Le lycée Jefferson est le repaire des apparences. Chaque élève est dans sa case, et s'efforce tant bien que mal d'y rester. Pourtant, tous ont des secrets prêts à être dévoilés.
D'ailleurs, huit élèves sont sur le point de voler en éclats. Tim, Jude...
Jefferson's world est le projet d'une adolescence : la mienne. Les personnages sont nés le 25 décembre 2012, pendant le trajet en voiture vers le repas de Noël chez mes grands-parents. J'avais 14 ans, je n'avais pas idée d'à quel point ces personnages allaient me transformer. Depuis, ils m'ont accompagné au fur et à mesure que je grandissais. D'abord plus âgés que moi, puis du même âge, jusqu'à ce que je devienne plus vieille qu'eux. Ils ont voyagé de plate-forme en plate-forme avant de se retrouver sur les bureaux d'une éditrice. Je ne compte plus le nombre de réécritures de ce texte. En fait, si je vais les compter aujourd'hui, avec vous.
Avant tout, posons les termes. Quand je dis réécriture, je parle du nombre de fois où j'ai repris le texte à zéro. Bien sûr, entre temps, il y a des corrections, des relectures, mais les fois où j'ai remaniées le texte sont au nombre de trois... trois et demie. Laissez-moi vous expliquer.
JEFFERSON'S WORLD V1
DÉCEMBRE 2012
Un air de série américaine...
La première version de Jefferson's world a été publiée à partir du 27 décembre 2012 sur un Skyblog (la vraie époque, vous savez). Le principe était le même que celui qui vous connaissez aujourd'hui : huit adolescents et des problèmes. Les chapitres étaient écrits à la première personne, et chacun avait son point de vue à tour de rôle, à la fin d'un roulement – quand les 8 persos avaient eu un chapitre – il y avait un chapitre avec un narrateur omniscient qui faisait le bilan. Grâce à la Wayback Machine, j'ai pu récupérer une capture d'écran du blog en 2013. Attention, CRINGE ALERTE
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1. Trop mignon je stressais pour le brevet.
2. J'avais déjà la mauvaise habitude de mettre mes histoires en pause.
3. Si, à 14 ans, en 2012, j'utilisais déjà le féminin pour auteur, Jean-Michel Grammaire Française peut bien faire un effort.
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