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J'avais eu le droit à deux jours. Deux jours de repos totale à l'infirmerie. Bizarrement je m'étais jamais sentie aussi bien que pendant ces deux jours, même si je dois l'avouer je me sentais un peu seul. Cela ne m'avait pas dérangé, je n'avais pas de miroir pour me détester, ni le besoin de porter mon uniforme et surtout c'etait deux jours loin des vestiaires! Alors j'avais apprécié ces vaccances, si j'avais le droit de les appelés ainsi.

On est vendredi soir quand Recovery Girl m'autorise à sortir de cette espèce d'hôpital miniature en me promettant de revenir assez rapidement si d'autres choses du genre se reproduisent. Je ne lui ai rien dis sur le pourquoi du comment je me suis retrouvé dans cet état pitoyable, je suis bien trop honteuse.

J'arrive dans la salle commune une bonne heure après tout le monde, je pus voir mes quatre amis. Apparement eux aussi ne rentraient pas chez eux ce week end. C'était rare que l'on reste tous. Souvent seulement Bakugo et moi restont et de temps en temps les autres aussi mais rare sont les fois où on se retrouve tout les cinq durant les vacances ou les week end. Tellement rare que l'on pouvait compter le nombres sur le boût des doigts.
Je fis comme ci je ne les avais pas vu. Essayant de passer inaperçu, seule dans le grand hall. Je ne sais pas pourquoi je voulais les éviter, enfin je voulais pas savoir pourquoi.
Hanta crie mon nom alors je me vois contrainte de les rejoindre.
Je m'assois aux côtés de mes amis, regrettant déjà ma sortie de l'infirmerie.

-Alors, ça va mieux? Questionne Mina.

-Oui, ça va, juste un état gripale, je réponds maladroitement.

J'ai clairement menti. Un mensonge qui ne tiens pas trop la route mais bon on fait avec ce que l'on peut. Bakugo qui lui avait vu la scène me lança un regard d'incompréhension. Je lui souris et changea de sujet. Je remercie monsieur Aizawa qui a interdit les visites à l'infirmerie et à Bakugo de n'avoir rien dit.

On a discuté jusqu'à l'heure du repas. Ils mangent tous mais je ne fais que jouer avec ma nourriture, toujours cette objectif en tête d'affiner ma taille. Je pense qu'ils l'ont remarqué que je mange moins. Les regards en biais en disent long. Pourtant je n'ai pas perdu beaucoup de poids, seulement un ou deux kilos, je crois.

-T'es sûr que ça va Denki? T'as l'air ailleur, s'inquièta Sero.

Aïe. Laissons passer.

-Hein? Oui ça va, je réponds, pourquoi ça n'irai pas?

-T'as l'air un peu à plat mon vieux. Rajouta Kirishima.

Double aïe.

-Ouais, je suis juste un peu fatigué encore un peu.

Ils ne firent plus aucun commentaire sur mon apparences, ni sur mon état de santé.

-Vous allez faire quoi ce soir? demandai-je curieuse.

Alors que Kirishima était sur le point de parler, Ashido lui coupa la parole.

-Je vais à la soirée pyjama de Jirou avec Tsuyu et Ochaco, ça va être trop bien, annonça t'elle toute heureuse.

-Cool, répondis je. On peut venir?

Sero, Kirishima et Bakugo me regardèrent comme ci je venais dde dire la chose la plus stupide du monde et le rire soudains de Mina ne me rassura pas. Je la regarde confuse, qu'est ce qui était drôle de vouloir faire une soirée pyjama. Le rire de Mina s'évanoui quand elle comprit que ma question n'était pas une blague mais une réelle demande.

-Je suis désolée Denki mais c'est une soirée entre filles, peut être une prochaine fois!

-Ah, oui, oui. Pas de problème. Entre filles, murmurai-je.

J'ai envie de m'enterrer six pied sous terre. J'ai l'air d'oublié un peu trop souvent que je ressemble à tout sauf à moi alors je me lève sous le regard de mes amis avant que les larmes débordent.

-Je crois que je vais aller me coucher, je me sens pas trop bien, bonne nuit!

-Mais il n'est que dix neuf heure trente, proteste Kirishima dans une visible incompréhension.

Mais je ramasse mon plateau sans un mot et sors rapidement de la salle à manger pour me réfugier dans ma chambre.

J'ai juste envie de retourner à l'infirmerie et d'être seule pour longtemps. J'ai aussi besoin de me retrouver. C'est peut être pour ça que je n'ai pas voulu rester avec eux. C'est mes amis mais ils ne voient pas qui je suis réellement et puis moi. Moi, je suis bien trop éffrayé d'être rejetté.
Alors j'ouvre mon tiroir de bureau et sors mon sac secret. Celui qui contient mes vêtements, mon maquillage, mon identité.

Je pris mon temps comme à chaque fois. C'estma thérapie. Je pouvais arrêter de porter ce faux masque et devenir celle que je suis. Bien évidement les mots ne sont pas juste, je ne deviens pas une fille, je le suis déjà. Disons que je m'affirme par ses vêtements et se maquillage. Je pris mon téléphone et déclenche ma playlist préféré. J'ai envie de danser ce soir, de chasser mes mauvaises pensées par un peu de joie. Je pris ma brosse en guise de micro comme une chanteuse célèbre l'aurait sûremment, même si je dois l'avouer je fais plus de yaourt qu'autre chose mais je m'amuse.

-Hikari! Hikari! Hikari! Hikari! mimai je comme ci une foule en délire m'appeler.

Puis au bout d'une bonne heure, je m'étale sur mon lit. Bien trop épuisé par mon concert imaginaire.
Je me mis à regarder le plafond.
Qu'est ce que ça fais du bien!
J'arrête la musique qui continuais de tourner sur mon téléphone. Il n'est que vingt et une heure mais j'ai pourtant l'impression qu'il était plus. Fatigué, je me démaquille et abandonne ma jupe plisé et mon haut sans oublier la brassière rembouré aux chausettes dans leur sac. Je le range à sa place et pars dans ma douche.

C'est pas quelques choses d'agréable car je vois mon corps qui ne me plais pas. Alors la douche fut rapide comme à chaque fois. Se savoner les yeux fermer et regarder droit devant soit des que s'est l'heure de se rincer.
Bref je déteste prendre des douches.

Une fois sec et mon pyjama enfilé. J'inspecte ma chambre, cherchant à cacher les possible traces de mon identité. Rien d'anormal, tout est bien rangé. Quand je veux dire ranger, c'est plus dans le sens que rien pouvant révéler mon secret soit à découvert sinon ma chambre était toujours et le restera sûrement un capharnaüm sans nom.
Je remarque seulement que ma porte n'est pas trés bien fermé mais je régle se probléme en la tirant vers moi.
J'éteins la lumière et partis dans mon lit, dans mes chaudes couvertures avec mon téléphone. Je regarde quelques vidéos humoristique en passant par certaines influenceuses que j'affectionne particulièrement avant que Morphée vienne me ceuillir pour une longues sessions de rêves.

It's hurt, please, don't wake me up (Slow Update Because I'm Studying)Where stories live. Discover now