Prologue : Comme un chat dans la nuit

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Petites informations :
[T/p] = ton prénom
Je ne vous laisse pas le choix du nom, désolée :)

Autre petit indication assez pratique :
• • • = élipse (assez courte en général)
* * * = changement de point de vue

Il est conseillé de ne pas vous créer un perso aux cheveux noirs, ce n'est pas très grave mais c'est un petit détail pour la suite, pour éviter toute incohérence.

Les médias peuvent me servir pour mettre l'ambiance du chapitre et vous aider à visualiser.

Il n'y aura probablement pas de lemon parce que je ne sais tout simplement pas en écrire.

Et si vous voyez des fautes, n'hésitez pas à me le dire !

Bonne lecture <3

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J'ai toujours dû me battre. Comme tout le monde oui, mais pas vraiment comme tout le monde.
Je suis née au mauvais endroit, dans cette ville sordide où aucun espoir n'est permis, et j'ai pris le mauvais chemin au moment où j'avais peut-être d'autres possibilités.
Je vis au jour le jour car je n'ai plus vraiment le choix. Je suis une criminelle, et l'humanité entière me hait. Je vis dans les bas-fonds depuis toujours et la lumière du soleil m'ai autant inconnue que la sensation de liberté.

Ici, on m'appelle l'Ombre.

Ma vie n'est qu'un ramassis de mauvaises décisions. Je ne sais pas exactement où et quand j'ai atteint le point de non-retour, comment j'ai fait mon compte pour me retrouver à ce moment précis, la nuit, trois heures passées du matin, en train de courir sur les toits.

   Je regardai loin devant moi. Mission facile ce soir. Je connaissais bien le terrain et il n'y avait pas un chat dans les rues. Je sautais aisément sur les tuiles, de toits en toits. Le vent procuré par ma vitesse était grisant. Je me concentrai un peu plus en scrutant la pénombre. J'avais une très bonne vue dans le noir, à croire que mes yeux avaient toujours été habitués à des ténèbres si profondes que la nuit paraissait aussi claire que l'eau pure.

    Enfin j'aperçus une silhouette. Je glissai dans une ruelle et atterris aussi silencieusement qu'un chat. Je baissai ma capuche sur mon visage et me plaquai contre le mur. Je dégainai ma dague, attachée à mes cuissardes, puis j'attendis que la cible passe devant moi. Je ne respirais presque plus. Tous mes sens étaient aux aguets. Je vis son ombre s'agrandir puis son pied se poser devant moi. En une fraction de seconde, je l'attrapai et le plaquai contre moi, une main sur sa bouche, et, avant même qu'il commence à crier, je l'égorgeai. J'amortis ensuite sa chute pour faire le moins de bruits possible et le déposai au sol. Je gravai ensuite une petite croix dans son cou: c'était ma signature, pour prouver à mes clients qui trouveraient le corp que j'ai correctement effectué mon travail. Je ne m'occupais jamais d'enterrer les corps, c'était un travail trop long et sale.

**Note de l'auteur **Pour vous donnez une idée de comment j'imagine ses fameuses dagues

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**Note de l'auteur **
Pour vous donnez une idée de comment j'imagine ses fameuses dagues

    Je me servis du bandage compressant mon bras gauche pour essuyer ma dague pleine de sang puis je sortis de la ruelle. Sur le chemin je passai devant une maison que je connaissais bien. Je voyais toujours le même petit groupe. Deux garçons et une fille. Ils rigolaient dans leur salon. J'avais le même âge qu'eux... Des fois il m'arrivait de les envier. Ils semblaient heureux ensemble. Je me repris vite : il fallait que je continue à travailler si je voulais un jour aller à la surface. C'était mon rêve depuis toujours, et je me battrai pour l'atteindre. Enfin, "mon" rêve... c'était celui de mon père, mais il est mort avant de pouvoir le réaliser, et je lui ai promis de le faire à sa place.

    De retour dans mon abris de fortune, je me mis en chemise et me débarrassai du sang qui recouvrait mes mains. Je détachai mon bandage pour le laver et l'étendre sur la seule chaise de la pièce. Je vidai ensuite le sceau contenant l'eau rougeâtre dans le caniveau devant la cabane, puis je m'allongeai sur mon vieux matelas à même le sol. J'avais terriblement froid. Je m'entourai dans la vieille couverture rouge et miteuse de mon père et réussis à dormir pendant quelques heures.

L'Ombre (Livaï × reader)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant