~Mafieuse et mafieux, tels sont les adjectifs qui qualifient le mieux Insoon et son nouveau partenaire, Jungkook.
Elle, est un as de l'informatique, de la médecine et surtout une manipulatrice hors pair, refoulée à la rue à l'âge de 12 ans et brisée...
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~ Projection quelques heures plus tard...🥀
-Naan, je suis désolé mais il y a erreur sur la personne, même si l'idée d'être son mec est loin de me déplaire crois-moi tu n'as pas envie de le rencontrer, quoi qu'en tombant sur moi tu peux déjà commencer à prier tous les dieux pour sauver ton âme, parce que, quand j'en aurai finit avec toi il ne restera rien de corps.
Je l'observais depuis ma piètre cage mâcher sans complexe son chewing-gum les mains dans les poches, l'air innocent et détaché tandis qu'il venait sans détours de menacer de mort l'un des rejetons du conseil.
-Moi aussi je suis contente de te revoir Taehyung.
Je lui lançais profondément divertie par cette situation improbable. Il ricanait et ses yeux malicieux ne m'avaient pas quitté une seconde depuis son arrivée dans cet entrepôt miteux perdu au fin fond de la banlieue séoulite.
-Ta journée shopping se passe bien mon ange? Allez sors de là avant que ton chéri ne se rende compte de quelque chose.
-Oh mais je suis déjà parfaitement au courant.
Sortait de la pénombre un certain tatoué, la rage noyant son regard, un charisme débordant d'envies meurtrières, lui aussi les mains dans les poches quand il avait réuni à nouveau ses cheveux dans ce chignon maladroit fait à la hâte. C'est alors que je me décidais enfin à bouger, me débarrassant d'abord de mes menottes puis ouvrant la serrure de ma pitoyable minuscule prison dont la hauteur ne me permettait qu'une position assise, que j'avais fracturé dès mon arrivée ici alors que dans un moment de latence, ils avaient eux le malheure de me laisser poser les mains sur ce qui faisait office de serrure, juste avant de me prendre un vilain et fourbe coup de crosse à l'arrière du crâne.
Il faut croire que j'avais développé une habitude assez insolite et déplaisante qui consistait à me réveiller dans des endroits des moins accueillants, généralement en sous vêtement et dépourvue de mes biens après fouille, et c'est agacée que je m'extirpais de ces barreaux exigus en massant les poignets sous les yeux attentifs du noiraud et du versatile d'un sang froid exagérément inquiétant. Mais c'est le froid d'une arme qui appuyait une fois encore, dans le bon sens pour ainsi dire, sur l'arrière de mon crâne.
-Où est-ce que tu penses aller comme ça?
La bruit métalliques des canons tenus par les agents apeurés tremblant suivaient cette tentative de reprise du contrôle de la situation quand il avait fallu à mes agresseurs plusieurs minutes pour analyser la situation qu'ils n'avaient visiblement toujours pas bien saisi. Et je levais les yeux au ciel. Quelle erreur. Me tournant vivement, et d'un mouvement de main et de bras rapide je désarmais mon tortionnaire qui s'était bien trop relâché, et j'inversais les rôles tandis que je me trouvais maintenant derrière lui, un prise sur sa gorge que je comprimais dans le creux de mon bras et le calibre posé sur sa tempe, toujours dos à la dizaine de chiens galeux qui commençaient sérieusement à se faire du soucis.
