41. Même si il revient c'est trop tard 🧟‍♀️

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-Il faux que l'on retourne détruire être ville.

-Mais elle est pleine de civils !

-Alors on leur laissera le choix.

-Non !

Tous se tourne vers moi. Je suis assise avachie dans une chaise et je les regarde un par un avant de continuer.

-Trois jours ont passé. Le gouverneur a eu le temps de leur retourner le cerveau depuis. Il n'y a plus rien à sauver.

-Harley on ne peut pas tuer tous ces gens. Je sais que tu veux...

Je grogne et me lève dépliant mes jambes et pose mes mains sur la table devant moi.

-Faites ce que vous voulez mais moi je fais péter cette ville de merde. Si vous voulez sauver des gens allez-y. J'ai des bombes à faire moi.

Je me redresse et sort de la cuisine pour emprunter un des passages souterrains pour passer du bâtiment C au A où se trouvait l'atelier de mécanique et celui de chimie. Je devrais pouvoir créer des bombes avec tous ce qui s'y trouve. Je n'ai pas vraiment pris le temps de réfléchir à notre situation. Je me suis jeté à corps perdu dans chaque tache que l'on pouvait me confier à la prison. Et je n'ai pratiquement pas dormis car dès que je ferme les yeux je revois Daryl disparaître avec Merle. En ce moment je suis perdu... je l'aime, je l'aime plus que tout mais j'ai une haine en moi. Une haine brûlante... dévorante... une haine qui me donne envie de tout casser sur ma route. J'ai envie de foncer à nouveau tête baisser sans me soucier des autres autours de moi. Ça me ressemblais bien plus que de jouer les bon samaritain. En arrivant dans le bâtiment A j'ouvre en grand la porte du hangars pour laisser l'air rafraîchir l'atelier étouffant. Puis je siffle pour attirer quelque chose vers moi. Et je n'attends pas longtemps pour voir ma petite Nessie arriver de sa démarche encore un peu branlante. Je l'ai remis sur pied en la nourrissant suffisamment pour qu'elle trouve enfin la corpulence d'un chiot de 3 mois. C'est ce que Herschel m'a dit en l'examinant. Elle a un peu plus de trois mois. Je me baisse pour la caresser quand elle arrive vers moi et décide de continuer à lui apprendre des choses avant de me mettre à la réalisation des bombes. En trois jours elle est la seule qui m'a apporté un tant soit peu de calme et de douceur. Je m'assois en tailleur face à la petite boule de poils.

-Nessie.

Elle se concentre sur moi.

-Assise.

Et comme je lui ai appris elle pose ses fesse au sol en laissant sa langue pendre comme si elle me souriait. C'est la première fois que je vois un chiot apprendre aussi vite. Même Jafa a mis bien plus de temps. Je lui caresse les oreilles et continue.

-Couchée !

Elle hésite un peu mais finit par se coucher. Alors je la félicite avant de la soulever dans mes bras. Je rentre dans l'atelier et vais poser Nessie sur un de plans de travail avant de me concentrer sur ce dont je vais avoir besoin pour réaliser les bombes. Je réunis les composant et commence à construire les bombes. J'ai l'habitude de faire ça alors je les réalise assez vite en les faisant les plus basique possible. Elles feront de gros dégâts sans être compliqué à réaliser. Et surtout elles ne risques pas de péter au moindre choque. C'est une des premières choses que j'ai appris chez les Black Blood. Une bonne bombe et toujours celle qui prend le moins de temps à être construite. Je passe plusieurs heures à faire ça quand je suis coupé.

-Harley ?

Je me stop et regarde les 13 bombes devant moi. C'est suffisant pour détruire une ville comme Woodbury. Alors je me tourne vers Carmen.

-Quoi ?

Elle semble hésiter avant de me dire.

-Ça va ?

-Oui.

-Tu mens.

Je grogne attrape les bombes et les fourre dans un sac à dos avant de le mettre sur mon dos. Puis j'attrape Nessie et la pose au sol avant de me diriger vers la sortie et je passe à côté de Carmen. Mais alors que je n'ai fait que deux mètres je la sens venir se coller à mon dos et me serrer dans ses bras. Je me laisse aller contre elle et elle dit.

-Je sais que tu as mal.

-C'est faux.

Ma voix tremble et ne la trompe pas mais elle fait comme ci et me lâche. Elle passe devant moi et ancre ses yeux aux miens.

-Tu ne peux vivres sans lui Harley.

J'ai un mouvement de recul et la fixe furibonde mais elle continue.

-Aucun de vous ne peux vivre sans l'autre. Il reviendra. Je suis persuadé qu'il reviendra.

-Même s'il revient c'est trop tard.

-Tu ne le pense pas. Tu lui pardonnera car si tu ne le fais pas, tu ne seras jamais heureuse.

Je grogne et la pousse avant de me diriger vers ma moto. Je l'enfourche et attend de voir arriver les autres. Rick, Michonne, Glenn, Maggie, Carmen et bien sûr Alec. Carmen s'avance pour monter avec moi mais je démarre et lui passe à côté pour m'arrêter près d'Alec et lui fais signe de monter. Il enfourche ma bécane à son tour et noue ses bras autour de ma taille. J'en veux à la jeune femme de me balancer ça à la gueule. Je sais qu'elle dit la vérité. Je ne sais pas si je pourrais repousser Daryl s'il revient. En fait si je pouvais et je le ferrerais. Et même si je viens à lui pardonner je vais le faire trimer comme jamais. Je suis tombé trop vite dans ses bras. Cette fois il devra courir un moment avant que je ne cède. Ce qu'il a fait est trop grave pour que je lui saute dans les bras comme si de rien était. Tout le monde monte en voiture et nous commençons à rouler vers Woodbury. Je suis en tête mais on ne tarde pas à se séparer. Alec et moi allons pénétrer dans la ville pour aller poser les bombes alors que Rick et les autres veulent essayer de sauver des gens. Glenn et Maggie sont au volant du bus. Je ris un peu jaune, mais bon s'ils veulent se la jouer bon samaritain. A leur guise. Pour ma part je fais tout sauter après deux heures c'est ce que je leur ai accordé. Ensuite je les préviens par la radio pour qu'ils quittent la ville. Et ensuite. Boum... rien à foutre de ceux qui voudront rester dans leur petit monde parfait. Hors de question que je laisse être putain de ville de merde debout. Et si en passant je peux rouler sur la gueule du gouverneur alors c'est encore mieux.

Black BloodWhere stories live. Discover now