Afin de laisser simplement libre court à mon imagination,
Bonne lecture !
Je ne suis pas forcément fière des premiers, mais je les laisse pour leur symbolique de mes débuts dans l'écriture. D'une certaine manière c'est ce qu'ils représentent à mes y...
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Dès lors que je suis passé sur ce pont, je me remémorais ce doux et court instant qui m'avait marqué à jamais, pour l'éternité et l'oublier était impossible.
Mes yeux se posaient sur chaque petit élément composant ce parc d'une beauté infinie, si paisible, un silence des plus apaisant y régnait. Peu de personnes habitant la ville y venaient, ou du moins, j'étais l'une des seules s'y rendant parfois. Les fleurs parfumaient l'environnement et rajoutaient de la couleur, apportant un repos des plus calmes, des oiseaux volaient tranquillement dans le ciel bleu du printemps, tous les êtres vivants du parc s'éveillaient, le printemps avait amené de la joie et de la gaieté dans le cœur des gens peuplant la belle planète bleue.
Soudain une chevelure brune telle l'ébène attira mon regard, des cheveux soyeux dégageant une atmosphère apaisante, un garçon aux cheveux bruns, voilà qui était là, des yeux couleur noisette et des lunettes, il était ce que l'on pouvait qualifier de beau, ses yeux reflétaient toute sa bonté et sa vertu. Chaque petit élément semblait d'une beauté inégalable. Ce jeune homme portait des lunettes et lisait sur un banc se trouvant sur le pont, un livre qui l'absorbait et le détachait du monde réel.
Je continuais de le fixer pendant plusieurs secondes, qui semblaient interminables. Il finit par légèrement détacher son regard de sa lecture pour à son tour m'observer intensément, le brun avait dû sentir que je le détaillais sous toutes les coutures, le garçon fronça les sourcils, il semblait se demander pourquoi je ne détournais pas le regard et continuais mon chemin quittant le pont en détalant comme un lapin à partir du moment où il a tourné les yeux.
Son doux regard marron absorbait toute mon énergie qui disparaissait au fur et à mesure, les jambes allaient me laisser, j'étais sur le point de m'effondrer, lorsqu'il se précipita vers moi pour me rattraper et que je ne tombe pas à la renverse dans le bassin des nymphéas.
Il plongeait ses yeux dans les miens et dit : « - Qui-es-tu ? »
Pour simple réponse, je souris doucement et sincèrement, je l'aimais et cela ne s'arrêterait jamais.
Chaque jour je pense à notre entrevue
Sur le pont de ce parc d'une beauté Je meurt au simple contact de ta vue Qui m'a absorbé pour l'éternité.
Un regard me fait t'aimer à jamais Il me tue de l'intérieur sans combler L'immense vide quand tu n'es pas présent Le pont de ce parc montre que je t'aime tant.