Prologue

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J'entendis au loin mon réveil qui me hurle de me réveiller. Qu'il était ennuyant. Je n'ai pas envie de me lever. Mon lit est bien plus confortable que la chaise sur laquelle je serais assis dans deux heures.
Après avoir éteint ce réveil de malheurs, mon bras retomba lourdement dans le vide. Il faut que je me lève.
Je m'extrais alors de mon lit et de mes draps si chaud avec une extrême lenteur dont même les escargots ne possédaient probablement pas.

J'attrape mon uniforme et l'enfile. Comme toujours je passe plusieurs minutes à fixer le nœud de ma cravate. Je me croise dans le reflet de la baie vitrée. C'est si... Si moche. Je suis moche, horrible. Je me répugne. Mon regard dérive sur le sol. Je n'ai pas le temps pour ce genre de pensées, c'est trop tôt, je me haïrai plus tard.
Mes affaires d'hier sont éparpillés à même le sol, je les ramasse et les cache dans un sac dans mon tiroir.
Faut que j'apprenne à ranger. C'est une vraie porcherie ici.
Enfin à part le sol que je déblaye chaques jours tout le reste n'est que bordel.

Je fais un tour dans la salle de bain. Mon reflet me nargue. Cette mâchoire est beaucoup trop carré. Mon corps est si plat que j'en cherche les formes et cette uniforme ne m'aide pas, il est loin de celui que j'aimerai porter. Je ressemble à rien. Je claque mes joues et force deux trois sourire.
Ça ira pour aujourd'hui.
Ça ira?

Après un élan de courage je me décide de sortir de ma tanière. En bas je croisa tout le monde que je salue comme chaque matin depuis que nous vivions tous à l'internat. On petit déjeune ensemble dans la joie et la bonne humeur. Enfin pour eux du moins, moi je suis déjà partis loin. Trop loin peut-être.

-Oh oh! Denki, tu m'écoutes? Demanda Kirishima qui était en train de raconter je ne sais quoi.

-Hein? Oui oui, avais je répondu en me réinvestissent dans la conversation.

Ça m'avait fait mal. Ce prénom, juste l'entendre me donne la soudaine envie de mourir.
J'oublie souvent que personne ne sait pour moi mais je ne peux pas m'empêcher de leur en vouloir.
Je ferme mon blaser comme ci il pouvait cacher temporairement ce corps que je déteste. Celui qui n'est pas miens.
Ça va aller, pas vrai?

It's hurt, please, don't wake me up (Slow Update Because I'm Studying)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant