Afin de laisser simplement libre court à mon imagination,
Bonne lecture !
Je ne suis pas forcément fière des premiers, mais je les laisse pour leur symbolique de mes débuts dans l'écriture. D'une certaine manière c'est ce qu'ils représentent à mes y...
Alors j'ai écrit ça pour un exercice de français à l'origine mais je le poste un peu modifié car malgré qu'il soit court je l'aimais bien.
Je ne garantis pas de sa qualité majestueuse par rapport à d'autres mais le voici tout de même. Je préviens aussi le fait qu'il soit assez triste et court. Bonne lecture (. ❛ ᴗ ❛.)!
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Les vagues se fracassaient sur le flanc de la dune, seul leur bruit résonnait dans le calme plat du village. Une petite fille suivie de sa jeune sœur marchait le long de la plage. Elle étaient toutes deux effrayées quoique peut-être amusées par le bruit que produisait la grande immensité bleue. La plus âgée a couru le long de la plage poursuivie par le léger bruit des mouettes. Par la suite elles ont rencontré sur leur chemin quelques étoiles de mer. Je les observais de mon perchoir afin qu'aucun accident n'ait lieu, la vue de leurs grands sourires me faisait baigner dans une immense joie.
Elles ont finit par prendre le chemin du retour, le long des allées brodées de fleurs menant chez elles.
Elles sont ensuite allées au pas de course à la boulangerie du village ayant oublié d'acheter du pain pour leur parents. Les légères gouttes de pluie commençaient à inonder la rue. Les gouttes les ont fait baigner dans l'eau et un froid des plus glacial.
J'ai couru aussi vite que possible pour les avertir du danger mais trop tard, la voiture les avait emportées les menant à la porte sans retour. Le conducteur suivi d'un jeune homme assit à côté de lui sont descendus aussi vite que possible, mais il était trop tard, la porte avait déjà été franchie, elles étaient parties a jamais.
Je fixais les deux hommes face à moi les yeux exorbités. Cette scène m'avait glacé le sang au plus haut point. La pluie, la nuit tombante et l'inattention des jeunes filles n'avait aidé en rien les deux responsables de cet accident.
Peut-être que si au moins l'une d'elle avait observé les alentours avant de se précipiter tout droit sur leur lit de mort on n'en serait pas là. Or remonter le temps est impossible, il fallait accepter la vérité telle qu'elle était.
« - Vous les connaissiez ? C'était le plus âgé des deux hommes qui avait décidé de s'adresser à moi.
- Je suis leur voisine, leurs parents m'avaient demandé de les surveiller de loin et d'intervenir en cas de besoin mais je crois bien avoir échoué.
- Vous savez, c'est horrible à dire, mais se sont les aléas de la vie. »
Suite à la déclaration du conducteur je ne pouvais que me rendre à l'évidence. Elles étaient parties et ne reviendraient pas.
« - Vous pensez qu'il possible de faire quelque chose pour leur parents ? Cette fois-ci le second homme avait à son tour prit la parole.
- Non, strictement rien. Puis vous ne pourriez pas. »
Leurs parents n'étaient plus là depuis longtemps. Le temps les avait emporté il y a de cela plusieurs années. Ils m'avaient simplement fait promettre de veiller sur leurs deux filles pour qu'elles soient heureuses malgré la mort de leurs géniteurs.
Le plus âgé aux cheveux blonds m'interrogea du regard et comprit rapidement le pourquoi c'était impossible. Le roux quant à lui il était désespérément par la situation, perdu complétement, il ne savait plus quoi penser. Les ambulanciers n'avaient par la suite pas tardé à arriver connaissant l'ampleur des dégâts.
Les jours passaient lentement depuis le triste événement qui m'avait fait rencontré les deux hommes, et je ne les avais pas revu une seule fois. Peut-être les avais-je croisé sans réellement y prêter attention.
A l'enterrement de mes deux protégées peu étaient présents, la majorité de leurs proches étaient partis les rejoindre il y a de cela longtemps maintenant.
Une voix résonna derrière moi, elle s'adressait à moi.
« - Que pouvons-nous faire pour vous ? »
Je me retournais et quelle ne fut pas ma surprise de découvrir le jeune homme roux de l'accident. Qui me jetait un regard triste et compatissant face à la situation.
« - Rien ? Ou sinon discutons de tout cela un autre jour simplement ?
- D'accord. Je vous donne mon numéro de téléphone dans ce cas là. Si nous pouvons faire quoique ce soit appelez-moi. »
Il me tendit un bout de papier avec quelques numéros gravés, puis tourna les talons. Je me retournais après avoir attrapé ce qu'il me tendait, et lui adressa les mots me permettant de peut-être mettre un nom sur l'une des personnes qui pourra m'aider dans un futur proche.
« - Quel est votre nom ? »
Surprit, il pivota dans ma direction afin de me faire face les yeux écarquillés ne s'y attendant pas.
« - Tanizaki Junichiro.
- A bientôt alors, Tanizaki. »
Le jeune homme m'adressa un dernier sourire avant de s'en aller loin. Je l'observais s'en aller avec sûrement plus d'espoir que j'avais ou en avoir il y a quelques temps.
