Le souffle des premiers sentiments

Chapitre 10

"Sweet Like Honey Lavender"

À peine réveillé que mon cœur est en tachycardie. La cause ? Un bruit sourd venant d'en bas m'a fait sursauter. Qu'est-ce que c'est. Ce n'est pas que j'ai peur hein, mais c'est juste que ce n'est pas normal d'entendre un verre se cassé alors que je suis censé être seul chez moi, et dans ma vie d'ailleurs.

Soudain un autre bruit plus fort que le précédent me sortit de mes pensées, me faisant encore plus peur, me faisant me réfugier sous mes draps. Il n'y a pas d'âge pour se cacher sous ces draps, n'est-ce pas ? Je tente de me rassurer.

Commençant a étouffé envelopper comme un nem, je décide de prendre mon courage à deux mains, et de prendre mon téléphone posé sur ma table de chevet. Prenant le temps de respirer un bon coup avant de remettre les draps sur ma tête, je l'allume et regarde l'heure "6h50" aussi tôt.

Que faire ? Qu'est-ce qui pourrait être chez moi à cette heure ?

Prenant un moment pour réfléchir, j'entends un bruit grinçant qui me terrifie. Non ce n'est pas vrai pas elle ! 

Pas ma porte je vous en prie, laissez-moi tranquille pitié !

La porte continuant de grincer s'ouvrit le plus doucement possible comme pour ne pas faire de bruit, autant vous dire que c'est le bruit le plus horrible qui m'est était donner d'entendre de mes années de vie. 

Je ne veux pas mourir pas avant d'avoir fini mon roman !

D'un coup plus rien, plus aucun bruit, le silence total comme si le néant s'était emparé de ma chambre et que le temps s'était arrêter. Je ne sais pas si c'est une bonne chose. Finalement non ça ne l'est pas, ayant regardé énormément de films d'horreur, je sais que ce n'est pas bon signe. Merde, qu'est-ce que je fais ? Hors de question que je sorte ma tête de là. Jamais de la vie ! J'ai qu'à faire le mort, c'est ainsi que j'ai décidé d'arrêter de respirer, et par la même occasion de vivre quitte à mourir autant le faire moi-même.

J'entends quelque chose bouger dans ma chambre, ça s'approche de moi je le sens.

Petit à petit ne pouvant plus tenir, sentant la porte de la mort s'ouvrir devant moi, je me relève, dégageant les draps de mon corps et respire tout l'air que je peux mettre dans mes poumons.

Quand un cri stridant me perça les tympans provoquant mon cri d'horreur par la même occasion, n'ayant plus de souffle j'allume ma lampe de chevet éclairant la pièce, qu'elle ne fut pas ma surprise de voir la jeune fille d'hier dans ma chambre le visage déformer par la peur.

Qu'est-ce qu'elle faits là ?

Ne comprenant pas ce qu'il se passe, je la regarde hébéter, et nous restons comme ça un bon moment sans rien nous dire, jusqu'à ce qu'elle décide de briser le silence.

- Euh, bonjour bien dormi ? Elle me demande comme si de rien était.

Elle s'approche des fenêtres fermer, et ouvre les volets laissant y entrer la lumière du soleil dans la chambre, aveugler je ferme mes yeux et tourne la tête.

- C'est mieux comme ça ! Commença-t-elle. Tu ne trouves pas ?

- Oui oui.

- Et son beau taxi...

Je la regarde droit dans les yeux, et n'arrive pas à retenir mon fou rire, je me tords de rire dans mon lit et n'arrive pas à m'arrêter, elle me rejoint et nos rires ne s'unissent pas dans le plus beau des sons.

Après s'être calmer, elle me demande de descendre, avant de dévaler les escaliers.

Je me lève et vais sous la douche avant de me changer, pour être plus présentable.

Et descend les escaliers un par un, la rejoignant dans la cuisine.

En voyant les dégâts qu'elle a causé, j'en viens à me demander comment on peut être aussi maladroite, je crois même qu'elle est pire que moi.

J'ouvre le placard à balais en prend un, et me met à la tâche.

- Donne ce n'est pas la peine, je vais le faire. Elle me dit en essayant de me prendre le balaie des mains.

- Non laisse-moi faire tu vas te blesser.

Elle me regarde un moment avant de dire.

- Tu sais, on n'est pas dans un film à l'eau de rose.

Me rendant compte de la connerie que je viens de sortir je m'arrête gêner et lui tends le balaie.

- Si tu y tiens tant que ça, tient.

- Finalement, je te laisse faire tu sais je pourrais me blesser.

- Attends, quoi tu n'es pas sérieuse ?

- Eh bien si, et puis c'est toi qui me la dis. Tu ne peux pas revenir en arrière.

Elle se retourne et va dans le salon. Non mais je rêve, c'est chez moi pas chez elle, peu importe je finis de nettoyer et vais dans le salon pour lui demander ce qu'elle veut déjeuner.

En entrant dans celui-ci, je vois qu'elle a tout ranger c'est déjà ça.

- Alors tu vois, je ne suis pas une mauvaise personne, j'ai tout rangé derrière moi.

- C'est normal non, je t'ai laissée dormir chez moi c'est la moindre des choses.

- Rabat joie tu compter me laisser dehors peut-être ?

- Ah qui sait peut-être.

Je rigole face à sa tête ça n'a pas l'air de lui plaire.

- Si c'est comme ça, je vais faire comme chez moi puisque tu as tout de même décidé de me laisser entrer dans ton antre.

- Ouais enfin, ce n'est pas ce que je voulais dire.

- Merci bien, je vais profiter de ton hospitalité.

- Ah, qu'importe que veux-tu pour le petit déj ?

- Laisse-moi faire, je vais te faire un petit-déjeuner que tu auras du mal à oublier.

- Vraiment ? J'ai hâte de voir ça.

- Allez détends toi et regarde la pro. Elle me prend le bras et m'incite à m'asseoir sur une chaise en face d'elle.

- Tu es une cheffe ?

- On peut dire ça, allez au fourneau.

Elle se retourne et reste un moment devant la cuisinière avant de se retourner vers moi souriant gêner.

- Hum comment dire ça, où sont les œufs ?

Je rigole face à sa tête et me lève.

- Finalement, je vais t'aider à préparer le petit déj.

- C'est juste que ce n'est pas chez moi, sinon j'aurais pu te faire un truc de fou, sois en sûr !

- La prochaine peut-être.

- Oui la prochaine fois !

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Quel réveil !

Nos deux amis commencent à se rapprocher petit à petit.

Que va t-il se passer ensuite ?

À découvrir au prochain chapitre !

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