02.09.04
C'était un jeudi. Le jeudi le plus banal de toute mon existence. C'était ma deuxième année dans cette maternelle et je connaissais déjà pas mal de monde – mais sûrement qu'à l'heure qu'il est, même leur visage ne me serait plus familier.
J'avais 4 ans, comme normalement tous les enfants de ma classe. Et ça faisait déjà une demi-journée que l'école avait commencé pour tous les élèves americains habitant en Amérique. Encore là, rien de très intéressant.
Jusqu'à lui. Le seul et l'unique. Il s'appelait Mathis. C'était un petit blond avec des yeux bleus opaque et un sourire qui faisait charmer toutes les petites filles de son école – mise à part moi – jusqu'aux garçons. Il était littéralement le garçon avec qui tout le monde voulait jouer, s'amuser ou devenir ami. Et comme par miracle, j'étais devenue l'amie préféré – sa meilleure amie en gros – pendant que tout le monde me détestait à cause du fait qu'ils auraient aimé être à ma place.
Heureusement pour moi, ça ne m'avait jamais affecté et leur présence ne m'était pas importante tant qu'il y avait lui et rien que lui. J'étais plutôt une gamine possessive, et peut-être que je le suis toujours ? Mais ce que je sais, c'est que pour moi, ce garçon représentait tout mon être tout entier. Inconsciemment je dépendais de lui sans même qu'il ne me donne d'ordre ou je ne sais quoi. Il était un peu comme ma source de paix, d'harmonie et de paradis vivant. Le meilleur ami qu'on n'aurait jamais pu avoir.
A l'écoute, gentil, serviable, enviable, intelligent, toujours là pour aider les autres, donner le meilleur de lui-même.
Il était le gosse parfait et rien ni personne ne pouvait me contredire puisqu'on était tous d'accord là-dessus.
La fail de cette histoire ?
VOUS LISEZ
Falling like the stars
Short StoryC'est la fin. Les flashbacks remontent et la nostalgie s'installe. Tomber ? C'est un truc que j'ai toujours su faire. Me relever ? Je ne connais pas la définition. Se sentir dans une cage, porter un masque, mentir pour se sentir « mieux » ? Mon quot...
