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-Papa, Maman, je suis rentrée, anonçais je.

Mais rien. Le calme et le silence me répondit.
Aprés avoir enlevé mes chaussures, je suis partie dans ma chambre. Je regarde longuement ma valise ne sachant pas si je dois la défaire ou non. Si je dois peut être commencé à emporter quelques trucs de ma chambre d'enfant. Je ne sais pas et l'attente me rongeais de seconde en seconde.

L'oreille tendu, j'entendis la porte d'entrer s'ouvrir. Les pas lourds de mon père suivis de ceux plus léger de ma mère. Je pris une grande inspiration, c'était le moment.

J'ai si peur.

J'envoie un rapide message à Bakugo, comme ci j'allais vivre mes derniers instants.

J'ai peur.

Les pas de mes parents commencent à faire grincer les marches des escaliers. J'inspire.

J'ai peur.

Bakugo ne répond pas, il doit être occupé. J'expire.

J'ai peur.

Je me lève, me tenant au milieu de la porte alors que la poignée de ma porte s'enclenche.

Respire.

-Denki? demande mon père.

-Oui oui je suis là.

La porte s'ouvre alors sur mes parents alors que mon coeur n'a jamais été aussi serré, prêt à imploser dans ma poitrine. Mes deux parents rentrent, je tente un sourire mais leur mine reste fermé. Ils évoluent dans la piéce alors que je ne bouge pas d'un pouce.

Ça va aller. Ça va aller.

Ils se posent sur mon lit me laissant ma chaise de bureau. En un regard de ma mère je comprends que je dois m'asseoir, je le fait.
Le silence est roi pendant quelques instant, ils se regardent, me regardent pendant des secondes qui durent des heures. Des heures entièrent où j'ai l'impression de tombé dans un gouffre immense.

C'est ma mère qui brise le silence. Son visage d'habitude si sourillant à la télévision est cette fois grave.

-On va pas passer paer quatre chemin; son ton est rèche; qu'est ce qui te prend de te promener en jupette?

Je ne sais pas par où commencer. Le commencement bien sûr mais lequel.
Le temps que j'essaie de chercher une correcte réponse mon père, d'une patience courte réhitère la question.

-Bon répond à ta mère!

Je flanche quelques peu face à son ton. Je me risque à les regarder et je prend mon courage à deux mains.

-J'aime porter des jupes, j'aime me maquiller, j'aime les garçons comme les filles et je suis pas votre fils mais votre fille.

Je relâche ma respiration, c'était si simple à dire. J'étais soulagée.
Le soudain soulagement disparu en voyant la figure de mes parents. Deux visages livides, à la recherche d'une question sans réponse.
Ma mère me regarda puis détourna le regard. La vision de ma personne l'a dégoûté et je venais toutjuste de le comprendre.
Mon père quant à lui se leva et se mit à faire les cents pas devant moi comme ci il cherchait une solution, comme si je n'étais qu'un simple problème de mathématiques.
Après quelques minutes, il s'arrête et se tourne vers moi alors que la honte m'engloutis. Il s'accroupit à mes côtés et me prends par les épaules.

-Denki, Denki regarde moi.

Je le regarde, ses yeux sont humides.

-S'il te plaît dis nous que tu blagues, on aurait pu accepter le truc des filles et des garçons mais ça... Fiston s'il te plaît, tu blagues pas vrai?

Qu'est ce que je suis supposée dire? Ses mots me blessent, je ne sais pas quoi faire.
La poigne de mon père se fait plus ferme, je commence à pleurer. Je ne sais pas si s'est parce que mes bras se font broyer ou si je n'arrive tout simplement pas à encaisser le rejet.
Il me secoue en m'implorant, en suppliant que je blague mais il le sait au fond que je ne blague pas.

-Papa, tu me fais mal...

J'enlève ses mains alors que sa prise diminue.
Ma mère sanglote, mon père est innondés de larmes et je ne suis pas mieux.

-Je m'appelle Hikari; rajoutais je la voix tremblante.

Je crois que c'était la pire chose à dire car ma mère se leva d'un coup et m'adressa une baffe monumental.
Par automatisme ma main joint ma joue, ne croyant pas possible que ma mère m'est levé la main dessus. Mon père en fut tout autant choqué.

-TU T'APPELLES DENKI KAMINARI! hurla t'elle. SAIS TU AS QUEL POINT NOTRE POPULARITÉ À BAISSÉ À CAUSE DE TES CONNERIES!?

Je tremble sur place, j'avais peur. Cette femme qui m'avait donné la vie me faisait peur.
Mon père à côtés ne disait mots.
Ma mère me leve de ma chaisse sur laquelle j'étais précédement assis qui tombe au sol, en m'attrappant par les épaules. Elle me secoue comme un prunier.

-RÉPONDS QUAND JE TE PARLE?! POURQUOI TU FAIS ÇA?! TU TROUVES ÇA DRÔLE DE NOUS RIDICULISER?! ON A TOUT FAIS POUR TOI! TOUT! ET C'EST COMME ÇA QUE TU NOUS REMERCIE?!

-Arrête maman... tu me fais peur...

Mon père entre temps c'est relevé et posa une main sur l'épaule de ma mère. Elle le regarde et elle me regarde avant de me pousse au sol. Alors que je viens de tomber sur le sol je vois mes parents enlacés l'un et l'autre, sanglotant, murmurant des choses sur mon compte. Et je suis là au sol, pleurant silencieusement ma honte.

Ils finissent par quitter ma chambre mais avant de partir ma mère prononce quelques mots.

-Ton père te ramène à l'internat, je veux plus te voir. Tu as dix minutes pour faire tes affaires et être dans la voiture.

Je pense ne jamais avoir pris autant de choses en cinq minutes de toutes ma vie. Je redescendis ma valise et les deux autres sac en plus de celui que j'avais pour les cours. Je charge le coffre avec mes biens. Je remontes rapidement dans ma chambre pour attrapper quelques photos et quelques jouets stupide que j'avait gardé et j'attendis mon père dans la voiture.

Je m'aperçois que Bakugo m'as répondu, je lui repond juste que je revient à l'internat dans une heure sans entrer dans aucun détail.

Mon père arriva, l'ambiance est lourde. Le trajet allait être long. Et il le fut.
La musique et les publicités de la radio coupé les silences interminable. Je n'est fait que pleurer silencieusement tout du long.
Devant l'internat, mon père m'aida à décharger le coffre, sans un mot et il remonta dans la voiture directement après. J'ouvris la portière avant, j'avais besoin de dire quelques choses.

-Papa...

Son regard se dirigea vers moi.

-Même si vous m'acceptez pas et que vous... que vous m'aimez plus, moi je vous aime... Tu pourras le dire à maman, que je l'aime...

Il détourna son regard et ne me donna pas de réponse.
Je ferme alors la portière et la voiture démarre et rapetissis à l'horrizon alors que je fond en larmes devant la porte de l'internat avec tous mes biens personnels.

It's hurt, please, don't wake me up (Slow Update Because I'm Studying)Where stories live. Discover now