chapitre 30

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Vers 17 heures, alors que Khadija venait de finir la prière d'Asr, elle entendit un bruit de pneus qui grinçaient. Hamid était rentré. Se précipitant à descendre les escaliers, Khadija eut la surprise de voir Juliette rentrer avec Hamid dans la maison.

_ Salamouhaleikoum.

Lâcha-t-elle, attirant l'attention des nouveaux mariés. Ils se tournèrent vers elle, Hamid se sentit gêné et Juliette afficha un sourire victorieux, contente que Khadija ait pu les voir rentrer ensemble.

_ Je vais me rafraîchir, mon amour, je reviens.

Annonça Juliette à Hamid, partant vers les escaliers. Hamid se dirigea alors vers sa femme.

_ Comment vas-tu, ma chérie?

_ Ça va.

Répondit simplement la jeune femme, un silence gênant s'installa alors elle répliqua :

_ Et toi, comment était ta journée ?

_ Un peu chargée, mais ça va mieux.

Formula Hamid dans un hochement de tête.

_ Tu voudrais manger maintenant?

_ Non, j'ai déjà mangé avec... Juliette.

Dit-il encore gêné.

_ Bien... c'est bien.

Répondit-elle.

_ Je vais te faire ta douche.

Répliqua Khadija, tournant le dos pour partir. Hamid la regarda monter et lâcha un long soupir, il détestait cette tension entre sa femme et lui. Tout ça parce qu'il fallait être habitué à partager leur vie conjugale avec Juliette.

il entra dans le salon , et hodan le rejoint quelques minutes après .

_ Frangin!

S'exclama Hodan, tapant sur l'épaule de son frère.

_ Je t'ai vu en venant, à l'angle du quartier.

L'annonça Hamid, entrant dans le salon suivi par sa sur.

_ Ah! J'étais avec Maïsha.

Se justifia-t-elle. Hamid hocha la tête de manière affirmative.

_ Donc Maïsha porte des habits de garçons et elle a les cheveux dégradés?!

Hodan resta silencieuse un instant avant de dire.

_ Ennh non, c'est Ahmad, le frère de Maïsha.

Dit-elle dans une voix peu rassurante.

_ Hodan, on en a déjà parlé et il faut que j'y revienne parce que tu es une tête de mule. Occupe-toi de tes études, les garçons, c'est après. Tu as le temps. Tu auras que le cur brisé et ça te fera du mal, ce n'est pas ce que je voudrais pour toi. Je t'ai parlé gentiment, ne me pousse pas à te courir dans les rues.

_ Frangin... Il est juste mon ami, je t'assure.

Dit-elle.

_ Je m'en fiche, Hodan.

Cracha-t-elle, énervant sa sur.

_ Maintenant, j'ai plus le droit d'avoir des amis garçons?

_ Ce n'est pas ce que je dis, tes études avant les amoureux, voilà ce que j'ai dit.

_ T'as maintenant ta femme, occupe-toi d'elle. Tu as été beaucoup trop protecteur jusqu'à maintenant, alors ça y est.

_ Tu ne vas pas me dire ce que je dois faire, Hodan, m'énerve pas.

Mésalliance [En Correction]✓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant