Chapitre 18 : Situation critique

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Point de vue : Arès

Ouhlalaaaa... Non non non ! Je n'avais pas signé pour ça hein ! J'étais devenu sourd dès que le mage avait dit qu'il pouvait lire dans les pensées. Ha ha... C'était la merde ! Les émotions qui étaient assis dans ma tête étaient en panique. Il pouvait lire dans mes pensées ! Il pouvait entendre dire qu'il était absolument bandant ! Nonononon. Pour rien au monde je le laisserai entendre tout ça !

Je baladai mes yeux avant de le fixer et dit avec la voix la moins crédible au monde :

-Oh ! Mais ! Il se fait tard ! Nous devrions y aller !

Je ne laissai pas le brun parler et me cassai, trainant Freiya et L'Isis par la peau du cul. Je réussis à trouver la sortie de cet immense château et m'élançai dans les rues courant comme si j'avais le diable aux trousses.

-À la prochaine fois mon ami, je sentis souffler dans mon esprit la voix mielleuse de Lance.

Pour toute réponse, je ne fis qu'accélérer. Quoi ? J'allais tout de même pas le laisser se balader dans mon cerveau plus longtemps ! Oui je sais, j'avais quand même frémi quand il avait dit "ami". C'était pas gênant... Comprenez-moi ! Cet... Adonis me considérait comme un ami ! C'était flatteur pour mon égo et surtout, ça faisait quelque chose à mon cœur.

J'étais désormais sur le pas de la porte, bien embêté. Quel type de connerie je me préparais à faire hein ? Arès Thot Zéphyros, qu'est-ce que tu veux encore déclencher hein ? Ne sais-tu pas te servir de ta petite tête hein ? Amener un esprit meurtrier qui ne te veux pas que du bien chez toi... L'Isis disait vrai, je ne devais pas réellement tenir à ma vie. Surtout que l'esprit en question te ressemble très pour trait en blond avec des yeux bleus dépareillés. Quelle intelligence... Vraiment, bravo !

-J'aurai pas dit mieux, se manifesta L'Isis.

Comme si je n'avais pas déjà assez de problème comme ça. Je ne devais pas la ramener chez moi mais... la renvoyer toute seule dans ce temple lugubre et froid était un peu... Ouais...

Bon, après... elle avait quand même mis à terre une wendigo enragée... C'était pas trop ma définition de la pauvre femme sans défense.

Sans oublier qu'elle tenait ma santé mentale entre ses chaînes. Ouep, ce n'était définitivement pas une pauvre âme en peine.

Pas besoin de scrupules.

Cette mégère avait quand même tenue plusieurs siècles dans un bouquin. Dormir dans un temple, c'était sûrement pas si terrible pour elle haha.

Oui, c'était la meilleure chose à fai-

-Ars ! Tu-

La voix de ma mère mourut aussitôt et je ne savais pas quoi dire. La porte avait été ouverte si brusquement que je n'avais pas pu anticiper ! Aussi, je restais là, agrippant mon amie et ma tortionnaire par l'épaule.

Oh.

L'Isis !

Moi !

En blond !

Merde merde merde !

L'Isis se dégagea puis entra se force dans la maison. Et merde. Qu'est-ce que j'avais encore foutu !

Je ne pus que rentrer aussi en faisant attention à éviter les gros yeux que m'envoyait ma mère. Non, pas encore.

Je ne pus pas éviter mon père qui avait cette expression d'indifférence que je n'avais vu que le jour de mon retour. Ça me faisait froid dans le dos. Mon père était un blagueur, un rogolo. Le voir sans expression était effrayant pour moi.

Les légendes d'Anube: Arès Ou Le Réveil Du Porteur De LumièreDonde viven las historias. Descúbrelo ahora