une couleur blanche et violette à l'extrémité. C'était le dernier du lot de tests qu'elle avait acheté il y avait un peu plus d'une semaine. Cela faisait exactement neuf jours qu'elle faisait au moins deux tests par jour, espérant secrètement ne pas être enceinte. Les premiers tests s'étaient peut-être avérés positifs mais dès les jours suivant, Marina avait très vite déchanté.

Elle venait d'avoir son diplôme supérieur de comptabilité et de gestion puis elle avait pleins de projet pour son avenir. Ce n'était pas la possibilité d'avoir un enfant qui la mettait dans cet état mais elle appréhendait fortement la réaction de Jordan Andreakos.

Le bip de son téléphone posé sur la petite table de chevet en bois moderne à côté de son lit l'interrompit dans sa rêverie. Elle le saisit et regarda l'écran.

'' Prinkípissa, je suis rentré''. Lut-elle sur l'écran dès qu'elle le déverrouilla. Elle se précipita vers la porte en attrapant son petit sac à main violet dans lequel elle fourra son téléphone et le test de grossesse.

Elle sortit de sa chambre, la verrouilla puis longea l'allée pour se rendre à la chambre de ses parents.

- Tu n'as pas le droit.

Marina ralentit ses pas, à quelques mètres de la chambre de ses parents, pensant que la démence de sa mère avait recommencé. Elle hésita un instant à rebrousser chemin mais la suite de leur dispute lui ôta tout doute puis elle se rapprocha de la porte.

- Je t'interdis de t'approcher d'elle quand ta folie revient à la charge. Avait crié son père à son tour.

Elle entendit un bruit de verre cassé et recula tel un automate.

- Je lui raconterai tout. Tout. Tout. Je lui dirai tout. Menaça sa mère.

- Si tu fais ne serait-ce que penser à ça, je te ferais enfermer dans un asile je t'en fais la promesse.

- Et moi j'appellerai son frère. Non je l'enverrai.

- Je Te défends de parler de ma fille à cet homme.

- Ce n'est pas ta fille. Avait hurlé sa mère de l'autre côté de la porte.

Marina plissa les sourcils d'étonnement et vint coller ses oreilles à la porte.

- Sans moi, tu l'aurais déjà renvoyé là-bas. Alors arrête de faire semblant. Sans moi, il n'y aurait plus personne pour t'appeler papa. Tu devrais me remercier au lieu de me menacer.

Elle ramena sa main à ses lèvres pour étouffer un cri. Elle attendit un instant mais plus rien. Ses parents ne disaient plus rien. Elle préféra attendre qu'ils reprennent leur discussion.

Une sonnerie brisa le silence qui s'était installé dans l'allée. Marina fourra immédiatement sa main dans son sac pour s'emparer du téléphone qui sonnait. Mais le cliquetis de la poignée de la porte l'obligea à relever la tête de l'écran du portable pour rencontrer le regard, à la fois furieux et craintif de son père.

- Chérie ! Commença Donald Sullivan.

Sa femme en retrait ne tarda pas à se montrer derrière lui. Le père ayant compris qu'elle avait tout entendu lui lança un regard désolé.

La Maitresse Bafouée [EN RÉÉCRITURE]Where stories live. Discover now