La belle et la bête.

Chapitre 4.

L'exterieur de la maison était immense ! Elle reflétait exactement la personnalité de mon futur patron : Grande, froide. Nous arrivons devant l'immense porte, ma valise à la main. Christian sort une clé, et l'ouvre. Il me fait signe d'entrer. j'étais prise au piège. J'étais comme une petite sourie dans les pattes d'un chat. Les immenses lustres s'allument. Le sol était tout fait de marbre. Il y'avait sur la droite deux grands canapés. De l'autre côté, il y'avait un immense piano, et une grand table pour manger. Tout les meubles étaient vraiment très moderne. Je ne l'aurait pas imaginer. Christian me prend ma valise, et la place à coté de la porte d'entrée.

Il me prend la main que je lâche aussitôt. Je ne veut pas le toucher.

- Ecoute Caroline, si tu veut que tout se passe bien, il faut arrêter d'être distante.

Hein ? Je suis perdue. D'un côté il veut que j'ai peur de lui, et de l'autre, il veut que j'arrête d'être distante. Je décide de ne pas répondre, et plutôt contempler ce qu'il va devenir ma futur maison. En fait c'est plutôt chaleureux. Il à bon gout Mr Grey-Connard-bipolaire.

- Bon je vais te faire visiter, et je vais te dire les règle à respecté.

Il est mal à l'aise. Sa se voit qu'il a jamais eu de servante. Je décide pour la première fois, de lui sourire.

- Bien, Monsieur Grey.

Il est soulagé. Nous commençons notre petite visite guidée par la cuisine. La cuisine est aussi moderne que le salon. Il y'a un grand bar au millieu, qui fait face au lavabo et à une grande baie vitrée. Putain, c'est qu'il est bien équipé. Il a un immense frigo, à coté d'une cave à vin très design. Il prend la parole.

- Bien ça c'est la cuisine. Tu te lèvera à 8h00, prendra ton petit déjeuner, et tu préparera le miens histoire qu'il soit bien chaud, quand je me lèverais, c'est à dire une heure après toi.

Dis donc, c'est stricte. On se croirait dans un campement militaire. Christian me soutient du regard,surement pour voir si j'ai des objections.

- Très bien Monsieur Grey.

Nous longeons le salon et arrivons dans un couloir. Christian me montre une porte :

- ceci est ma chambre. Tu la nettoiera tout les jours.

J'ai vraiment envie d'entrer, histoire de voir à quoi ressemble la chambre d'un bipolaire solitaire. Mais il ne m'invite pas et passe directement à la pièce juste en face.

- Ceci est la salle de bain, ma salle de bain.

Christian ouvre la porte, et sans surprise, c'est une salle de bain très contemporaine. Les murs et les sols sont fait de marbre. Il y'a deux grands lavabo, en en face, une baignoire très ronde, et à coté. une grande douche italienne.

Nous revenons dans le salon, et on monte à l'étage. Christian s'arrête devant une porte. Il prend un ton froid et très autoritaire :

- Bon les règles sont simple : Vous faites le ménage, vous faites la cuisine, et vous occuper de vos affaires.

Il prend une courte pause, et reprend de plus belle.

- Mais surtout, jamais vous n'ouvrez cette pièce, et ne tentez en aucun cas d'ouvrir cette pièce.

Oh putain. Ses pupilles sont dilaté. Qu'est ce qu'il y'avait de l'autre côté ? Après le bipolaire, voilà que mon futur patron était devenu barbe bleu. Je suis sûr qu'il y'avait le corps d'autre femme dans cette pièce. Christian me sort de ma rêverie.

- Est ce bien clair Caroline ? Si vous entrez, je ne sais pas ce que je pourrait vous faire.

Oh merde. Mes poils étaient au garde à vous. " Ce que je pourrait vous faire". Me tuer ? Merde dans quoi je me suis embarqué. Je déglutit, et tente de répondre sans que ma voix ne défaille.

- Bien Monsieur Grey.

Christian me prend à nouveau la main. Cette fois ci je ne la lâche pas. Il ne faudrait pas que je le mette en colère.

La porte du fond est la seule pièce que nous n'avons pas visité. Christian pousse la porte.

- Ca, c'est ta chambre.

J'entre d'un pas non décidé. Elle est absolument divine. Il y'a un immense lit avec des draps en soie. Les murs sont en gris. Putain c'est magnifique. Je ne put m'empêcher de le remercier.

- Oh Monsieur, Grey c'est vraiment magnifique.

Christian reste sur le pas de la porte, comme si une force invisible l'empêche de rentrer.

- Oui, enfin bon, c'est une chambre d'amie. Et t'a une salle de bain dans le fond.

Pour une fois, j'ai l'impression qu'il est gentil.

- Merci beaucoup Monsieur Grey.

Son visage s'illumine.

- Bien, maintenant va dormir, demain va être une grosse journée.

Il me fait un clin d'œil et décide de partir. Une question me taraude. Je décide de courir pour le rattraper, il est déjà en bas des escalier. Il lève la tête pour me regarder.

- Monsieur Grey, qu'est ce que vous allez faire de moi ?

Christian souffle, et passe la mains dans ses cheveux cuivrés.

- Je ne sais pas encore Caroline. Rappelez vous, je ne suis pas quelqu'un de fréquentable.

Alors pourquoi m'avoir acheté putain ! Je comprend absolument rien de cet homme. Ses changements d'humeurs, cette pièce, je suis perdue. Et la nuit n'arrangea pas les choses.