La belle et la bête.

Chapitre 26.

- Raconte moi tout, Caroline. 

Jackson assis en face de moi, pose une main sur la mienne, en signe de réconfort. Nous sommes assis dans un café, le soleil brûlant, tape sur ma peau. Jacks est venu me chercher au moment même ou j'ai reçu son message, et il à prit une mine colérique quand il à vu la trace de la violence de Christian, sur ma joue. 

- C'est trop compliqué à expliquer Jackson. 

J'essaye de ne pas le regarder, car sinon, je serais capable de tout lui dévoiler. Et je ne m'en sens pas capable. Jackson place une cigarette entre ses lèvres, et l'allume d'un geste subtile. 

- Tu me cache des choses toi maintenant? Me lance t'il, ironiquement, tandis qu'il tire une latte sur sa cigarette. 

- Je voudrais tout t'expliquer, mais je ne peut pas. 

Tandis que je regarde la fumée se disperser dans les airs, je ne peut m'empêcher de me rappeler le regard de Christian, hanté par ses vieux fantômes. 

- Alors raconte moi, ce que tu peut me raconter. Il t'a fait mal ? 

Je touche instinctivement ma blessure. 

- Oh Jackson, cette blessure que tu voit, ce n'est pas la pire. La plus grande souffrance, c'est celle qui est au fond de moi, elle me détruit lentement. 

Il me regarde avec douceur. 

- Mais il se passe  quelque chose entre vous, Caroline ? Me questionne t'il. 

- Je ne sais même pas.. C'est tellement fort, indescriptible, ce qu'il se passe avec cet homme. 

- Il t'a frappé quand même, ne l'oublie pas. 

Je ferme les yeux, et peut apercevoir Christian. Le gentil Christian. 

- J'ai l'impression d'être soumise Jackson. D'être soumise à cet homme, je ne peut rien faire, je ne peut pas me défendre, j'ai les poings liés, les mots que j'aimerais lui dit ne peuvent pas sortir de ma bouche. Je n'ai jamais été dans cette position. 

Jackson m'écoute attentivement, et ses lèvres se transforment en un sourire, comme si il repensait à quelque chose. Il tire sur la cigarette qui diffuse. 

- Tu te souviens Caroline ? L'histoire avec John ? 

Je rigole aussi en repensant à cette vieille histoire de collège. 

- Comment l'oublier. Répondis-je, nostalgique. 

- Tu étais sortit avec cette homme pendant 3 mois. Il t'avais trompé avec Jenna, et tu avais tout découvert lorsque tu les avais surpris à ma fête d'anniversaire. Tu avais piqué un scandale en pleins milieu de la piste de dance..

Jackson se tait, et tire une dernière taffe, avant d'écraser sa cigarette. 

- Tu pleurais pendant des jours chez moi, te demandant comment tu avais pu faire confiance à cet homme, tu t'en voulais tellement que tu t'insultait des pires noms d'oiseaux que tu pouvais trouver. Je ne te reconnaissais pas, je me demandais où étais passé la fille joyeuse, sûre d'elle. Tu n'étais qu'une épave..

Je boit une gorgée de café, repensant à comment j'étais lorsque se pauvre type m'avais quitté. 

- Puis un beau jour, t'as sonné à ma porte, et lorsque j'ai ouvert, la Caroline souriante et sûre d'elle c'était réveillée, et je me suis dit " Putain, le phœnix renaît de ses cendres"

A l'entente des ces mots, je me sens mieux. Comme si cette petite phrase étais un baume au cœur, et qu'elle avait réchauffé mon corps tout entier. Jackson continue : 

- Puis tu m'a dis quelque chose, que je n'ai jamais oublié, une sorte de mantra que je me répétait  à chaque fois que quelqu'un me faisait du mal, tu m'avait dit " Plus jamais je ne laisserais quelqu'un, me descendre plus bas que terre. Je le serais déjà à ma mort,  donc personne ne le feras plus tôt."

Je me souviens alors de cette phrase que j'avais prononcé quelques années plus tôt. Puis d'un coup, la phrase que ma mère m'avait dite avant sa mort , me  revient en pleine face, comme si elle était la seule solution à mes problèmes. 

" Ne laisse jamais un homme te faire du mal, tu vaut bien plus que ça." 

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Je vous aimes.