It's hurt, please, don't wake me up (Slow Update Because I'm Studying)

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-Non, non, non, non, non....

Mon téléphone glissa de mes mains. Ma respiration devient difficile et les larmes commence à s'accumuler dans mes yeux. Que l'on me réveille, c'est pas possible, c'est pas possible. Je vais me réveiller et tout ira bien.

Je ramasse mon téléphone à l'écran désormais fisuré pour vérifier.

Mais c'est bien moi.
C'est moi sur cette vidéo.

Je ne retiens plus mes larmes qui coule à flots.
Je vérouille ma porte et je verifie si elle est bien fermé.
Puis je ne sais plus quoi faire à part pleurer dans ma couette.

Bien évidement je regarde le nombre de vue augmenter et les commentaires avec. J'en lis certains et je me sens encore plus mal. Les plus récurrents sont: "oh la pédale", "il s'est trop cru pour une meuf" ou encore "Pédé".

Les sanglots se sont éteint, je suis totalement déshydrater et je n'ai ni la foi ni l'envie d'aller ne serais ce qu'à ma salle de bain bour absober quelques gorgé. Je sais pas à quoi je ressemble, je dois sûremment être hideuse, un déchet. 

Un appel survient. Le nom de ma mère s'affiche.
Je me racle la gorge et je décroche en prenant un air enjoué. J'ai pas envie qu'elle soit au courant même si la vidéo est en libre accés sur internet et ne fais que tourner, j'avais l'espoir qu'elle ne l'ai pas vu.

-Coucou Maman! Comment ça v...

-Tu rentres la semaine prochaine, me coupe t'elle.

-Oh trop bien! Vous êtes en congé avec Papa? je demande.

-Denki, on a vu la vidéo, on se voit vendredi soir.

-Ah... A vendredi, murmurai-je.

Elle avait déjà raccroché. 
Quand je pense que je pensais ne plus avoir de larmes il y a quelques minutes, cet appelle me prouva le contraire. Et comme ci ça n'était pas assez quelqu'un c'était dit que c'était le meilleur moment pour toquer à ma porte.

-Qui est-ce?

Ma voix tremble, ça s'entend à des killomètres que je pleure.

-C'est Bakugo, ouvre bouffon, ordonne l'explosif.

-J'ai pas envie, j'ai besoin d'être seule!

Puis plus rien. Il a dû partir. C'est mieux ainsi.
Le week end passe sans que je ne sorte de ma chambre. Mes amis viennent toquer mais je leur demande toujours de partir.

Le réveil est dur.
Je veux pas me lever, j'ai trop peur de quitter ma chambre.
Malheuresement pour moi je dois me rendre en cours. J'enfile mon uniforme avec un haut de coeur. Mon reflet me regarde. J'ai l'air si fatiguée, ça se voit que j'ai pleuré. J'attends la dernière minute pour partir, je veux croiser personnes. Ça laissera le temps à mon téléphone de charger. Les minutes sont longues et douloureuses. Je m'entraîne à sourire comme pour faire semblant, je fais semblant.
J'allume mon téléphone et la première chose que je vois en allant sur internet est ma photo avec un article d'un site de presse people. Je commence à le lire.

"UN ÉLÈVE SE TRAVESTIE A YUEI!

Comme vous le savez sûremment une vidéo d'un étudiant de Yuei fait le tour des résseaux sociaux en ce moment même.
Un étudiant en jupe se trémoussant dans sa chambre sur de la musique.
Ce jeune étudiant n'est autre que Denki Kaminari, le fils des deux héros Voltage et Flashéclair. On se demande bien ce que doivent penser ses parents.
Est ce que leur réputation est foutu? Est ce que ce jeune garçon pourra réussir sa licence? N'a t'il pas entâcher l'image du prestigieux lycée Yuei?"

J'éclate en sanglot. Qu'est ce que j'ai fait? Je viens de ruiné la vie de mes parents, mon lycée et mon avenir en moins d'un jour.
Je savais qu'être moi me coûterait mais je ne pensais pas à ce point. J'ai tout fichu en l'air.
Je m'électrisa accidentellement.
Mais je continua, j'avais besoin de sentir quelques choses, de me sentir vibrer, vivre aprés tant de vide.

L'envie d'aller en cours n'est plus là mais malgré que je sois déjà en retard je pris mon courage à deux mains et sortis de ma chambre. Je tiens fermement mon bras gauche qui ne fait que trembler. J'avance tête baissé. Certaines personnes me dévisage je sens leur regard sur moi et leur chuchottement et rire ne font qu'emplifier. J'arrive enfin jusqu'à ma salle de classe, j'entre.

-Excusez moi pour le retard, dis je.

Ectoplasm ne dit rien et me fait signe d'aller à ma place. Je traverse les rangs, tout le monde me regarde, c'est horrible. Je frôle le bureau de Mineta qui murmure.

-Jolie performance.

Les larmes me viennent et je m'assois me retenant de toute mes forces de pleurer. Je garde mon bras contre moi, le regard perdu sur ma table que je découvre souillé au blanco. Je lis chaque insultes, chaque remarques. Et une ne devrait normalement pas me faire plaisir mais on me genre au féminin. C'est stupide. Je suis contente qu'on m'insulte.

Quand le cours se finit, je sors en courrant de la salle. Je crois que je n'ai jamais courru aussi vite de toute ma vie. Je me cache dans les toillettes, personnes ne viendrait ici me trouvait. Mon bras tremble toujours et ça m'énerve. Même ça je suis incapable de le cacher. J'entends un groupe de fille rentrer dans les toillettes, je me fait toute petite.

-T'as vu la vidéo, elle est hilarante!

-Apparement il est en héroïque, quand je pense que ce genre de guignole y sont alors que j'en ai toute les capacités ça m'énerve!

-T'as grave raison! Nan mais c'est sûr qu'il est gay!

-Je serai tellement mal à l'aise d'avoir une tafiole pareil dans ma classe, imagine dans les vestiair....

Elles ont quitté les toillettes. Je fonds à nouveau en larmes. J'attends quelques minutes après que la sonnerie est retentit avantde sortir. Je passe un coup d'eau sur mon visage et bois un peu. Je m'entraîne à faire quelques sourire et retourne en classe. Je suis en retard. Je m'excuse mais mon professeur d'anglais m'invite juste à rejoindre ma place.

Je remarque après m'être assis que ma table est propre. Plus aucune insulte n'y figure.
Je relève le regard mais tout le monde est concentré sur le texte d'anglais que nous étudions. Je sors mon cahier et laisse mon bras gauche sous la table pour cacher se tremblement insupportable.
J'essaie de me concentrer et de relevé les éléments du texte mais j'ai juste envie de pleurer.

Je me sens tellement minable.