68. Nous n'avions plus rien... 🧟‍♀️

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Ça fait huit mois que nous sommes arrivés au ranch et très vite nous avons trouvé un nouveau rythme de vie. Abraham aide Jasper pour les travaux manuel, Sophia va à l'école du village à 10 kilomètre et pour ma part je me suis absenté pour chercher ma famille. J'ai retrouvé Lori chez elle, là où mon frère et elle vivaient avant la simulation mais disons que ça ne s'est pas bien passé. Elle m'a repoussé et insulté en me disant qu'elle ne voulait plus rien avoir à faire avec nous. Et ce même quand je lui ai dit qu'un jour son fils se réveillerais aussi. Mais même lui elle refuse de le revoir. Elle reste bloquée sur tout ce que nous avons vécus et surtout sur la manière dont elle fut rejetée par tous. Je n'ai pas cherché à la convaincre et j'ai prévenu le colonel de notre position et que c'est là qu'ils devraient envoyer les autres à leurs réveil. Depuis que je suis revenue au Ranch je passe beaucoup de temps à dresser des chevaux comme ma tante le faisait et je les vend une fois par mois au marché animal du comté. J'arrive toujours à en tirer un bon prix et cela nous permet d'acheter ce que nous ne pouvons produire. C'est d'ailleurs ce que je fais aujourd'hui je tente d'habituer un jeune étalon à la selle mais il me donne beaucoup de peine, Jafa couché près du rond de longe me jette des regards dès que j'élève la voix. Nous sommes un samedi et Sophia est assise près de mon chien son carnet de dessin sur les genoux. Je ne sais pas ce qu'elle dessine, elle nous a défendus de toucher à ce carnet et aucun de nous n'y a dérogé. Abraham et Jasper eux sont occupé à réparer la porte de la grange qui coinçait.

-Harley !

La voix de mon chef me parvient et je délaisse le cheval pour passer par-dessus la barrière du rond de longe. Il se trouve derrière les écuries et nous n'avons aucune visibilité sur la cour mais j'entends distinctement le bruit d'un moteur de voiture. Méfiante je me rapproche de Sophia qui me tend mon fusil, je le garde toujours à proximité comme un vestige de la simulation. Une habitude que même ce retour à la réalité ne peut m'enlever.

-Sophia reste derrière avec Jafa.

La petite fille attrape mon chien par le cou et m'emboite le pas vers l'avant de la cour. Seulement ce que je découvre me coupe le souffle et mon fusil tombe au sol avec un bruit sourd. Devant moi, en train de sortir d'une voiture se tienne plusieurs personne que je ne pensais pas revoir aussi vite. Carmen, Herschel, Beth, Maggie et Carl... Abraham tient Beth et Carmen dans ses bras et je hoquette quand le regard du patriarche se tourne vers nous.

-Bonjour ma petite Harley.

-Herschel...

Un rire incontrôlable me prend alors que je cours pour serrer le vieil homme dans mes bras, suivent les autres bien sûr et enfin c'est Carl que je soulève du sol pour serrer contre mon cœur.

-Tata !

Je le sers un long moment avant de le reposer au sol et je le pousse vers Sophia. Les deux enfants se fixent d'abords comme deux étranger avant qu'ils ne se jettent dans les bras l'un de l'autre. Nous les laissons alors à leurs retrouvailles et je me tourne vers mes amis pour les interrogés.

-Comment êtes-vous arrivé ici ?

-Le colonel nous a dit où vous vous trouviez comme tu lui avais demandé.

-Je n'étais pas sûr qu'il le ferait... Comment êtes-vous... ?

Je me stop avant de recommencer à parler.

-Attendez venez dans la maison, les enfants...

Les adultes autour de moi comprennent très bien ce que je veux dire par là. Il vaut mieux que les enfants n'entendent pas ce que nous allons nous dire. Je me tourne vers mon oncle qui comprend sans même que j'ai besoin de parler.

-Je vais rester avec eux soit tranquille.

-Merci tonton.

J'entraine ma famille dans la maison et je nous installe dans le salon, Je reste debout avec Abraham et c'est Herschel qui prend la parole immédiatement.

Black BloodWhere stories live. Discover now