Effet Météore (EraserMic) [EN RÉÉCRITURE POUR ÊTRE ADAPTÉ EN ROMAN :)]

𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 ₄₆

➠ ❛Des esprits en Rubiks Cube❜

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Hizashi essaya de boucler la ceinture de son pantalon, et y parvint avec un peu de difficulté. Il souffla du nez et se regarda dans la glace. Il allait devoir demander une nouvelle tenue pour pallier sa croissance, et le plus vite serait le mieux... Après son passage habituel dans la salle de bain pour se recoiffer et s'ajuster un grand sourire de bonne humeur, car la vie était belle et le ciel aussi, le jeune adolescent quitta le foyer des Yamada et enfourcha son vélo à vive allure. Ses écouteurs vissés dans le creux de ses conduits auditifs, le son un peu plus fort qu'usuellement, il pédalait dans les rues de la ville en direction du prestigieux lycée dans lequel il était scolarisé. Il cadenassa son véhicule orange fluo dans la cour, se débarrassa de son casque et de ses écouteurs, et se dirigea en sifflotant, les mains dans les poches, jusqu'à sa salle de classe assignée au second étage. Les élèves déjà présents ne parlaient que d'une chose ; le festival qui avançait à grands pas, mais surtout, de leurs tâches pour monter leur propre atelier. L'année dernière, notre équipe avait opté pour un concours de talents, et cette fois-ci, une idée originale se préparait avec excitation.

« HELLO EVERYBODY !!! »

Bien évidemment, il ne se soucia que très peu des soupirs et des râles de ses camarades, amis pour la plupart, venant même leur arracher un check à son passage, comme si cela pouvait lui permettre de se faire pardonner. Dans des gestes souples, il se laissa tomber sur sa chaise au fond de la classe et étira les jambes sous le bureau, les bras croisés derrière sa tête pour la soutenir en arrière. Un rapide coup d'œil à sa droite confirma que le rendez-vous de Shōta chez son psychologue se déroulait bel et bien ce matin, comme beaucoup d'autres matins d'ailleurs, et qu'il n'aura pas son comparse pour perturber le cours d'une manière qu'elle qu'il soit avant l'heure suivante, à laquelle il venait toujours sans indiscrétion. Il remarqua bien qu'un mois de visites régulières chez un spécialiste n'était pas au goût du noiraud, et que ce dernier ne daignait pas lui adresser la parole. Son cœur était aussi silencieux que lui. Mais inconsciemment, il était en train de s'adapter. D'accepter l'inacceptable. Et si cela rassurait le blond, Aizawa, lui, en était effrayé.

« Bonjour à tous. »

Le Sensei arriva et tous se dressèrent droits comme des piquets. Il ne s'embêta pas pour faire l'appel, il savait d'un coup d'œil sans pupille qu'un seul élève était absent mais s'était préalablement annoncé, l'adulte n'en tint donc pas plus rigueur que cela et avertit la classe qu'il était temps de multiplier leur vitesse de préparatifs afin d'être prêts le jour J.

« Si vous comptez terminer la construction de votre labyrinthe interactif, je vous conseillerai de mieux organiser vos fonctions. »

Tora, le délégué de la classe, se leva en maugréant quelque chose d'incompréhensible et débouchonna un feutre. Il rugit plus fort :

« Vous avez entendu ? On disperse mieux les tâches restantes. »

Il nota plusieurs éléments clefs au tableau blanc : Jeux interactifs, pièges, installation des caméras de surveillance, création des gages, confection des costumes... En effet, ce labyrinthe sera une petite infrastructure en bois avec des 'gardiens' à certains recoins. Le but des visiteurs sera de parcourir les couloirs à la recherche des cinq gardiens, et devront, lorsqu'ils les trouveront, effectuer l'action demandée. Nous notons là répondre à une question de culture générale, faire deviner à son ou ses comparses un élément donné - mimer, dessiner - ou encore faire un gage dans les règles instaurées. Le but serait de parvenir à sortir du labyrinthe avec trois points sur la totalité, mais attention, les élèves de la première A avaient prévu des petits pièges fort sympathiques pour ajouter un peu de difficulté ~... Cependant, ils ignoraient encore quels prix décerner à tous ceux qui y parviendront. Mais ils avaient encore une semaine pour y songer, ce ne devait pas être si pressant que cela, si ?