Afin de laisser simplement libre court à mon imagination,
Bonne lecture !
Je ne suis pas forcément fière des premiers, mais je les laisse pour leur symbolique de mes débuts dans l'écriture. D'une certaine manière c'est ce qu'ils représentent à mes y...
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Le silence. Une vertu de la nature qui selon toi n'avait pas de prix, il était inestimable, parfait pour une bonne entente entre êtres vivants peuplant la terre, mais il se faisait briser dès qu'un regard trop intense entre deux inconnus était échangé, ou du moins dans la plus part des cas, ou encore lorsqu'un enfant un peu trop capricieux commençait à faire des siennes.
Assise à ta fenêtre tu regardais à travers celle-ci en espérant y observer quelque chose d'intéressant ou de palpitant dans le silence qui régnait dans le petit appartement que tu possédais, pas un bruit même ton chat dormait tranquillement sur tes genoux sans rien dire, tout était parfait, mais non c'était impossible, tu t'ennuyais à en mourir, les passants n'étaient pas intéressants et personne ne daignait à regarder dans ta direction pour ne serait-ce échanger un regard avec toi, même un court instant.
Tu décidais donc de partir prendre quelque chose à boire et à manger pour ne pas mourir de faim et de soif. Le silence fut brisé, le bruit que tu avait fait en ouvrant les placards l'avait détruit. Tu soupira et sans rien dire repris le fil de ton action.
Tu te mis en direction de la fenêtre lorsque tu vis que ton chat n'avait plus de croquettes tu dûs donc aller en acheter pour qu'il en ait le lendemain matin, tu partis donc en direction du konbini pas loin de ton habitation, s'y rendant les mains dans les poches. Tu payais ton article et rentrais chez toi te remettant à ta fenêtre et continuais d'observer l'extérieur.
Quand soudain un bruit de tonnerre retentit. Il allait pleuvoir, sûrement beaucoup, plus personne ne passerait devant chez toi.
La pluie commençait à descendre des nuages, tu avais l'impression de voir cette action au ralenti, comme si la pluie retombait lentement, or non tu étais simplement absorbé par ce paysage qui te procurait une once de joie en voyant seulement de petites goutes d'eau tomber doucement.
Quand soudain tu vis un jeune garçon blond tirer par le bras un autre garçon aux cheveux gris qui lui ressemblait étrangement, ils courraient en espérant échapper à la pluie, tu commençais à les fixer comme tu le fais lorsque tu es absorbé par quelque chose. Tout d'un coup tu croisa un regard marron qui commença à te regarder intensément sans détourner son intention. Puis il s'éloigna se faisant emmener par le blond lui ressemblant.
Le silence régnait seul un regard avait suffit à dire que vous vous reverriez et que chacun ressentait une attirance envers l'autre. Le silence et un regard avait suffit pour dire un nombre incalculable de choses, et vous en aviez encore tant à vous offrir en face à face la prochaine fois, et sans la contrainte de la fuite pour échapper à l'orage.
Ce qui était certain c'était que tu le reverrais dans un futur proche, peut-être le lendemain, peut-être dans deux semaines, peu importe, se revoir était la seule chose qui vous intéressait à présent.
