Le souffle des premiers sentiments

Chapitre 1

"Dans ce vaste monde je suis sans importance"

Les yeux émerveillés par la beauté du ciel, elle profite du beau temps les cheveux dans le vent.

Point, enfin terminer, mon premier chapitre est prêt à être publié, je prends ma tasse et me lève de la chaise de mon bureau, enjambant la pile de vêtement sur mon passage je m'arrête à la fenêtre qui est ouverte permettant à la brise d'hiver d'entrer dans ce qui me sert de chambre.

De nature pas très organisée ma chambre ressemble plus à un débarras, quoi que la chambre soit plus en désordre pas que j'en sois fière mais j'en ai conscience. En regardant par la fenêtre mes yeux comme aimanter se tournent vers la maison bleue en face de la mienne. Celle de ma voisine.

Cela fait maintenant deux ans que je vis ici et neuf mois qu'elle vient d'emménager sur le palier d'à côté.

C'est une fille souriante à la vie, elle aime sortir avec ses amis et s'amuser comme si c'était le dernier jour de son existence Je l'observe depuis que nos regards se sont croisés, depuis que ses magnifiques yeux noisette aussi doux que du miel mon regarder, elle arborait un sourire à en faire fondre mon cœur.

Je crois que je suis tombé amoureux d'elle.

Mais je ne suis qu'un homme qui reste enfermé chez lui toute la journée à écrire un livre qui ne se sera probablement jamais édité, je suis une personne qui craint la vie et qui la traîne comme un boulet.

Je me dirige vers mon miroir et observe l'homme que je suis.

Pas trop gros ni trop maigre en assez bonne santé malgré mon mode de vie ce qui a le don de m'étonner.

J'ai le teint blanc on m'a déjà dit que ma peau ressemblait à du lait sachant que je ne sors peu voire pas pendant des jours, je peux comprendre mon teint alors que certains me complimentent sur ma peau d'autres pensent que je ressemble à un cadavre ambulant, surtout pour mes parents. Un cadavre au iris vert émeraude et une touffe noire en guise de cheveux.

Mais j'ai eu de la chance de ne pas avoir eu une acné compliquée, mon visage est plutôt petit, je n'ai aucun problème sur ma face, pas de tâche ou autres.

Une barbe de trois jours pas soigner assombri mon visage et des lunettes bleu foncer son poser sur mon nez que je trouve trop petit.

Une personne banale, voilà ce que je suis.

Voilà pourquoi je ne pourrais jamais intéresser cette fille qu'importe ce qui se passe je serai toujours son voisin un peu givré qui l'observe toute la journée. Les garçons doivent lui courir après, elle n'a que l'embarras du choix.

Et puis je ne sais rien d'elle a part à quelle heure elle sort, quelle vit seule et quelle à un chat qui s'appelle Misty, il est très beau d'ailleurs tout comme sa maitresse qui a su éveiller en moi des sentiments dont je n'avais pas conscience. C'est dans des moments pareils que je me fais peur.

Je ne sais pas quoi faire et je n'ai pu lui parler qu'une fois et encore parler n'est pas le mot j'ai plutôt bégayé comme un idiot.

Elle a dû me prendre pour un fou qui essayé de lui dire bonjour, elle doit surement se dire qu'elle ne doit pas m'approcher pour ne pas perdre son temps avec moi.

Je devrai peut-être arrêter d'y penser, et de me concentrer sur mon histoire même si sans vraiment le vouloir le personnage principal de celle-ci c'est elle, celle qui fait chavirer mon cœur.

Je descends les escaliers et vais dans la cuisine pour laver ma tasse et prépare une tisane. Je n'aime pas le café je trouve ça tellement amer je préfère le chocolat chaud et le thé c'est plus sucré et ça me réchauffe.

Je me demande quelle est sa boisson préférée je ne sais pas si elle aime le sucré ou le salé. J'aimerais tellement découvrir plus de chose sur elle mais d'une façon plus saine.

J'ai vraiment un problème, parfois je me rends compte de la stupidité de mes actes et j'essaye d'arrêter mes conneries et de continuer ma vie d'autant plus que je passe pour un obsédé, j'ai peur qu'un jour les flics frappent à ma porte et m'arrêtent pour voyeurisme je serais bien dans l'embarras.

Mais depuis qu'elle est entrée dans ma vie je ne pense qu'à elle, toujours dans ma tête j'oublie même de manger au point de ne rien avaler de la journée. J'ai déjà pensé à déménager mais je n'avais pas assez d'argent alors il va falloir prendre sur moi du mieux que je peux.

Oui je suis lâche à ce point ce qui exaspère mes proches.

Je peux paraître assez dérangé mais c'est ma nature je suis très introverti ce qui rend malade mes parents qui me reproche de ne toujours pas avoir eu ne serait qu'une petite amie durant mes 24 ans d'existence.

Ils pensent même que je suis gay ce qui n'est pas le cas, enfin je crois. Sentimentalement ce n'est pas trop ça, les seules personnes avec qui j'ai eu une discussion sont ma famille et les vendeurs à la librairie où je vais souvent, même eux ont dû mal à me reconnaitre pour dire à quel point je suis insignifiant.

Enfin bon c'est la vie que j'ai décidé de mener, alors ce n'est pas le moment d'avoir le cafard et de déprimer.

Assez fatiguer je décide de monter à l'étage afin de me rendre dans ma chambre, c'est en entrant dans celle-ci qu'un bruit attira mon attention, je me rapproche de ma fenêtre entrouverte essayant de discerner l'origine, c'est en regardant le palier de ma voisine que j'aperçois un homme à la carrure assez imposante contrairement à moi, il toque à la porte en attendant que celle-ci s'ouvre sur la belle demoiselle.

Elle est si belle, vêtu de sa robe blanche virevoltante au son du vent froid de l'hiver, si radieuse que mon cœur ratte un battement.

Quel homme chanceux de pouvoir passer la soirée en sa compagnie, qui est-il pour elle, pour avoir droit à ce bonheur. La voire bougeait ses lèvres rouges comme une fraise qu'on aimerait dégustée, j'essaye tant bien que mal d'écouter leurs conversations en faisant attention de ne pas me faire prendre.

"Tu es belle ce soir"

"Merci Karl"

"On y va Mélanie ?"

C'est sur ces mots que le couple entre dans la voiture et s'éloigne dans l'obscurité me laissant avec le cœur blesser.

Il se fait tard je devrais aller me coucher, demain est une autre journée.

Je me mets dans mon lit regardant le plafond attendant que le sommeil m'emporte.

Elle s'appelle donc Mélanie quel beau prénom.

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Comment pensez-vous qu'il va s'en sortir dans cet amour avec sa voisine ?

À découvrir dans les prochains chapitres

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